Dans Koh-Lanta, il est de coutume de perdre quelques kilos au courant de l’aventure. Mais comment appréhender cette expérience ? Selon les confidences de certains anciens candidats, il existe plusieurs techniques bien différentes.

À chaque nouvelle édition de Koh-Lanta, un grand nombre de concurrents arrivant loin dans l’aventure, est forcé de constater qu’il repart avec des kilos en moins. Et pas qu’un peu. Récemment, c’est Mohamed, de Koh-Lanta, La Revanche des 4 Terres, qui se délestait de près de 12 kilos. En 2024, Gustin rejoignait le top record des pertes de poids, avec près que 15 en moins au compteur. Cette impressionnante perte de poids rappelle celle de David, candidat de la précédente saison en mai 2024, qui confirmait avoir perdu 22 kilos, passant de 104 à 82 kilos. Si ces pertes de poids paraissent plutôt évidentes en raison du contexte du jeu, c’est l’avant qui est moins connu. En effet, comment se préparer à une telle épreuve ? Existe-t-il une alimentation ou une routine sportive préconisées ? Doit-on prendre du poids avant de participer à Koh-Lanta ? Quelques anciens candidats ont donné des éléments de réponses à ces questions.

Notamment Clémence Castel. Seule et unique double-gagnante de Koh-Lanta, elle a toujours beaucoup travaillé pour être la mieux préparée le jour du grand départ. Celle qui partage sa vie avec sa compagne Marie Vallognes – et qui a donné naissance à leur premier bébé ensemble, une adorable fillette prénommée Colette et qui a pointé le bout de son nez avec un mois d’avance – sait à quel point la préparation en amont d’une telle aventure est déterminante. Aussi maman de deux garçons, Louis et Marin, nés en 2010 et 2014 de ses amours passées avec son ex-mari Mathieu Johann, révélé dans la Star Academy 4, Clémence Castel a évoqué ce sujet avec nos confrères du Journal des Femmes. “Moi je pense que c’est primordial d’avoir une préparation avant, et une préparation spécifique, a-t-elle souligné. Parce que pour réussir dans Koh-Lanta il faut tenir sur la longueur sans manger, mais il faut aussi gagner des épreuves variées. Dans tous les cas, c’est aussi là qu’on voit la motivation. Quelqu’un qui prendrait ça à la légère, ça dénote d’un manque de motivation, car ça veut dire qu’on ne met pas toutes les chances de son côté pour aller le plus loin possible.”

Au niveau de sa préparation sportive, Clémence Castel a misé sur le running. Mais pas seulement. “À titre personnel je vais courir très régulièrement, mais j’ai rajouté du renforcement musculaire et du gainage, mais aussi de la natation, et de l’apnée. L’équilibre par exemple, je l’ai travaillé avec une slackline, mais moins, et ça m’a un peu fait défaut.” Une préparation qu’elle a “toujours commencé 4 mois avant“. “Et ça permet d’éviter aussi un complexe d’infériorité au départ. Si on sait qu’on a fait ce qu’il faut en amont, on est plus en confiance. Après, clairement, c’est chronophage. Il faut aménager du temps quotidiennement en plus du travail, des enfants et du reste”, a-t-elle confié. Et sa préparation concerne aussi le mental. Pour le 3e Koh Lanta c’est en effet un volet qu’elle a ajouté. Affirmant : “Et c’est là que j’ai découvert la méditation, que je pratique encore beaucoup aujourd’hui. Ça permet de se recentrer, d’avoir les idées plus claires, de ne pas céder au stress. Et sur les épreuves statiques très longues, c’est sans doute ça qui me permet de tenir la minute de plus, celle qui me fait gagner. Et pour mieux gérer d’autres facteurs comme la faim sur Koh-Lanta par exemple, ça aide aussi.” À noter que la méditation est une pratique vivement recommandée. Celle-ci a de multiples bienfaits. Et les résultats se sont font sentir assez rapidement.

Avant Koh-Lanta, certains aventuriers choisissent de prendre du poids
Si Clémence Castel mise sur une technique pour mieux gérer la faim, d’autres n’oublient pas de faire des réserves avant de perdre quelques kilos. Ainsi, en 2024, une aventurière qui s’est démarquée dans Les chasseurs d’immunité, avait fait part de sa préparation. Émilie avait avoué avoir pris du poids pour maximiser ses chances de survie. “Personnellement, je ne sais pas si c’est une stratégie à adopter ou pas, s’il faut se priver ou pas, avant de partir, s’il faut rester avec nos habitudes alimentaires, ou s’il faut prendre du poids“, a-t-elle souligné. Puis précisant : “Je ne sais pas si j’ai opté pour la bonne chose, mais j’ai préféré prendre du poids. J’ai préféré prendre à peu près […] quatre [à] cinq kilos.” Et si perdre du poids peut être compliqué, en prendre n’est pas non plus tâche facile parfois. Comme elle l’a fait savoir : “Ce n’est pas évident pour une fille de prendre du poids et de s’accepter.” Mais selon elle, il était important “d’avoir des réserves sachant que, d’entrée, il n’y a jamais de riz“. “Est-ce que c’était la bonne stratégie ou pas ? Je ne sais pas, mais moi, ça m’a convenu. Chaque corps est différent donc je ne sais pas s’il y a une méthode meilleure qu’une autre“, a-t-elle conclu.