Paul El Kharrat se confie : entre révélations sur les cadeaux “empoisonnés” et relations glaciales avec Jean-Luc ReichmannPaul El Kharrat évoque les trop nombreux "cadeaux empoisonnés" de Jean-Luc  Reichmann - Public

Ce mardi 22 juillet 2025, Paul El Kharrat, figure emblématique des 12 Coups de Midi, était l’invité de Jean-Pierre Foucault dans son émission Jean-Pierre Foucault et vous, diffusée sur Europe 1. L’occasion pour le jeune surdoué, révélé au grand public grâce à son parcours exceptionnel dans le célèbre jeu télévisé, de faire quelques confidences croustillantes — et parfois piquantes — sur son expérience dans le jeu, les cadeaux reçus, mais aussi sur sa relation avec l’animateur vedette Jean-Luc Reichmann.

Des voitures en pagaille… mais inutiles

Revenant sur les nombreux gains qu’il avait accumulés lors de sa participation aux 12 Coups de Midi, Paul El Kharrat n’a pas manqué d’exprimer une certaine amertume. Si les téléspectateurs imaginent souvent les vainqueurs des jeux télévisés repartir avec une vie transformée et des cadeaux de rêve, la réalité peut parfois s’avérer bien plus complexe.

« C’est un peu ce que j’appellerais des cadeaux empoisonnés, » a-t-il déclaré sans détour au micro d’Europe 1. Parmi ces présents, pas moins de six voitures, reçues au fil de ses nombreuses victoires. Un luxe sur le papier, mais un vrai casse-tête dans la réalité. « Ce n’est pas très utile dans l’immédiat d’avoir six voitures, surtout qu’après, débrouille-toi, cherche une place, et ça coûte des sous de les déplacer, » a-t-il expliqué.

Faute de mieux, Paul El Kharrat a donc été contraint de revendre les véhicules, souvent à perte. « Je n’ai pas eu trop le choix, je les ai vendues à prix coûtant voire moins cher que sur le papier à des concessionnaires, » a-t-il avoué, mettant en lumière une facette peu connue des gains dans les jeux télévisés : la complexité logistique et financière qu’ils peuvent représenter.GALA VIDEO - CV - PAUL EL KHARRAT

Jean-Luc Reichmann, une relation distendue

Si les téléspectateurs se souviennent de la complicité apparente entre Paul El Kharrat et Jean-Luc Reichmann durant les mois de diffusion, l’image qu’ils donnaient à l’écran ne reflétait visiblement pas la réalité des coulisses. Le jeune homme, désormais sociétaire des Grosses Têtes sur RTL, n’a jamais caché que ses relations avec l’animateur s’étaient dégradées.

Déjà en 2022, dans une interview accordée à Télé Star, il avait surpris en affirmant : « Pourquoi serais-je ami avec Jean-Luc Reichmann ? Cela fait près d’un an qu’on ne s’adresse plus la parole pour toutes sortes de raisons que je ne dévoilerai pas. Je n’ai pas de contacts, ni directs, ni privilégiés, avec cet homme. »

Un silence qui dure, donc, et que Paul El Kharrat n’a pas cherché à dissiper au fil des années. Interrogé par Jean-Pierre Foucault à ce sujet, il a répondu avec subtilité, sans attaquer frontalement l’animateur, mais en soulignant la distance persistante entre eux.

« Jean-Luc Reichmann, est-ce qu’il est comme on l’imagine ? », l’a interrogé Foucault, non sans un brin de provocation. Paul, visiblement prudent, a éludé sans pour autant masquer le fond de sa pensée : « Vous êtes animateur-présentateur donc vous le connaissez depuis un moment, je pense. En tout cas, dans le cadre du jeu, on a passé certains instants en dehors des plateaux, mais bien trop rares pour que je puisse avoir une idée totale de la personne. »

Un animateur apprécié… à l’écran"Quel scandale !", Jean-Luc Reichmann heurté à tout jamais par cette  barbarie qui n'a que trop duré - Public

Malgré cette distance personnelle, Paul El Kharrat a tenu à rappeler les qualités professionnelles de Jean-Luc Reichmann. Pas question pour lui de remettre en cause le talent d’animateur de celui qui l’a accompagné durant son parcours télévisuel.

« Dans le cadre de la télévision, c’est un animateur qui met à l’aise, qui est fort sympathique, qui rigole, qui est de bonne humeur. Je pense que c’est aussi ça qui fait sa renommée et le succès de l’émission aussi, évidemment, » a-t-il affirmé, presque avec bienveillance.

Un avis nuancé qui témoigne d’un certain recul. Paul El Kharrat, bien qu’ayant vécu une expérience télévisuelle forte, semble aujourd’hui vouloir mettre de la distance entre lui et l’univers du divertissement pur, en adoptant une posture plus analytique, parfois même critique.

Un candidat à part

Paul El Kharrat n’est pas un candidat comme les autres. Diagnostiqué autiste Asperger, il s’est imposé par son intelligence hors normes et son aisance face aux questions les plus redoutables. Son parcours dans Les 12 Coups de Midi a marqué les esprits : plus de cinq mois de présence, des dizaines de milliers d’euros gagnés, et une popularité immédiate.

Mais au-delà de la performance, c’est un personnage authentique qui a su séduire, parfois déranger, mais surtout marquer durablement les téléspectateurs. Depuis, il a trouvé sa place dans le paysage médiatique français, notamment au sein de l’émission Les Grosses Têtes, où il partage l’antenne avec Laurent Ruquier et d’autres figures du PAF.Paul El Kharrat évoque les trop nombreux "cadeaux empoisonnés" de Jean-Luc  Reichmann - Public

Un retour en grâce médiatique

Son passage sur Europe 1 montre que Paul El Kharrat reste une voix singulière et écoutée dans le monde des médias. Ses interventions sont rares mais toujours attendues. Sans langue de bois, mais avec une certaine élégance dans la critique, il parvient à dire ce qu’il pense sans verser dans le règlement de comptes stérile.

Cette interview aura permis de rappeler que, derrière les lumières des plateaux, les paillettes et les sourires télévisés, se cachent des réalités humaines plus nuancées. Paul El Kharrat, en homme lucide et entier, n’a pas peur d’en parler — et c’est sans doute ce qui fait de lui un personnage à part dans l’univers du petit écran.

Conclusion :

À travers ses confidences sur ses gains, ses relations tendues avec Jean-Luc Reichmann, et son regard lucide sur le monde de la télévision, Paul El Kharrat confirme qu’il n’est pas seulement un ancien champion de quiz, mais une voix à part dans le paysage audiovisuel français. Entre admiration professionnelle et distance personnelle, il dresse un portrait nuancé de son passage dans Les 12 Coups de Midi et de l’homme qui en est l’animateur phare. Un témoignage sincère, qui interroge sur ce que la télévision donne à voir… et ce qu’elle préfère taire.