Zaz se confie sur la perte de son père et son nouvel album « Sains et saufs »

Ce dimanche 28 septembre, les auditeurs de RFM auront la chance d’écouter Zaz dans une interview exclusive avec Bernard Montiel, dans son émission Une heure avec. À l’occasion de la sortie récente de son nouvel album Sains et saufs, la chanteuse de 45 ans a accepté de se livrer avec sincérité sur des aspects intimes de sa vie, allant de sa vision du couple à la perte douloureuse de son père, alcoolique, il y a deux ans.

Avant la diffusion complète de l’entretien, le magazine Gala a eu l’opportunité de dévoiler en avant-première un extrait poignant, dans lequel Zaz revient sur un épisode de sa vie qu’elle n’aborde pas facilement : la disparition de son père et la manière dont elle a choisi de transformer ce deuil en musique.

Une artiste qui se raconte

Zaz n’a jamais été du genre à se cacher derrière ses chansons. Avec son nouvel opus, Sains et saufs, sorti le 19 septembre, elle explore des thèmes universels, allant de l’amour à la perte, en passant par la résilience et la reconstruction. Dans cette interview, elle parle de sa vie amoureuse et de sa conception d’un couple durable. « Je suis avec mon époux depuis longtemps et nous partageons une relation solide », confie-t-elle. Mais c’est surtout sur la thématique du deuil que son discours devient profondément émouvant.

Elle évoque la mort de son père survenue il y a deux ans, un événement qui l’a profondément marquée. Sa relation avec lui était complexe, en grande partie à cause de son addiction à l’alcool. Pour Zaz, transformer ce vécu douloureux en création artistique a été un moyen de trouver une forme de réconfort et d’expression : « J’ai décidé d’aborder cette mort en musique, notamment dans mon titre Je Pardonne », explique-t-elle. Cette chanson, tout en douceur et en émotion, retranscrit les sentiments universels liés à la perte d’un proche et invite chacun à se reconnaître dans son histoire personnelle.

Le temps qui file et les souvenirs qui restent

La chanteuse s’est également confiée sur la perception du temps après un deuil. Avec émotion, elle décrit la contradiction entre l’impression que ces deux années se sont écoulées en un éclair et le sentiment qu’il s’agit d’un passé lointain : « Et en même temps, il s’est passé tellement de choses… J’ai l’impression que c’était il y a dix mille ans ». Ces mots traduisent une réalité que beaucoup reconnaîtront : celle d’un temps qui semble à la fois trop rapide et trop long lorsqu’un être cher disparaît.

Zaz explique que la manière dont chacun vit la mort d’un proche est unique. « Quand quelqu’un qui est proche de nous meurt, sans notre propre famille, et puis après les gens autour aussi, les amis, les connaissances… On n’a pas du tout le même rapport à la personne qui est morte. Pourtant, des fois on peut avoir vécu ensemble, mais ça n’est pas du tout la même histoire », confie-t-elle. Ces paroles révèlent toute la complexité des relations familiales et la diversité des perceptions face au décès d’un proche.

Une vision différente de son père

L’une des réflexions les plus fortes de l’interview concerne la manière dont Zaz perçoit son père par rapport aux souvenirs des autres. Elle raconte que certains anecdotes ou récits de proches sur son père lui donnent l’impression de parler d’une autre personne : « Les gens te racontent des histoires, tu te dis : ‘Mais on parle de la même personne ?’ ». Ce décalage entre les perceptions souligne à quel point chaque relation est singulière, même avec un membre de la famille.

Pour Zaz, cette expérience a été particulièrement riche sur le plan émotionnel et créatif. Elle confie que ses chansons, et en particulier Je Pardonne, sont conçues pour que chacun puisse y retrouver quelque chose de sa propre expérience : « La manière dont elle est écrite, on peut tous se retrouver dedans, de manière différente ». La musique devient ainsi un miroir des émotions, capable de transcender les vécus personnels et de toucher un public plus large.

La musique comme exutoire

Depuis ses débuts, Zaz a toujours utilisé la musique comme un exutoire, un moyen de partager ses émotions les plus intimes tout en créant des liens avec ses auditeurs. Dans Sains et saufs, elle explore non seulement les thèmes de l’amour et du couple, mais aussi la force intérieure nécessaire pour surmonter les épreuves et accepter les blessures du passé. La perte de son père, en particulier, apparaît comme un point central de l’album, offrant un regard à la fois honnête et sensible sur la complexité des relations familiales.

En évoquant les derniers moments partagés avec son père, Zaz souligne la dimension universelle de ces expériences. Elle décrit les souvenirs des instants passés ensemble, des derniers gestes et des dernières paroles, et comment ceux-ci continuent de résonner en elle à travers sa musique. Chaque auditeur peut ainsi ressentir cette émotion, qu’il ait vécu un deuil similaire ou qu’il se projette simplement dans l’expérience de l’artiste.

Un témoignage bouleversant et humain

L’entretien diffusé sur RFM promet donc d’être un moment fort, offrant un portrait intime et authentique de Zaz, loin des paillettes et de la médiatisation. Elle y parle de son couple, de ses choix artistiques et de son parcours émotionnel, tout en laissant transparaître sa sensibilité et sa profondeur humaine. La diffusion complète de l’interview ce dimanche 28 septembre, dès 11h, dans l’émission Une heure avec…, sera l’occasion pour les auditeurs de découvrir une facette plus personnelle de la chanteuse.

Zaz, en abordant la perte de son père avec tant de sincérité, rappelle que la musique peut servir de pont entre la douleur individuelle et l’expérience collective. Son album Sains et saufs devient ainsi bien plus qu’un simple recueil de chansons : il est le reflet d’une vie, de ses joies et de ses blessures, et offre un message universel de résilience et de pardon.

En résumé

Avec Sains et saufs, Zaz confirme sa capacité à transformer ses émotions les plus intimes en art universel. Elle y explore l’amour, le couple, et surtout le deuil, en évoquant la disparition de son père alcoolique. Son approche sincère et réfléchie offre aux auditeurs une occasion rare de plonger dans l’intimité d’une artiste qui n’a jamais hésité à partager son humanité. Entre souvenirs, réflexions sur le temps qui passe et création musicale, Zaz invite chacun à se reconnaître dans son parcours, et à comprendre que derrière chaque chanson se cache une histoire profondément personnelle, mais aussi universelle.

L’entretien complet avec Bernard Montiel, ce dimanche sur RFM, sera une plongée émotive dans l’univers de Zaz, entre confidences et chansons, pour ceux qui souhaitent entendre une voix sincère parler de la vie, de la mort et de l’amour.