Il y a eu un j’ai été très protégé et d’un seul coup bou et c’est arrivé et ça il faut avoir les épaules, il faut être prêt. Et moi comme j’ai racé un peu comme Noémie, un peu animal comme ça, je et je suis À 41 ans, Laura Smet admet enfin ce que nous soupçonnons depuis des années. Derrière le silence, il y avait la blessure.

 Pendant longtemps, elle s’est observant à distance les hommages, les procès, les sourires figés sur les tapis rouges. Mais aujourd’hui, la fille de Johnny et de Nathalie B ose enfin mettre des mots sur ce que la France entière pressentait. Le deuil n’a jamais été paisible et la vérité soigneusement étouffée n’était pas celle qu’on voulait nous faire croire.

 Depuis la disparition de Johnny, Laura apporté le poids d’un héritage qu’elle n’a jamais choisi, celui d’un père devenu mythe, d’une famille déchirée et d’une belle-mère devenue symbole d’un pouvoir silencieux. Pendant sept an temp ans, elle a vu son nom associé à la colère, à la jalousie, à la rancune. Mais derrière ses étiquettes se cachaient simplement une fille qui n’avait pas eu le droit de dire adieu.

 Aujourd’hui, elle parle pas pour régler des comptes, mais pour se libérer, pour raconter enfin ce que c’est que d’être la fille d’un roi qu’on a perdu deux fois. Une première dans la mort, une seconde dans l’oubli imposé. Voici son histoire. Laurasmet née à Paris en novembre 1942 de l’union fulgurante entre Natalie B et Johnny Hiday.

 deux icônes deux mondes et au milieu une enfant que la lumière aveugle dès le premier cri. Très tôt, elle comprend que dans cette famille tout se raconte sous les projecteurs. Le rock d’un côté, le cinéma de l’autre et elle oscillant entre les tournées électriques de son père et les plateaux feutrés de sa mère.

 Quand ses parents se séparent, Laura n’a que trois ans. Johnny part, Nathalie reste et le vide s’installe. L’absence du père devient une ombre persistante. À l’école, on la voit pas comme une élève, mais comme la fille d’eux. Cette étiquette, elle l’apportera longtemps, trop longtemps. Pourtant, à travers cette blessure n’est le désir de se prouver par elle-même.

 Au début des années 2000, elle explose à l’écran dans les corps impatient un premier rôle qui lui vaut une nomination au César. La presse parle d’un miracle discret d’une vraie actrice. Mais derrière les sourires, Laura reste fragile, hanté par la même question : “Comment être soi quand son nom appartient déjà à la légende ? Sa carrière avance, ses choix s’affirment, mais la figure du père reste omniprésente.

 Chaque film, chaque interview ramène à lui Johnny. Un lien d’amour et de distance, fait de silence, de malentendu et d’une tendresse que rien ne peut effacer. Et puis un jour, il revient, fatigué, vieilli, plus doux, Johnny tend la main à sa fille. Laura y croit. C’est à ce moment-là que tout commence.

 Dans les années 2010, Laura Smet a commencé à reprendre une vie normale au côté de son père. Après des années de distance, le lien se retisse peu à peu. Un déjeuner, un tournage, une chanson. Johnny, fatigué mais apaisé, veut rassembler. Il lui parle de projets, de scène, de sa maison de Marns la coquette où tout semble enfin possible.

 À cette époque, Latitia Alidet, son épouse se présente comme un pont entre eux. Douce, attentive, elle appelle Laura, ma fille de cœur. Laura, de son côté, veut y croire. Elle parle de famille recomposée, de paix retrouvée, d’un amour qu’on peut encore sauver. Sur les photos, les sourires paraissent sincères, mais sous la surface, quelque chose se fissure.

 Peu à peu, Laura sent que son père lui échappe à nouveau, non pas à cause de la maladie, mais d’un entourage opaque qui filtre les appels, décide des visites, oriente les choix. Chaque décision, même intime, passe désormais par Latitia. L’espace du cœur devient espace du contrôle. Les invitations se raréfient, les repas se vident.

