Lola Solia : De la Star Academy à Playboy, l’itinéraire inattendu d’une artiste en pleine métamorphose

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Depuis la fin de la dernière saison de la Star Academy, les anciens pensionnaires du château de Dammarie-les-Lys poursuivent chacun leur chemin, certains avec éclat, d’autres avec plus de discrétion. Parmi eux, Lola Solia, que l’on n’attendait peut-être pas là où elle est aujourd’hui, fait parler d’elle de manière singulière. La jeune artiste, révélée brièvement sur le plateau de TF1, crée la surprise en apparaissant en couverture du magazine Playboy pour son édition printemps-été 2025. Un virage inattendu, audacieux et assumé, qui marque une nouvelle étape dans sa carrière artistique.

Une entrée remarquée… et une sortie rapide

Souvenez-vous. À la rentrée de septembre 2023, alors que le retour de la Star Academy bat son plein, Lola Solia est la première candidate officiellement présentée au grand public, lors de l’émission Quotidien. Charismatique, avec une allure singulière et une coupe blonde peroxydée, la jeune femme intrigue dès les premières secondes. Pourtant, l’expérience au château ne sera pas à la hauteur de ses espérances.

Critiquée par Cécile Chaduteau, la professeure d’expression scénique, qui lui reproche son manque de naturel et un style jugé trop superficiel, Lola peine à trouver sa place dans l’aventure. Après seulement deux semaines, elle est éliminée de la compétition, sans avoir pu réellement démontrer toute l’étendue de ses talents. Un départ précipité, mais qui, loin de marquer la fin de son parcours artistique, semble aujourd’hui n’avoir été qu’un tremplin vers une redéfinition totale de son image.

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Une métamorphose artistique et médiatique

Loin de se laisser abattre par cette élimination précoce, Lola Solia poursuit son chemin avec détermination. Si elle n’a pas renoncé à la musique, la jeune femme a fait le choix de l’explorer à sa manière, en dehors des formats classiques. Elle sort ainsi un premier EP intitulé Playgirl, qui pose les bases d’un univers sensuel, personnel et affirmé. Un titre qui, déjà, annonçait sa volonté de jouer avec les symboles, les genres et les représentations.

C’est donc en toute logique qu’elle accepte la proposition de Playboy, revue en pleine mutation, qui cherche à valoriser des voix artistiques féminines nouvelles et singulières. La couverture du magazine, sur laquelle Lola apparaît dans un total look crème, sensuelle et puissante, incarne parfaitement cette volonté de se réapproprier son image. Sa coupe courte, son regard franc et son attitude déterminée affirment une féminité libérée des stéréotypes.

Une démarche assumée, entre provocation et affirmation

Ce choix de poser pour Playboy peut étonner. Mais pour Lola Solia, c’est un acte artistique avant tout. Un moyen de reprendre le contrôle de sa narration, de faire entendre sa voix et de se montrer telle qu’elle souhaite être perçue. À l’instar d’artistes comme Miley Cyrus, qui ont su utiliser les médias pour se réinventer et briser les cases dans lesquelles on tentait de les enfermer, Lola s’empare de ce nouveau rôle avec intelligence et stratégie.

Playboy ne s’y trompe pas. Dans son éditorial, la revue rend hommage à la complexité et à la richesse du parcours de la chanteuse : « Bienvenue à Lola Solia, une chanteuse à la voix douce et mutine, une danseuse professionnelle monstrueuse, mais aussi une jeune femme avec une histoire rare et passionnante », peut-on lire. Et d’ajouter : « Elle a déjà réussi à remodeler toute seule son image (la preuve !), à la Miley Cyrus, pour devenir demain, peut-être, la Tate McRae, en plus intellectuelle et raffinée, hexagonale ! »

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Une artiste à suivre de près

Ce parallèle flatteur avec deux icônes pop américaines n’est pas anodin. Il souligne à quel point Lola Solia incarne une nouvelle génération d’artistes françaises, décomplexées, multidisciplinaires, capables de jongler entre chant, danse, mode et performance. Loin des carcans traditionnels, elle construit une identité artistique fluide, contemporaine et résolument tournée vers l’expérimentation.

Derrière les projecteurs de la Star Academy, Lola n’était peut-être pas au bon endroit pour s’épanouir. Mais aujourd’hui, elle semble avoir trouvé son terrain d’expression. En mêlant musique, image et narration personnelle, elle s’inscrit dans une lignée d’artistes qui font de leur propre transformation le cœur même de leur œuvre.

Un futur à écrire

Quelles seront les prochaines étapes pour Lola Solia ? Un album complet ? Une tournée ? De nouvelles collaborations artistiques, peut-être dans la mode ou le cinéma ? Rien n’est encore certain, si ce n’est que l’ancienne académicienne n’a pas dit son dernier mot. Bien au contraire, elle semble désormais plus libre que jamais d’inventer sa propre histoire, loin des cases imposées.

En apparaissant en une de Playboy, Lola Solia ne cherche pas simplement à faire le buzz. Elle signe une déclaration d’indépendance artistique, un manifeste visuel et sonore d’une artiste en pleine éclosion. Et dans un paysage culturel qui valorise de plus en plus l’authenticité, l’audace et la multiplicité des voix, nul doute qu’elle y trouvera sa place.