À 60 ans, Pascal Obispo accuse Laeticia Hallyday de manipulation choquante.

Mesdames, messieurs, ce que Pascal Obispo vient de déclarer risque de faire voler en éclat l’image que certains avaient de Latitia à l’idée. À 60 ans, le compositeur de Allumer le feu, l’un des plus grands hymnes de Johnny, a brisé des années de silence pour lancer une attaque frontale contre celle qu’il qualifie de pseudo compagne.

 Selon ces mots, Johnny Alid aurait été isolé, manipulé et privé de ses amis les plus fidèles durant les dernières années de sa vie. Obispo, longtemps écarté du cercle intime du rockur affirme aujourd’hui qu’il a été rayé non pas par Johnny Lunem mais par l’entourage toxique orchestré par Latitia. Pire encore, il dénonce une influence directe sur les choix du testament qui ont évincé Dovid Alidet et Laurasmet.

 Une prise de parole qui divise mais qui révèle une vérité dérangeante. Pascal Obispo naît le 8 janvier 1965 à Bergerac en Dordogne. Fils de Max Obispo, ancien footballeur professionnel, il grandit dans un environnement sensible à l’émotion et à la performance. Passionné de musique dès l’adolescence, il s’installe à Renn au début des années 1980, au cœur de la scène rock émergente.

C’est dans cet univers qu’il développe son style mêlant mélodie puissante et texte à fleur de peau. Après quelques groupes peut remarquer, il se fait un nom en solo dès le début des années 1990, notamment avec l’album Un jour comme aujourd’hui. Mais c’est en 1997 que sa trajectoire bascule lorsqu’il compose pour Johnny Hiday l’un de ses plus grands succès de fin de carrière : Allumer le feu.

 Ce titre devenu mythique propulse Obispo au rang de compositeur incontournable du paysage musical français. Leur collaboration semble alors fonder sur un profond respect artistique et une proximité humaine sincère. Johnny, séduit par la puissance émotionnelle des compositions d’Obispo, l’invite même à participer à d’autres projets et concert.

Ils apparaissent côte à côte dans plusieurs émissions et leur complicité ne fait alors aucun doute pour le public. À l’époque, Obispo est vu comme un allié fidèle de Johnny, un artiste sensible mais discret qui préfère la musique à l’exposition médiatique. Pourtant, malgré cette collaboration triomphale, leur relation prend un virage brutal quelques années plus tard.

Sans explication, Pascal Obispo disparaît des projets de Johnny, des concerts et des cercles proches. Selon lui, il ne s’agissait pas d’un éloement volontaire, mais bien d’une mise à l’écart orchestrée. Obispo continue sa carrière avec succès. Il écrit pour Florent Pier, Patricia Casse, Natacha Saint-Pierre, Zazi.

 Mais une blessure semble persistante, l’incompréhension de ce rejet inexpliqué. Pendant deux décennies, il se tait. Il ne commente ni la vie privée de Johnny, ni les polémiques qui entourent Latitia Alidé après la mort du chanteur. Il refuse de s’impliquer publiquement dans la guerre d’héritage opposant Latitia aux enfants de Johnny, préférant garder son honneur d’artiste.

Pourtant, en 2023, tout bascule. Dans une interview accordée à un média musical, Pascal Obispo revient pour la première fois sur sa mise à l’écart. Il ne cache plus sa frustration ni sa douleur. Il évoque les discussions intimes autour de Johnny, l’attention palpable lors de certains repas et surtout l’ambiance pesante instaurée par Latitia et son entourage.

 Ce témoignage relayé dans plusieurs grands médias français devient rapidement viral. Ce retour en lumière est amplifié par la sortie du clip hommage Appelle-moi Johnny dans lequel Obispo choisit de faire apparaître uniquement Laura. Un geste fort, hautement symbolique. Aucun plan de Latitia, aucune allusion à elle. Pour beaucoup, c’est un message clair.

Obispo prend partie et ce choix ne relève pas du hasard. Il s’inscrit dans une fidélité ancienne mais désormais affirmé à ceux qui l’estiment trahi dans leur légitimité familiale. C’est en 2023, 25 ans après leur collaboration légendaire sur Allumer le feu que Pascal Obispo décide de sortir du silence. L’interview diffusée dans un podcast musical de Ren prend une tournure inattendue.

Au départ interrogé sur sa carrière et ses souvenir avec Johnny Alidé, le chanteur compositeur glisse doucement vers une confession lentemp contenue. Il commence par des mots choisis, prudents puis les barrières tombent. Obispo lâche enfin ce peu beaucoup pressenté sans jamais oser dire. Il ne croit pas à la sincérité de Latitia Alidé et il va plus loin.

 Dans cet échange, il désigne clairement Latitia comme une figure centrale de la mise à l’écart progressive de Johnny Alid vis-à-vis de ses amis et de ses enfants. Selon lui, dès la fin des années 1990, des tensions s’installent. L’entourage de Johnny se resserre. Les anciens sont évincés. Pascal Obispo, malgré son statut de compositeur de l’un des plus grands hymnes du rockur, se voit peu à peu ignoré, exclus sans explication.