 Latitia garde son calme public, cette maîtrise impeccable qui séduit les médias. Mais entre les deux femmes, le froid s’installe. Laura ne comprend plus ce qui se joue autour de son père. L’amour filial devient soupçon. La confiance se transforme en prudence. Quand Johnny tombe malade, Laura tente d’être là. Mais les portes se ferment, les rendez-vous se repoussent, les messages restent sans réponse.

 Ce n’est pas la haine, c’est l’exclusion polie, celle qui fait plus mal encore. Et lorsque la mort arrive, le choc est double. Non seulement elle perd son père, mais elle découvre quelques semaines plus tard un testament californien qu’elle ne reconnaît pas. Un un texte froid signé d’une main qu’elle ne retrouve plus. C’est là que le silence devient guerre.

Le décembre, Johnny Alidé meurt à Marns la coquette. La France pleure son idole, mais pour Laura, c’est un père qu’on lui arrache. Quelques semaines plus tard, elle découvre un document froid rédigé en Californie. Tout l’héritage revient à Latitia et à leurs deux filles, Jade et Joy.

 David et elle n’y sont même pas mentionnés. Pas un mot, pas un souvenir. Le choc est total. Très vite, le drame intime devient affaire d’état. La presse s’empare du testament. Les talkshow se multiplient. Johnny ateille vraiment déshériter ses enfants. En quelques jours, la douleur de Laura se transforme en débat national.

 Les photos de Latitia en veuve courageuse envahissent les couvertures tandis que Laura et David deviennent les enfants rebelles. La France se divise. D’un côté ceux qui défendent la veuve, de l’autre ceux qui crient à la manipulation. En février 2018, Laura saisit la justice française. Elle invoque la loi du sang. Un père ne peut pas déshériter ses enfants.

 La bataille s’ouvre à Nanterre. Les avocats plaident, les médias s’enflamment, les amis du chanteur prennent position. Jean-Marie Perrier, Pascal Obispo, Eddie Mitchell, tous évoquent un Johnny affaibli, isolé, coupé de ses proches dans ces derniers mois. Ces témoignages renforcent la tèse d’une emprise. Mais pour Laura, ce Vacar médiatique devient une nouvelle prison.

 On la scrute, on l’interprète. Chaque geste est suspect, chaque silence accusateur, les rôles qu’elle devaient tourner disparaissent. Les producteurs redoutent la polémique. Sur les réseaux, elle est tour à tour victime et coupable. “On m’a volé le deuil”, confiera-t-elle plus tard. En 2020, après 2 ans de procédure, un accord est signé.

 Officiellement, la paix. En réalité, un cesser le feu. Latitia conserve les biens, les droits d’auteur et le contrôle de l’image du chanteur. Laura obtient quelques souvenirs, la chanson Laura que son père lui avait dédié et une somme symbolique, mais aucune réconciliation. Les médias parlent de fin du conflit. Pourtant, la guerre morale continue.

 À chaque hommage public, les absences sont commentées. Les gestes disséqués. L’image de Johnny reste entre les mains de Latitia. Devenue la gardienne officielle du mythe, Laura, elle disparaît peu à peu. Son chagrin n’intéresse plus. Ces années d’ombre laissent une cicatrice profonde, celle d’une fille qu’on a dépossédé non seulement d’un héritage, mais d’un adieu.

 Pour la France, le recœur reste éternel. Pour Laura, il s’est éteint deux fois dans la mort puis dans le silence. L’été 2020 signe la fin officiel du procès, mais pas celle du conflit. Le clan Alidé n’existe plus. Latitia garde les maisons, les droits, l’image. Laura reçoit la chanson Laura, quelques souvenirs et une paix qui n’en est pas une.

 Les caméras s’éloignent mais la fracture demeure. Les mois suivants, le silence s’installe. Laura se retire du monde médiatique entre Paris et le Pays-Basque. Elle veut redevenir invisible mais chaque hommage à Johnny la ramène malgré elle sous les projecteurs. À chaque anniversaire les unes reviennent. Pourquoi Laura n’est-elle pas là ? L’absence devient faute, le silence devient provocation.

