M. Pokora face à l’histoire : un tournage bouleversant pour “Oradour, ne m’oublie pas”, le téléfilm événement de TF1
Annoncé par TF1 l’été dernier, Oradour, ne m’oublie pas s’apprête à rejoindre la programmation de la chaîne. Ce projet, particulièrement délicat à aborder en raison de son sujet, marque aussi le retour de M. Pokora devant la caméra. Le chanteur, déjà rompu à l’exercice du jeu d’acteur, y a trouvé un rôle qui l’a profondément touché, comme il l’a confié dans les colonnes du Parisien. Mais cette immersion dans l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire française a aussi mis l’artiste à rude épreuve.
Ces dernières semaines, l’interprète de Tombé a enchaîné les défis. Il a électrisé la capitale avec ses concerts et a même créé la surprise en invitant Pierre Garnier sur scène. Parallèlement, il a repris sa place dans les fauteuils rouges de The Voice Kids, retrouvant son complice Soprano ainsi que Santa et Patrick Fiori. Une période particulièrement dense, donc, mais dont l’intensité ne compare en rien à l’expérience qu’il a vécue lors du tournage de Oradour, ne m’oublie pas.

Une promesse née d’une rencontre émouvante
Le téléfilm s’intéresse à la tragédie d’Oradour-sur-Glane, ce village martyr où, le 10 juin 1944, 643 habitants furent massacrés par la division SS Das Reich. Un traumatisme national dont les cicatrices demeurent visibles aujourd’hui, les ruines du village ayant été conservées telles quelles, comme un témoignage figé du passé.
Pour M. Pokora, ce projet n’est pas arrivé par hasard. Tout a commencé lorsqu’il a rencontré Robert Hébras, l’un des derniers rescapés du massacre. Celui-ci lui avait fait visiter les lieux, guidant l’artiste à travers les vestiges encore debout, témoins muets de l’horreur. Cette confrontation directe avec l’histoire, si brutale et pourtant essentielle, a profondément marqué le chanteur. Touché par le récit et la dignité du rescapé, il lui avait alors fait une promesse : contribuer, à sa manière, à préserver la mémoire d’Oradour-sur-Glane.
C’est de cet engagement personnel qu’est né son désir de participer au téléfilm lorsque l’occasion s’est présentée. Pour lui, honorer la mémoire du village et transmettre cette histoire aux générations futures était devenu une évidence.
Un rôle chargé de symbolique
Dans Oradour, ne m’oublie pas, M. Pokora interprète un officier des Forces françaises libres parachuté dans la région pour épauler la Résistance. À Oradour-sur-Glane, son personnage retrouve aussi un amour de jeunesse, un élément romanesque pensé pour accompagner le récit historique.
Mais derrière cette trame fictionnelle se cache un tournage chargé de tension émotionnelle. L’artiste ne s’en est pas caché : certaines scènes ont été extrêmement difficiles à jouer. Confronté à la reconstitution du massacre, il a déclaré avoir vécu l’un des tournages les plus éprouvants de sa carrière.
« Émotionnellement, ça a été très dur. Très fort. C’est un massacre, le plus grand massacre de civils en France. Ce n’est pas facile de tourner ces scènes-là, de voir des femmes et des enfants au sol. Ça a été un moment très intense », a-t-il confié.
Sa sensibilité à l’égard de ces sujets n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, il avait joué dans Le premier oublié aux côtés de Muriel Robin, un téléfilm poignant sur la maladie d’Alzheimer, une pathologie qui avait touché son grand-père. À travers ses rôles, l’artiste semble de plus en plus attiré par des projets à forte dimension humaine et mémorielle.

Un tournage sous tension et une polémique inattendue
Si le projet était porté par les meilleures intentions, son lancement n’a pas été exempt de critiques. La production n’avait pas consulté les habitants d’Oradour-sur-Glane avant le tournage, suscitant des inquiétudes du côté du Centre de la mémoire et de l’association des familles de martyrs. Leur principale interrogation concernait la représentation d’éléments fictionnels, notamment la présence de la Résistance dans le village — une activité qui, historiquement, n’y existait pas.
Face à ce débat, M. Pokora a tenu à rassurer : la production est allée rencontrer les habitants après le tournage, échangeant longuement avec eux. Pour lui, la polémique est désormais close.
« La polémique est complètement oubliée. Tout va bien. On est allé voir les gens du village, on a échangé, juste après le tournage. Le problème, c’est que tout s’est goupillé très vite », explique-t-il.
En effet, la mise en production du téléfilm a été un véritable parcours du combattant. Les projets historiques de cette ampleur exigent un financement conséquent, et Oradour, ne m’oublie pas n’a pas fait exception. Selon le chanteur, l’équipe a dû redoubler d’efforts pour réunir les moyens nécessaires. Le feu vert final étant arrivé tardivement, l’organisation du tournage s’est faite dans l’urgence, ce qui explique certains flottements dans les communications initiales.
« Ce sont des films difficiles à débloquer. On a fait plein d’efforts pour que ça se fasse, et à la dernière minute, on a eu un feu vert. Tout s’est enchaîné très vite. Mais tout le monde a été très rassuré », conclut-il.
Une attente palpable autour d’un projet à haute valeur mémorielle
Pour l’heure, TF1 n’a pas encore annoncé la date de diffusion d’Oradour, ne m’oublie pas. Toutefois, l’attente est déjà tangible, tant chez les téléspectateurs que chez ceux qui s’investissent dans la préservation de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Ce téléfilm pourrait bien devenir l’un des événements télévisuels marquants de l’année. Au-delà de la performance attendue de M. Pokora, c’est surtout le traitement d’un épisode douloureux de l’histoire française qui suscite l’intérêt. La tragédie d’Oradour-sur-Glane, par sa brutalité extrême, demeure un sujet sensible et essentiel, dont les résonances traversent encore les générations.
M. Pokora, en mêlant engagement personnel et volonté de transmission, offre au public une démarche sincère. Il rappelle que derrière les grandes dates et les chiffres terribles se cachent des vies, des familles, des destins brisés — et qu’il est de notre devoir collectif de ne pas les oublier.
Bientôt, le public pourra découvrir le résultat final de ce tournage hors norme. Un hommage, avant tout, à celles et ceux dont l’histoire s’est figée dans les ruines d’Oradour-sur-Glane, mais dont la mémoire, elle, continue de vivre.
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