Capucine Anav, soutien inattendu mais fidèle de Nicolas Sarkozy à l’heure sombre

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Ce mardi 21 octobre 2025 restera, sans nul doute, une journée particulière pour la famille Sarkozy. Dans le calme apparent du XVIᵉ arrondissement de Paris, une tension sourde planait dès les premières heures du matin. Quelques journalistes, des riverains curieux, des sympathisants fidèles : tous attendaient la sortie de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, avant son départ pour la prison de la Santé, où il doit purger une peine en attendant son jugement en appel.

Parmi les visages présents dans cette foule discrète, une silhouette a rapidement attiré l’attention : celle de Capucine Anav, ancienne chroniqueuse de télévision et ex-compagne de Louis Sarkozy, le fils cadet de l’ancien chef de l’État. Son apparition, aussi inattendue que symbolique, a immédiatement suscité l’émotion et la curiosité.


Un matin sous tension dans le XVIᵉ

Aux abords du domicile parisien de Nicolas Sarkozy, l’atmosphère était à la fois calme et lourde de gravité. Peu avant 9 heures, les caméras s’allumaient, les murmures se faisaient plus denses. La porte s’est ouverte, laissant entrevoir un homme marqué mais digne, accompagné de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, visiblement émue mais déterminée à rester à ses côtés. Quelques mots échangés, des gestes de soutien, des regards appuyés : tout dans cette scène traduisait la solidarité d’un clan face à la tempête.

Mais au milieu des visages familiers du cercle politique et familial, une présence a surpris : Capucine Anav, radieuse malgré la gravité du moment, venue sans tapage ni invitation officielle. C’est avec pudeur qu’elle s’est mêlée à la petite foule, évitant les micros, préférant les regards sincères aux discours convenus.


Un geste public, rare et fort

Si certains ont d’abord cru à une coïncidence, la jeune femme a rapidement dissipé le doute. Elle était bel et bien là pour soutenir Nicolas Sarkozy et sa famille. Interrogée brièvement par quelques journalistes, Capucine Anav a livré quelques mots sobres mais pleins de sens :

« Je trouvais important de montrer du soutien. Même s’il n’a pas besoin de ça, moi ça me tenait à cœur d’être là. »

Une phrase simple, presque timide, mais qui en dit long. Dans une période où les soutiens se font souvent discrets quand la justice entre en jeu, ce geste public de loyauté n’est pas anodin. L’ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste a voulu marquer une présence, non pas médiatique, mais humaine : une façon de rappeler qu’au-delà du tumulte judiciaire et politique, il reste des liens, des souvenirs, des fidélités qui résistent.


Une histoire ancienne, un lien durable

Pour comprendre ce geste, il faut remonter près d’une décennie en arrière. Entre 2014 et 2016, Capucine Anav vivait une idylle avec Louis Sarkozy. Une relation très médiatisée à l’époque : la jeune femme, déjà connue du grand public grâce à la télé-réalité et aux plateaux télévisés, avait alors intégré l’univers feutré et exigeant de la famille Sarkozy.

Cette période avait permis à Capucine de découvrir un autre monde : celui de la politique, de la notoriété à grande échelle, mais aussi celui d’une famille unie, soudée, chaleureuse. Malgré la rupture, restée cordiale, la jeune femme avait souvent évoqué, avec bienveillance, les moments passés aux côtés des Sarkozy.

En la voyant aujourd’hui devant leur domicile, le temps semble s’être suspendu. « Je resterai proche coûte que coûte, c’est une famille exceptionnelle, adorable et très famille », a-t-elle confié, la voix légèrement tremblante. Des mots qui trahissent une affection sincère, loin des calculs d’image.

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Soutenir dans l’adversité

L’incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé marque un tournant inédit dans la vie de l’ancien président. Rarement un chef d’État français n’aura connu une telle épreuve. Condamné à une peine de prison ferme, il a choisi de se rendre de lui-même, sans éclat, dans l’attente de l’examen de son appel.

Dans ces instants où la solitude guette, la présence des proches prend une signification particulière. C’est précisément cette dimension humaine que Capucine Anav semble avoir voulu incarner. En s’affichant ainsi publiquement, elle a tenu à rappeler que la loyauté ne disparaît pas avec les années, ni avec la rupture.

Son attitude tranche avec la prudence ambiante. À l’heure où la moindre prise de position peut être scrutée, critiquée, ou détournée sur les réseaux sociaux, Capucine Anav a préféré le cœur au calcul. Une démarche que certains saluent, quand d’autres la jugent maladroite.


Les réactions : entre respect et scepticisme

Sur les réseaux sociaux, les images de Capucine Anav devant la résidence des Sarkozy ont rapidement circulé. Les commentaires, comme souvent, se sont divisés. Certains internautes ont salué le courage et la fidélité de la jeune femme, soulignant la rareté d’un tel geste à une époque marquée par la superficialité. D’autres, plus sceptiques, y ont vu une forme d’opportunisme ou de nostalgie médiatique.

Mais celle que le public a longtemps connue pour sa spontanéité ne semble pas prêter attention à ces jugements. Pour elle, l’important était ailleurs : « Il n’y a pas de preuves. À partir du moment où il n’y a pas de preuve, je ne comprends pas la justice… » a-t-elle confié, exprimant ainsi son incompréhension face à la condamnation de l’ancien président.

Une déclaration qui, bien que simple, traduit un sentiment largement partagé parmi les soutiens de Nicolas Sarkozy : celui d’une justice jugée trop sévère, voire injuste.


Entre émotion et symbole

Cette journée, lourde en émotion, a donc pris une dimension inattendue. L’image d’une ancienne belle-fille venue saluer son ancien « beau-père » avant la prison est devenue, en quelques heures, un symbole : celui de la fidélité au-delà des liens familiaux, de la reconnaissance au-delà des circonstances.

Capucine Anav, sans doute consciente du caractère sensible de sa présence, n’a pas cherché à monopoliser l’attention. Pas de selfies, pas de déclarations tapageuses. Juste une présence. Une main posée sur une épaule, un regard appuyé, un sourire discret : des gestes simples, mais chargés de sens.

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Une image qui restera

Au-delà du tumulte judiciaire, cette séquence restera probablement dans les mémoires comme un moment d’humanité dans une affaire qui, jusque-là, n’avait laissé place qu’à la froideur des prétoires et à la rigueur du droit.

En venant témoigner son attachement, Capucine Anav a rappelé que derrière les grands noms, les titres et les fonctions, il existe toujours des histoires humaines — des liens tissés dans la sincérité, qui ne s’effacent pas au premier revers.

Et si l’histoire de Nicolas Sarkozy continue d’écrire ses pages dans la complexité et la controverse, ce geste discret, lui, s’inscrira comme une note de chaleur dans un chapitre de froideur.


Un dernier regard avant la prison

Alors que la voiture de l’ancien président s’éloignait, escortée par les motards de la Garde républicaine, le petit groupe resté sur le trottoir s’est peu à peu dispersé. Capucine Anav, le visage grave mais apaisé, a pris le temps de saluer quelques proches avant de quitter les lieux.

Dans la lumière douce de ce matin d’automne, son geste restera gravé comme un acte de fidélité rare, empreint d’émotion, loin du cynisme ambiant.
Un simple « je suis là », mais qui, en ces temps d’épreuve, vaut plus que bien des discours.