Le deuil ne lui appartient plus. En 2020 et 1, Latitia multiplie les projets : exposition, coffrets, concert, hommage. Johnny devient une marque, un mythe sous contrôle. Laura observe impuissante son père qu’elle voulait préserver est devenu un produit et par la cause de confidentialité de 2020, elle n’a plus le droit de parler.

 Puis vient 2022, une lettre privée écrite par Laura à Latitia fuit dans la presse. Quelques lignes intimes tordues en confession publique. Les magazines s’en emparent, la guerre reprend. Pour Laura, c’est une humiliation de plus. Son silence désormais n’est plus choix mais refuge. Autour d’elle, les soutiens se fissurent. Pascal Obispo, ami de Johnny, parle d’un rockur isolé sous influence.

 Les mots ravivent la polémique. Latitia répond à demi mot. La presse jubile, tout redevient spectacle. Les clans, les titres, les photos. Laura se tait. Mais dans ce mutisme, elle s’effondre. Les rôles disparaissent. Les producteurs fuient. On la juge trop marquée. Même ses joies familiales deviennent suspectes.

 Le scandale colle à sa peau comme un parfum qu’on ne peut laver. En 2023, Latitia relance le récit. Dans une interview, elle déplore que David et Laura ne prennent plus de nouvelles de leur sœur. Les mots sont doux mais l’effet brutal. Les unes s’enchaînent, la main tendue de Latitia rejetée. Quelques mois plus tard, une photo fait le tour du pays.

 David et Latitia souriant à l’anniversaire de Joy. Laura n’y est pas. Son absence devient un sujet national. Certains parlent de rancune, d’autres fierté. En vérité, elle a simplement choisi la distance. L’automne 2024 marque un autre tournant. David, invité à la télévision, parle du pardon. Il ne faut pas vivre avec des rancunes. La France applaudit.

 Les caméras guettent la réaction de Laura. Pas un mot. Son silence n’est plus défense mais frontière. En secret, elle écrit des souvenirs, des douleurs, des phrases qu’elle n’a jamais pu dire de ses pages né un film. La dernière lettre, une œuvre sur la mémoire, le manque et la parole perdue. Quand la presse découvre le projet, le scandale renur Smet règle ses comptes.

 Les avocats de Latitia évoquent la clause de 2020. Les chaînes de télévision reprennent les images des funérailles. Mais cette fois, Laura ne fuit pas. Elle avance. Après 7 ans d’ombre, elle reprend le contrôle de son récit. Le tournage débute en maison isolée sans luxe ni tapage. Pas un nom, pas un cri, seulement la lumière, une fenêtre, une voix.

 Le film raconte une fille qui retrouve une lettre jamais lue de son père. Tout est fiction et pourtant tout est vrai. Lorsque les premières images paraissent, les journaux écrivent “Pour la première fois, elle semble respirer. La guerre s’est éteinte d’elle-même. Le scandale n’a plus d’emprise. Dans le vacarme des années passées, Laura a trouvé ce que personne ne lui avait laissé.

 le droit d’exister sans s’expliquer. L’année 2025 marque un tournant. Après 8 ans d’une guerre qui a consumé tout un clan, il ne reste plus que des silences. Les micros se sont tu, les caméras se sont lassées, les journalistes ont trouvé d’autres tragédies à commenter. Et dans ce vide médiatique, Laura SM réapparaît non plus comme un nom de scandale, mais comme une femme apaisée.

 Elle vit à présent entre la France et le Portugal, loin des plateaux, loin de Paris. Son visage, plus calme, n’a plus la dureté des photos de 2018. Elle a cessé de fuir la mémoire de son père. Elle l’a apprivoisé. Dans sa maison, une photo de Johnny trône encore mais sans rancune. Le temps a rendu l’image douce. Depuis la sortie du film qu’elle a écrit, la dernière lettre, tout a changé.