Il parle d’un tri volontaire autour de Johnny. Donc il attribue la responsabilité à une stratégie d’isolement menée par Latitia et ses proches. Mais ce n’est pas tout. Le point de rupture absolue survient lorsque Bispo évoque l’affaire du testament californien. Il déclare “Comment expliquer que Johnny, homme de famille, ait pu renier David et Laura, ce n’est pas l’homme que j’ai connu.

 Ce testament, je ne le comprends pas. Je crois qu’il a été influencé, mis sous pression.” À travers ces mots, il suggère que Johnny aurait été dans un état de vulnérabilité psychologique, voire manipulé lorsqu’il a rédigé un testament déshéritant ses enfants biologiques. Une allusion claire au terme gourouisé qu’il n’emploie pas directement mais que la presse relav continuent.

 Pascal Obispo décrit des scènes de repas tondus où Latitia ou son entourage aurait tenu des propos humiliants envers David Alidé et Laura SM, les décrivant comme riches, privilégiés et donc indign. Des paroles qui selon lui ont été entendues à plusieurs reprises dans des dîners où il était présent et qui l’ont profondément choqué. Il parle d’une toxicité ambiante, d’un climat malsin autour de Johnny dans ces dernières années.

La réaction de l’équicia à Lidé ne se fait pas attendre. Par le biais de ses avocats, elle démande toute manipulation, qualifie les propos de Bispoonger, blessant et diffamatoire. Elle évoque une volonté de nuire à sa mémoire et à celle de Johnny, une tentative opportuniste de se replacer au cœur de l’héritage symbolique du chanteur.

 Mais le mal est fait. Le public s’empare du débat. Les réseaux sociaux s’embrasent entre ceux qui soutiennent Obispo, saluant enfin une parole authentique et ceux qui défendent Latitia, la fracture est violente. Dans les jours qui suivent, Pascal Obispo enfonce le clou. Il publie une lettre ouverte dans laquelle il explique les raisons de son silence durant toutes ces années.

 Il dit avoir voulu respecter la douleur, l’intimité, mais affirment que trop, c’est trop. Il ajoute qu’il ne cherche pas l’attention médiatique ni aucun intérêt matériel. Son seul objectif, rétablir une vérité que trop de gens ont préféré enterrer. Dans cette lettre, il affirme aussi sa loyauté envers David et Laura qu’il qualifie de digne, droit et respectueux.

 Il insiste : “Moi, j’ai connu leur père, j’ai vu ses regards, j’ai entendu ses mots. Je sais ce qu’il aurait voulu pour eux.” Dans les dernières années de sa vie, Johnny Hiday semblait s’éloigner de plus en plus de ses racines, de ses enfants aînés et de certains amis historiques comme Pascal Obispo. Installé en Californie à Pacific Palisid, il menait une vie que d’aucun qualifie de préserver mais que d’autres à l’instar de Bispo jugent comme organisé, cloisonné et presque verrouillé.

À mesure que sa santé se dégradait, son cercle intime se réduisait à un noyau familial autour de Latitia, ses deux filles, Jad et Joy, et quelques membres de son entourage américain. Ce changement ne passe pas inaperçu. Plusieurs journalistes spécialisés dans la vie des célébrités notent que Johnny apparaissait de moins en moins en compagnie de ses anciens amis.

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À Paris, les rares sorties publiques étaient millimétrées. David Alidet et Laura Smet, eux, affirmaient avoir eu de grandes difficulté à le voir. David déclare même dans une interview à Le Parisien, “Je devais presque demander une autorisation pour voir mon père. Ce n’était pas normal.” Pascal Obispo confirme ce climat tendu.

Lors d’une émission diffusée sur France 5. Il raconte avoir tenté à plusieurs reprises d’entrer en contact avec Johnny en vain. On me disait qu’il n’était pas disponible, pas en forme ou qu’il dormait et puis plus rien. J’ai compris que je n’étais plus le bienvenu. Un ave qui laisse entendre que des barrières invisibles étaient dressées autour de l’idole.

 Obispo parle d’une stratégie d’effacement de certaines figures du passé perçues comme trop influente, trop proche ou trop indépendante. Latitia, de son côté maintient que Johnny avait besoin de paix, de repos et de protection. Elle évoque souvent dans les médias son rôle de gardienne, de pilier face à un artiste affaibli par la maladie et les traitements.

 Mais plusieurs proches, anonymes ou non, s’interrogent sur l’emprise réelle qu’elle exerçait. Dans un livre publié après la mort du chanteur, l’ancien manager Jean-Claude Camus admet lui aussi qu’il avait été tenu à distance à la fin et qu’il n’avait jamais compris pourquoi. Les derniers mois de Johnny se déroulent dans un cadre feutré à Marne la coquette dans la résidence La Savana.

