Il y a des visages qui apaisent rien qu’en apparaissant à l’écran. Des présences qui réconfortent, qui rassurent, qui semblent porter en elles une douceur presque intemporelle. Pendant des années, Faustine Bollaert a incarné cette figure familière des après-midis télévisés : une femme attentive, bienveillante, dont la voix posée et le regard lumineux semblaient pouvoir apaiser toutes les douleurs des autres. Pourtant, en 2025, c’est elle qui traverse l’une des épreuves les plus silencieuses et les plus déchirantes de sa vie : l’annonce de sa séparation après treize années de mariage avec le romancier Maxime Chattam. Une rupture sans scandale, sans éclats, sans accusation publique. Mais un vide. Un silence lourd. Un cri muet que seuls ceux qui savent regarder derrière les sourires peuvent percevoir.

À 46 ans, Faustine n’a pas cherché la vengeance ni la justification. Elle n’a jamais commenté les raisons profondes de cette rupture, laissant les rumeurs s’essouffler sans jamais les nourrir. Pourtant, autour d’elle, certains proches murmurent qu’un lien s’est brisé, un lien qu’elle ne pourrait — ou ne voudrait — jamais réparer. Derrière la façade d’une séparation apaisée, ils évoquent une douleur profonde, intime, presque indicible. Alors, que s’est-il passé dans l’ombre de ce couple que beaucoup admiraient ? Pourquoi ce silence absolument hermétique, plus lourd que n’importe quel scandale ?

Pour comprendre cette déchirure, il faut remonter aux origines. Née en mars 1979 à Paris dans un foyer aux racines bretonnes et italiennes, Faustine — de son vrai nom Faustine Brigitte Suzanne Farragi — s’est très tôt intéressée au monde de la communication. Après des études à l’ISCPA, elle débute dans le journalisme écrit, collaborant avec Télé 7 Jours puis Closer, où elle explore les coulisses de la télévision avec curiosité et précision. Son énergie, sa sensibilité et son empathie naturelle l’amènent ensuite vers la radio, puis vers la télévision, où elle devient une figure familière de plusieurs émissions populaires. Mais c’est en 2018 que sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’elle devient le visage de Ça commence aujourd’hui, un programme dans lequel elle écoute chaque jour des anonymes raconter les joies, les drames et les blessures de leur vie.

Cette capacité à écouter sans juger, à accueillir des histoires douloureuses, à tendre la main quand tout vacille, fait d’elle bien plus qu’une animatrice : une confidente nationale. Le public ne la regarde pas seulement, il lui fait confiance. Et pourtant, alors qu’elle aide tant de personnes à mettre des mots sur leurs blessures, Faustine traverse la sienne en silence.

En 2012, elle épouse Maxime Chattam, écrivain aux univers noirs et labyrinthiques, maître du thriller psychologique. Leur union intrigue : elle, rayonnante et solaire ; lui, passionné par les recoins sombres de l’âme humaine. Mais ensemble, ils forment une famille, accueillant leur fille Aby en 2013, puis leur fils Peter en 2015. Sur les réseaux sociaux comme dans les rares interviews, Faustine montre des instants simples, précieux : des goûters improvisés, des lectures partagées, des escapades en famille. Une harmonie visible, rassurante, presque exemplaire.

Mais peu à peu, des fissures apparaissent. D’abord imperceptibles, elles s’élargissent avec les années. Les absences de Maxime se multiplient, prises dans le tourbillon des tournées littéraires et des manuscrits à terminer. Faustine, elle, s’investit dans son émission, ses projets, ses enfants. À l’été 2024, les premières rumeurs naissent : elle est photographiée seule en vacances avec ses enfants. À ceux qui lui demandent pourquoi, elle répond avec un sourire poli : « Il termine son nouveau livre. » Mais derrière cette réponse lisse, une brèche s’ouvre.

Les silences s’allongent. Les présences s’effacent. Les regards se durcissent. Dans l’intimité de leur maison, les dialogues se font rares, presque inexistants. Selon certains proches, relayés par la presse people, l’éloignement devient émotionnel. Deux êtres qui ont longtemps évolué côte à côte commencent à marcher dans des directions opposées. Lui plongé dans les ombres qu’il écrit, elle cherchant la lumière qu’elle offre chaque jour à ses invités.

En 2025, Le Point confirme la nouvelle : le divorce est officiel. Une phrase sobre, presque froide. Et puis plus rien. Pas d’interview, pas de commentaire, pas d’explication. Cette absence de bruit étonne autant qu’elle trouble. Car le silence, surtout quand il est total, raconte souvent une histoire beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.

Faustine, d’ordinaire si pudique, aurait confié à des proches une blessure impossible à pardonner. Une phrase circule : « Je ne lui pardonnerai jamais. » Aucun article sérieux ne la confirme, mais le comportement de l’animatrice change. Les photos de couple disparaissent des réseaux sociaux. Les interviews ne mentionnent plus son mari. Lors d’un gala en avril 2025, lorsque qu’un journaliste lui demande où est Maxime, elle répond simplement : « Je suis venue en tant que mère. » Trois mots. Lourds comme une rupture.

De son côté, l’écrivain reste silencieux. Son roman publié à l’automne 2025, plus sombre que jamais, intrigue. Son titre semble être un aveu : L’ombre ne ment jamais. Coïncidence ou message subliminal ? Le public s’interroge.

Peu à peu, Faustine se reconstruit. Sans bruit, sans cris, sans justification. Elle parle dans ses émissions de résilience, de pardon envers soi-même, de limites à poser. Parfois, malgré elle, son regard se voile lorsqu’un témoignage touche trop près de sa propre histoire. Une fragilité qui ne l’affaiblit pas, mais la rend plus humaine encore.

Dans une société avide de scandales, leur séparation a quelque chose d’inédit : une fin sans éclat, sans guerre, sans vengeance. Une fin qui se lit dans les silences, dans les absences, dans les regards voilés.

Certaines histoires ne se brisent pas dans un fracas. Elles se délitent doucement, jusqu’à ce que le cœur lâche. Et parfois, ne rien dire, c’est la réponse la plus puissante.