 Les critiques d’abord sceptiques, ont parlé d’une œuvre sincère, pudique, nécessaire. Le public a découvert une autre Laura, celle qui ne cherche plus à prouver mais à comprendre. On y a vu une catarcisse, une libération, une façon de dire enfin à Dieu. Et pourtant, derrière cette sérénité nouvelle, les cicatrices demeurent.

 Le nom à l’idée continue de la précéder comme une ombre qu’on ne peut dissiper. Chaque fois qu’un journaliste lui tend un micro, la première question est toujours la même et avec Latitia aujourd’hui. Elle répond par un sourire poli. Ni oui ni. C’est le prix de la paix. Ne plus se battre mais ne plus s’expliquer non plus. Latitia de son côté poursuit sa route.

 Elle organise des événements, entretient la mémoire du rockur, multiplie les projets. Elle est devenue une figure publique, une marque. Jad et Joy grandissent dans la lumière des réseaux tandis que Laura choisit l’ombre, la discrétion, l’essentiel. David lui semble avoir trouvé un équilibre. Sa réconciliation publique avec Latitia a apaisé les tensions apparentes.

 Mais l’histoire n’est pas la même pour tous. Pour Laura, la réconciliation ne passe pas par les photos, mais par le silence. Elle a appris que certains liens ne renaissent pas, il s’apaisent simplement. La France, elle continue de parler de Johnny. Chaque année, les commémorations se succèdent, mais le mythe n’a plus la même saveur.

 On sait désormais ce qu’il a coûté. Derrière les refrains, les harlet et les flammes, il y a une famille brisée, des héritages disputés, des blessures qui ne se referment jamais tout à fait. Et pourtant, dans le cœur des fans, Johnny reste ce qu’il a toujours été. Un homme de contradiction, capable d’aimer sans savoir le dire, de donner sans savoir partager, peut être que Laura, plus que quiconque, l’a compris.

 Elle ne cherche plus la justice. Elle cherche la paix. Ce qu’elle a reconstruit n’est pas un empire, mais une dignité. Elle ne porte plus le deuil d’un père, mais celui de l’enfance perdue. Et dans cette paix fragile, il y a quelque chose de de profondément humain, un renoncement lucide. Dans une rare interview donnée à la fin de l’année, elle dira simplement “On croit toujours qu’on hérite de ce qu’ils ont laissé.

” Mais parfois ce qu’il nous lègue, c’est le vide. Et c’est à nous d’en faire quelque chose. Ces mots résument tout. Le vide, la chute, la colère, la résilience. Après le pouvoir, il ne reste plus ni gloire, ni guerre, ni jugement. Seulement une femme qui avance, enfin libre du nom qu’elle portait comme une croix. L’hiver 2025 s’installe doucement sur Paris.

 Les rues sont calmes, les vitrines illuminées et dans cette atmosphère presque suspendue, Laurasmet accorde une interview exceptionnelle à le Figaro Magazine. Pas pour parler du film ni de sa carrière, mais pour dire enfin ce qu’elle n’avait jamais formulé, sa vérité. Ce n’est pas une confession publique, mais une mise à nu maîtrisée, une voix posée, presque sereine où l’émotion à fleur sans débordement.

 Elle dit simplement qu’elle en a eu assez de se taire, assez que d’autres parlent à sa place, assez d’être réduite à un nom, à un conflit, à un rôle qu’elle n’a jamais choisi. “Je n’ai pas fait la guerre”, explique-t-elle. “je suis défendu. Ces mots frappent par leur justesse.” Elle ne cherche pas à accuser.

 Elle refuse les titres faciles, les comparaisons. Elle ne prononce même pas le nom de Latitia. Elle parle de la femme qui a partagé la vie de mon père comme pour marquer la distance sans la haine. Ce qu’elle confie, c’est autre chose. L’usure du chagrin, le poids du silence, la peur d’être oubliée. Pendant des années, elle a vu son visage associer à la colère alors qu’en réalité, elle n’était qu’une fille qui voulait comprendre.

