Faustine Bollaert : quand la célébrité vire au cauchemar — confidences glaçantes d’une animatrice adorée du publicUn cercueil biplace", Faustine Bollaert victime d'un fan complètement fou -  Public

Être une personnalité publique, c’est souvent être sous le feu des projecteurs, adulée, admirée, parfois même idéalisée. Mais derrière la lumière, il y a aussi l’ombre. Faustine Bollaert, l’animatrice bienveillante et solaire de Ça commence aujourd’hui, en a fait l’amère expérience. Invitée sur RTL dans l’émission On refait la télé animée par Éric Dussart et Jade, elle s’est confiée sur les dérives parfois terrifiantes de la notoriété. Des fans trop zélés, des lettres inquiétantes, des propositions morbides… et même une obsession inattendue pour ses pieds. Retour sur un témoignage à la fois sidérant et révélateur des excès que peut engendrer la célébrité.


Des admirateurs pas comme les autres

Faustine Bollaert a toujours su entretenir une relation chaleureuse avec son public. Son empathie, sa douceur et sa sincérité lui valent l’affection de millions de téléspectateurs. Mais comme elle le confie avec humour, tout le monde n’exprime pas son admiration de manière saine.
« J’ai eu plusieurs fois un peu des tarés, j’avoue », raconte-t-elle sur RTL, mi-amusée, mi-incrédule. Et pour cause : certaines de ses expériences frôlent la folie pure.

Parmi les nombreuses lettres qu’elle reçoit, certaines ont rapidement dépassé la simple marque d’affection. L’animatrice explique avoir été harcelée pendant une période par un homme qui lui envoyait un volume impressionnant de courriers. Si au départ ces envois pouvaient sembler anodins, un courrier en particulier a fait basculer la situation dans l’horreur.


Le jour où tout a basculé

Faustine Bollaert se souvient très précisément de ce moment glaçant. Un jour, elle reçoit un mystérieux dossier envoyé par cet admirateur insistant. Rien à voir avec un simple mot d’encouragement ou une déclaration d’amour naïve : il s’agissait d’un projet minutieusement élaboré, digne d’un scénario de film d’angoisse.
« Il avait dessiné, il avait budgété tout, il faisait comme un espèce d’audit du matériel radio… et en fait, il voulait m’installer dans sa cave ! », révèle-t-elle avec un sourire un peu crispé.

L’homme affirmait qu’elle ne serait pas traumatisée, puisqu’elle pourrait continuer à exercer son métier d’animatrice… depuis cette cave. Le tout se terminait par une proposition aussi absurde qu’horrifiante : un cercueil biplace spécialement conçu pour qu’ils puissent “reposer ensemble”. Un scénario macabre, presque inimaginable, qui a profondément marqué la présentatrice.


L’humour comme bouclier

Face à de telles histoires, beaucoup auraient été terrifiés. Mais Faustine Bollaert, fidèle à sa personnalité lumineuse, choisit de garder son sens de l’humour. Éric Dussart, présent en studio, ne manque pas de relever la dimension surréaliste de la situation : « Ce fan pourrait être un très bon invité pour votre émission ! » plaisante-t-il.

L’animatrice rebondit avec légèreté, consciente qu’il vaut mieux en rire aujourd’hui, même si sur le moment, ces épisodes ont été « vraiment effrayants ». Derrière son sourire, on devine pourtant la part d’angoisse que ces situations ont pu engendrer. Être une figure publique, c’est aussi apprendre à composer avec une proximité que certains fans confondent avec de l’intimité.

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Des roses noires et des suivis inquiétants

Comme si cette première histoire ne suffisait pas, Faustine Bollaert a aussi raconté d’autres épisodes glaçants. Pendant un temps, elle a reçu des roses noires tous les jours. Un geste apparemment romantique, mais qui, répété avec insistance, devient vite angoissant. À cela s’ajoutent des photomontages obscènes et même des situations où elle a été suivie dans la rue.

Ces épisodes rappellent à quel point la frontière entre admiration et obsession peut être ténue. Ce que certains appellent « fanatisme » peut rapidement tourner à la fascination malsaine. Et dans le cas de Faustine Bollaert, ces attentions morbides ont de quoi faire frémir.


Les pieds de Faustine, nouvelle obsession des internautes

Mais la série de révélations ne s’arrête pas là. Après les cercueils et les roses noires, Faustine Bollaert a également évoqué un autre type d’attention pour le moins inattendue. Depuis quelque temps, elle reçoit quotidiennement des messages et des demandes étonnantes : « On me demande des photos de pieds tous les jours ! » confie-t-elle, amusée mais aussi un peu dépassée.

Certains internautes, manifestement fascinés par cette partie de son anatomie, la remercient même pour ses “pieds extraordinaires”. Ils guettent la moindre apparition télévisée, capturent des images, commentent ses chaussures, ses postures… Bref, une véritable surveillance de la tête aux pieds.

Toujours dans la dérision, Éric Dussart a conclu cette séquence avec humour : « Vous êtes le pied préféré des Français ! » Une formule qui a fait rire le plateau, et que Faustine a accueillie avec son habituel détachement.


Entre admiration et déraison : les dérives de la notoriété

Le témoignage de Faustine Bollaert illustre parfaitement les contradictions de la célébrité moderne. Les réseaux sociaux, l’accessibilité permanente des personnalités et la proximité émotionnelle que créent certaines émissions renforcent le sentiment, chez certains fans, d’entretenir une relation personnelle avec leur idole.

Mais quand l’admiration devient obsession, la frontière avec le harcèlement s’efface. Les stars deviennent alors les victimes d’une adoration déformée, où le fantasme prend le pas sur la réalité.

Faustine Bollaert, pourtant l’une des figures les plus bienveillantes du paysage audiovisuel français, n’échappe pas à cette dérive. Et si elle choisit d’en rire aujourd’hui, c’est sans doute parce qu’elle a appris à prendre du recul, à se protéger, et à ne pas laisser ces excès ternir sa relation avec le public.


Une force tranquille face à la folie du monde

À travers ces anecdotes, on retrouve tout ce qui fait la singularité de Faustine Bollaert : son humour, sa bienveillance, et surtout sa capacité à rester authentique malgré la pression médiatique.
Son récit rappelle aussi l’importance de parler du harcèlement, même quand il prend des formes absurdes ou inattendues. Car derrière chaque message déplacé ou geste inquiétant, il y a une frontière franchie, une intimité violée.

Aujourd’hui, Faustine continue d’exercer son métier avec la même passion. Dans Ça commence aujourd’hui, elle tend chaque jour le micro à ceux qui ont besoin de raconter leur histoire, de partager une émotion, de se sentir entendus. Ironie du sort : elle qui écoute les autres, se retrouve parfois au cœur d’histoires qu’elle n’aurait jamais imaginées vivre elle-même.

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En conclusion

L’histoire de Faustine Bollaert, à la fois drôle, glaçante et surréaliste, met en lumière un phénomène bien réel : celui de la fascination excessive pour les figures publiques.
Derrière les sourires et la bienveillance télévisuelle se cachent parfois des épisodes d’angoisse, que seules la dérision et la résilience permettent d’affronter.

Faustine Bollaert, avec son humour et sa pudeur, prouve une fois de plus qu’elle sait garder la tête froide — même quand certains voudraient partager… son cercueil.