Herbert Léonard : Cléo, sa veuve, raconte les derniers mois et la dispersion de ses cendres

Herbert Léonard : sa veuve Cléo fait des révélations sur l'inhumation du  chanteur et révèle ce qu'elle a fait de ses cendres - Voici.fr

Le 2 mars dernier, le monde de la chanson française perdait l’une de ses voix emblématiques. Herbert Léonard, connu pour ses tubes intemporels comme Pour le plaisir, s’éteignait à l’âge de 80 ans des suites d’un cancer du poumon. Pour ses fans, cette disparition fut un choc, mais pour ses proches, et plus particulièrement pour sa veuve Cléo et leur fille Éléa, la perte fut dévastatrice.

Depuis ce tragique événement, Cléo Léonard se confie rarement, préférant préserver l’intimité de sa famille. Pourtant, dans les colonnes de Paris Match, elle a choisi de partager quelques souvenirs poignants et de lever un voile sur la manière dont elle et sa fille ont honoré la mémoire du chanteur.


Une carrière marquée par le succès et la fragilité

Herbert Léonard n’était pas seulement un chanteur au succès incontestable ; il était également un homme dont la santé avait été fragilisée au fil des années. En 2017, il avait déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral qui avait sérieusement affecté son état physique. Malgré cela, il poursuivit sa carrière avec passion et détermination, travaillant sans relâche sur sa musique et ses projets.

Quelques années plus tard, un autre coup dur l’attendait. En février 2025, il découvrit qu’il souffrait d’un cancer du poumon. Une annonce qui bouleversa sa famille et mit fin à l’espoir d’un retour rapide sur scène. Cléo Léonard se souvient avec émotion de ces moments où elle devait conjuguer soutien, espoir et réalité médicale : “C’est un blocage cœur/poumon qui a eu raison de lui, et un cancer découvert un mois plus tôt. Il est parti tellement vite… Le dimanche précédent il avait fait un gala, le lundi une chimio et ça s’est dégradé juste après.”

Cette rapidité dans l’évolution de la maladie fut d’autant plus déconcertante pour ses proches. En l’espace de seulement un mois, le cancer était passé d’un nodule sans métastases à quatre nodules avec métastases, rendant tout traitement inefficace. Le mercredi suivant, Herbert Léonard fut hospitalisé, transféré en réanimation, et malgré une stabilisation temporaire, la maladie l’emporta.


Une cérémonie intime et discrète

La famille et les amis proches d’Herbert Léonard ont souhaité rendre hommage à l’artiste dans un cadre restreint. Le 12 mars 2025, ses obsèques se sont déroulées au crématorium de Saint-Fargeau-Ponthierry, en Seine-et-Marne, en petit comité. Parmi les rares présents figurait Julien Lepers, l’ami et complice qui avait offert à Herbert son plus grand tube, Pour le plaisir.

Cléo Léonard souligne à quel point il était important pour elle que ces moments restent privés, loin des projecteurs et des médias. Cette intimité a permis à la famille de vivre le deuil sans la pression extérieure, un luxe rare pour une personnalité publique.


La dispersion des cendres : un dernier geste d’amour

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Si le lieu exact de l’inhumation de Herbert Léonard demeure un mystère, Cléo a révélé un détail émouvant : elle et leur fille Éléa ont dispersé ses cendres dans un endroit qui lui tenait particulièrement à cœur. Elle précise : “Ma fille et moi avons dispersé ses cendres la semaine dernière dans un endroit qui lui tenait à cœur, c’est un sujet que nous avions évoqué tous les deux au fil des ans.”

Cette décision traduit un lien profond entre le chanteur et sa famille, et reflète également la personnalité de l’homme qu’il était : discret, attaché à ses racines et à ses souvenirs. L’ombre de la célébrité n’a jamais éclipsé la vie intime qu’il partageait avec Cléo et leur fille, et cette cérémonie symbolique est venue sceller ce lien.


Un hommage posthume à travers la musique

Pour Cléo, le deuil ne se limite pas aux rituels funéraires. Depuis la disparition de son mari, elle s’emploie à faire vivre sa mémoire à travers la musique. Herbert Léonard avait travaillé sur un nouvel album avant sa mort, un projet qu’il gardait précieusement, sans se presser pour le partager avec le public.

Aujourd’hui, cet album posthume, Je voudrais te parler de moi, permet aux fans de redécouvrir son univers et sa sensibilité. Pour Cléo, il s’agit d’un hommage vibrant et nécessaire : offrir au public la musique qu’Herbert avait imaginée, tout en préservant l’intimité de leur famille. “C’était un projet important pour nous, un moyen de continuer à faire vivre sa mémoire”, explique-t-elle.


Les derniers instants : un témoignage bouleversant

Dans son entretien avec Paris Match, Cléo Léonard a également évoqué les derniers instants de son mari. Son récit est à la fois poignant et réaliste : la rapidité avec laquelle la maladie a progressé, la chimio, l’hospitalisation et l’entrée en réanimation.

“Le dimanche précédent, il avait fait un gala. Le lundi, une chimio, et ça s’est dégradé juste après. Le mercredi, on l’a emmené à l’hôpital où il a été transféré en réanimation puis stabilisé au bout d’une journée et demie. Mais en un mois, le cancer était passé d’un nodule sans métastase à quatre nodules avec métastases”, confie-t-elle.

Ces confidences révèlent la force et la fragilité d’un homme qui, malgré ses 80 ans, continuait à partager sa passion pour la musique jusqu’au bout. Elles rappellent aussi la brutalité de la maladie et la nécessité d’accompagner ceux que l’on aime avec tendresse et patience.


Une mémoire qui continue à vivre

Aujourd’hui, Cléo et Éléa poursuivent ce travail de mémoire. Entre l’album posthume et les souvenirs intimes qu’elles partagent, elles entretiennent un lien vivant avec Herbert Léonard. Le public, quant à lui, peut continuer à écouter ses chansons et se souvenir de sa voix unique, capable de traverser les générations.

La disparition d’Herbert Léonard nous rappelle la fragilité de la vie et l’importance de célébrer ceux que l’on aime. Grâce à Cléo et Éléa, son héritage artistique et humain continue de rayonner, bien au-delà des frontières de la scène et des médias.

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Conclusion

Herbert Léonard restera à jamais dans le cœur de ses fans et de sa famille. Entre la douleur du deuil et la beauté de l’hommage, Cléo Léonard nous offre une leçon de résilience et d’amour. La musique, les souvenirs et les gestes symboliques, comme la dispersion des cendres dans un lieu cher au chanteur, permettent de maintenir vivant le souvenir d’un homme qui a marqué la chanson française.

Si le monde a pleuré l’artiste, sa famille a pleuré l’homme. Et aujourd’hui, grâce à eux, Herbert Léonard continue de vivre dans les cœurs et dans les notes de ses chansons, comme un écho intemporel à Pour le plaisir et à toutes les émotions qu’il a su transmettre.