 Comprendre pourquoi son père, cet homme si tendre et si absent à la fois, avait signé ce papier qui effaçait ses enfants. Comprendre pourquoi tant de gens ont trouvé normal de la juger sans savoir. Elle raconte la solitude des premières années, les nuits sans sommeil, les lettres jamais envoyées, les chansons qu’elle n’a plus pu écouter.

 Elle parle aussi du moment où elle a compris que le pardon ne se demande pas, il se construit, que la justice ne console pas et que la vérité parfois ne change rien. Mais derrière cette confession se cache une renaissance. Le film La dernière lettre a ouvert une brèche. Pour la première fois, Laura a senti le public la comprendre sans la juger.

 Certains fans de Johnny lui ont écrit pour s’excuser. D’autres ont simplement remercié. Elle a reçu des milliers de messages. Des enfants divorcés, des orphelins, des femmes qui ont connu la même exclusion. Merci d’avoir parlé pour nous. Alors, dans cette lumière nouvelle, Laura ose enfin poser un regard apaisé sur son passé.

 Elle dit que malgré tout, elle a eu de la chance, celle d’avoir été aimée même maladroitement. Mon père n’était pas un saint. Il n’a jamais su dire les mots qu’on attendait de lui, mais je sais qu’il m’aimait. Ces phrases raisonnent comme une délivrance. Elle ne cherche plus à défendre une mémoire, ni à combattre un fantôme.

 Elle accepte la complexité, les contradictions, la fragilité d’un amour imparfait. Sa confession n’est pas une vengeance, c’est une réconciliation avec elle-même, avec son histoire, avec l’idée qu’on ne peut pas tout réparer mais qu’on peut choisir de ne plus se perdre. Et lorsque l’interview se termine, le journaliste lui demande ce qu’elle ressent en entendant encore les chansons de Johnny.

Elle sourit, regarde au loin et répond doucement. Je ne pleure plus, j’écoute. C’est dans cette phrase simple que se tient toute sa vérité. 8 ans ont passé depuis la mort de Johnny Alidé. Le tumulte s’est apaisé. Les micros se sont tues, les clans se sont dissous. Ce qu’il reste aujourd’hui, c’est une histoire humaine dépouillée du mythe, celle d’une fille qui a traversé la honte publique, la colère, le vide et qui a fini par trouver la paix.

 Laurmet n’est plus la fille de Johnny ni l’ennemi de Latitia. Elle est devenue simplement Laura, une femme, une mère, une artiste. Elle n’a rien oublié mais elle ne porte plus rien. Les années de guerre, les lettres ouvertes, les tribunaux, tout cela s’est transformé en poussière. Et dans ce silence retrouvé, on comprend enfin ce que voulait dire son film, que la vérité n’est jamais dans le scandale, mais dans la blessure que chacun apprend à apprivoiser.

 Le temps a remis les rôles à leur place. Latitia continue d’entretenir la légende. Jad et Joy grandissent loin du fracas. David compose et Laura écrit : “Chacun garde une part de Johnny et peut être est-ce là au fond la seule justice possible ? Un héritage éparpillé mais vivant.” Dans une dernière interview, elle dit “J’ai longtemps cru qu’il fallait pardonner pour tourner la page.

En réalité, il suffit d’accepter qu’elle reste ouverte. Le regard de Laura aujourd’hui n’est plus celui d’une victime ni d’une combattante. C’est celui d’une femme qui sait. Elle a compris que le deuil c’est pas oublier mais apprendre à vivre avec l’absence à la rendre douce, à la rendre utile. La caméra s’éteint sur son visage apaisé.

La lumière décline lentement et dans le fond, une chanson s’élève Laura, celle que son père lui avait écrite. Pas comme un hommage, ni comme une cicatrice, mais comme un dialogue suspendu entre deux âmes qui malgré tout se reconnaissent encore parce qu’au-delà du bruit, des procès et du sang, il y reste toujours cela.

 Une fille, un père et l’amour indestructible, même brisé.