 Il est entouré uniquement de Latitia, des infirmiers et d’un cercle réduit de visiteurs sélectionnés. Pascal Obispo ne fait pas partie de cela. Il n’assiste pas au dernier jour. Il ne dit pas adieu. Cette absence aujourd’hui encore semble le hanter. Lorsque Johnny décède le 5 décembre 2017, Obispo apprend la nouvelle par voie de presse.

 Aucun appel, aucun message de la part de Latitia ou de l’équipe de Johnny. Il assiste au funérail à l’église de la Madeleine mais reste discret en retrait. Il ne parle à personne. C’est cette mise à l’écart totale, brutale, qui va alimenter ses doutes et sa colère au fil des années. Il faudra t’attendre 6 ans pour qu’il rompe enfin ce silence douloureux.

 Ce n’est pas un règlement de compte, c’est un cré du cœur, un acte de fidélité postume envers un ami qui estime avoir été dépossédé de ces derniers choix et une manière aussi de réhabiliter ce que Johnny aurait selon lui voulu garder près de lui jusqu’au bout. Le 5 décembre 2017 à 22h45, Johnny Hidé s’éteint dans sa résidence de Marne la Coquette après des mois de lutte contre un cancer du poumon métastasé.

 Dans la maison, seuls quelques proches sont présents. Latitia, les deux filles adoptives Jad et Joy, deux infirmiers et le médecin personnel du chanteur. Aucun appel n’est passé à David Alidé, ni à Laura ni à Pascal Obispo. L’information leur parvient plus tard dans la nuit par l’intermédiaire de la presse Hou de Tierre.

 Ce silence glaçant est vécu par certains comme un acte de rupture définitive. Obispo, malgré ses désaccords, choisit de se rendre aux obsexes national organisés à l’église de la Madeleine à Paris. Il y assiste sans dire un mot à la presse, vêtu de noir, le visage fermé, aucun discours, aucune apparition publique, aucune déclaration, mais les photographes le captent seul dans une rangée latérale à bonne distance de la famille officielle.

 Ce choix d’éloignement devient une posture constante, presque symbolique. Ce n’est qu’en 2023 que Pascal Obispo décide d’agir à sa manière. Il compose et produit un clip hommage intitulé Appelle-moi Johnny, une balade épurée, mélancolique où les mois parlent d’absence, de regrets et de loyauté trahi.

 Le clip publié sur YouTube débute par une image saisissante. Laura silhouette de dos, avançant lentement vers une scène vide. Aucun plan de Latitia, aucun mot pour elle. Ce n’est pas un oubli, c’est un acte volontaire parfaitement assumé. Dans une interview sur France Interre, Pascal Obispo confie : “Je voulais rendre hommage à l’homme que j’ai connu, pas au cirque médiatique qu’il a entouré.

 Lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi Laura pour incarner la mémoire de Johnny, il répond simplement parce qu’elle n’a jamais trahi son père. Elle l’a aimé sans conditions.” Le clip devient rapidement viral. Les fans se divisent. Certains applaudissent cette réappropriation intime du mythe Aliday. D’autres dénoncent une volonté de règlement de compte artistique.

 Mais Obispo reste ferme. Il n’a pas cherché la polémique. Il a voulu, dit-il, rendre justice à une mémoire abîmée. Ce geste, plus que toute déclaration publique, acte définitivement son positionnement dans le conflit d’héritage et d’images qui divise encore les Français. Ce dernier hommage d’une sobriété bouleversante cristallise tout.

 le silence de la fin, l’exclusion ressentie, la fidélité maintenue envers Johnny, mais surtout envers ceux selon lui qui ont été injustement effacés. En donnant à leur asmet la place centrale dans ce dernier adieu, Pascal Obispo transforme la mémoire en manifeste et dans le silence des notes, il dit ce que les mots ne suffisent plus à exprimer.

 Aujourd’hui, le nom de Pascal Obispo ne figure dans aucun testament, aucun dossier judiciaire lié à l’héritage à l’idée. Et pourtant, son témoignage pèse lourd dans la mémoire collective. En prenant clairement position pour David Alidé et Laurasmet, il s’est imposé comme une voix morale indépendante dans une affaire gangrainée par les intérêts croisés et les silences gênés.

L’héritage artistique de Johnny, lui continue de vivre mais la fracture est là. D’un côté, Latitia, gestionnaire officiel du trust américain, détentrice des droits d’image et de l’immobilier californien. De l’autre, deux enfants français évinc par un testament contesté et aujourd’hui porté symboliquement par des figures comme Obispo qui refusent l’oubli et la résignation.

Pascal Obispo par son acte artistique et sa parole tardive a peut-être rendu à Johnny une part de sa complexité perdue, celle d’un homme partagé entre deux mondes, deux familles, deux vérités. Et à travers son geste, une question persiste suspendue. Qui au fond détient vraiment la mémoire d’un homme disparu ? Ceux qui vivent de son nom ou ceux qui ont su un jour entendre sa voix au plus près de l’âme.