Biyouna (1952–2025) : L’Artiste Qui a Marqué un Siècle – Hommage Complet.
La dieu à une étoile algérienne raisonne aujourd’hui avec une gravité que nul ne pouvait anticiper. La disparition de Beuna survenue le 25 novembre 2025 a laissé au cœur de millions de personnes un vide profond comme si l’une des voies les plus vibrantes de l’Algérie moderne s’était soudain tue. Depuis les premières heures où la nouvelle s’est répandue, une émotion lourde s’est installée dans les rues d’Alger, celle de Bouis Dad, où elle est née comme celle du centre-ville où son image avait longtemps illuminé les affiches, les
scènes et les écrans. Artiste total, femme de caractère, incarnation de la vitalité et de l’audace, elle représentait pour beaucoup bien plus qu’une simple figure culturelle. Elle était un symbole de liberté de sincérité et de complexité algérienne. Dans ce moment de recueillement, il est impossible de ne pas évoquer la trajectoire hors du commun qu’il a mené des ruelles animés d’Alger au plateau de tournage internationaux.
Bouuna de son vrai nom. Bayazard n’a jamais cessé d’insuffler dans ses rôles et ses chansons cette énergie brute que seul la passion peut engendrer. En la perdant, le pays perd aussi une partie de son histoire artistique, un pan entier d’une époque où la culture était un acte de résistance et un souffle vital. Sa disparition ramène à la surface un demi-siècle de souvenirs, ses éclaces de rire, sa voix puissante, ses répliques devenues cultes, ses positions sans compromis, son allure de femme qui ne capitule jamais.

Dans ce récit, nous nous approcherons de son parcours avec douceur, respect et admiration comme on tourne les pages d’un album que l’on croyait éternel. Car Biyuna ne se résume pas à une carrière, mais à un esprit, celui d’une artiste qui a bravé les limites imposées d’une femme qui a choisi de vivre debout et de créer sans s’excuser.
Sa mort rappelle la fragilité des êtres, même les plus flamboyants, mais elle confirme aussi la force de leur empreinte inaltérable dès lors qu’elle s’encre dans le cœur du public. Et c’est précisément cette empreinte qui nous guidera durant tout le récit, celui d’une vie façonnée par la scène, l’écran, la musique et la volonté farouche d’être soi.
Alors que les hommages affluent, il suffit de réécouter un extrait de ces chansons, de revoir une scène d’un de ses films ou d’un de ses sketchs pour comprendre combien sa lumière demeure. Dans chaque note dans chaque geste, dans chaque regard, elle nous parlait d’Algérie, de ses contradictions, de son humour, de ses blessures, de sa beauté.
Dire adieu à Biyuna revient à saluer un demi-siècle de culture populaire raffinée, indisciplinée, singulière, une culture qu’elle a supporté avec un mélange inimitable de profondeur et d’insolence. Et c’est avec cette émotion que nous entamons notre plongée dans son histoire. Les débuts d’une vocation précoce dévoilent une jeune billuna animée d’une énergie indomptable comme si la scène l’avait appelé avant même qu’elle n’en comprenne la portée.
Dans le quartier populaire de Belcorp devenu Bellouis Dad où elle voit le jour le 13 septembre 1952, la petite Baya Bouzar grandit au milieu des voies des parfums et du vacarme d’un Alger en perpétuelle effervescence. Très tôt, elles se distingue par un tempérament vif, par cette manière de transformer chaque espace en scène improvisée, qu’il s’agisse d’une cour intérieure ou d’un trottoir bondé.
Ses proches se souviennent d’une adolescente incapable de rester en retrait, chanter, danser, et faire rire. C’était déjà sa manière d’être au monde. À seulement 17 ans, alors que beaucoup hésitent encore sur leur avenir, elle plonge tête la première dans l’univers exigeant des cabarets d’Alger. Ces lieux parfois mal vus, parfois admirés constituaient pourtant de véritables pépinières artistiques.
Là, la jeune Bona apprend à tenir un public, à maîtriser sa voix, à dompter la lumière crue des projecteurs. Elle y forge son style celui d’une interprète instinctive imprévisible et magnétique. Dans une Algérie en pleine transformation, après l’indépendance, ces espaces de liberté artistique deviennent pour elle un tremplin vers un destin plus vaste qu’elle ne peut l’imaginer.
La rencontre avec la chanteuse Fadela Diria marque un tournant. Figure respectée de la musique algéroise Diria Deslan chez la jeune Baya, une authenticité rare l’invite à rejoindre son groupe. Biyuna y découvre un autre univers musical, le raffinement du shabi, la rigueur rythmique du tambourin qu’elle apprend d’abord humblement avant de s’imposer par son charisme naturel.
Cette étape est déterminante. Elle comprend que l’art n’est pas seulement divertissement, mais aussi héritage, filiation, responsabilité. Peu après, porté par l’assurance que lui donne cette formation, elle fonde son propre groupe et en devient la voix principale parcourant les salles et les mariages, étant invité pour la qualité vibrante de ses interprétations.
Chaque soirée chantée, chaque répétition, chaque déplacement à travers la ville façonne en elle un rapport profondément organique à la musique et au public. Elle ne chante jamais de manière mécanique. Elle raconte, elle habite ses chansons. Elle joue avec les émotions comme une comédienne joue avec les silence.
Cette approche intuitive deviendra sa signature et expliquera plus tard sa facilité à passer d’un art l’autre. En retraçant ce début de parcours, on saisit mieux l’évidence de sa future polyvalence. Dès ces premières années, Biyuna démontre une aptitude rare à absorber les influences, à transcender les codes à suivre une impulsion intérieure irrépressible.
Elle n’a pas encore foulé les plateaux de tournage, mais tout indique déjà que son destin dépassera les limites du cabaret. Chaque chanson interprétée dans la nuit algéroise est une préparation, un premier acte annoncé vers la carrière foisonnante qu’il attend. L’éclosion grâce au petit écran constitue sans doute l’un des tournants les plus décisifs de la vie artistique de Buna.
Après plusieurs années à embraser les cabarets et les fêtes familiales d’Alger, sa présence scénique déjà formidable attire l’attention de créateur qui voient en elle plus qu’une simple chanteuse, une personnalité dramatique, une capacité inée à habiter un rôle à jouer des nuances entre humour, émotion et spontanéité.
Lorsque la proposition de participer à la série télévisée la Grande maison lui parvient en 1973, rien ne la prépare réellement à la métamorphose que ce projet va provoquer. Le rôle de Fatma, inspiré de l’univers littéraire de Mohamed Dib, exige une vérité brute, une manière de représenter la femme algérienne en pleine mutation entre héritage et modernité.
Biyuna s’yage avec une authenticité qui surprend l’équipe elle-même. Elle n’a pas suivi d’école de théâtre, mais son instinct scénique est si puissant qu’elle comprend immédiatement comment incarner un personnage sans limiter. Elle ne joue pas Fatma, elle la vit, elle la respire, elle l’habite. Le tournage devient rapidement un terrain où sa capacité d’improvisation, sa gestuelle spontanée et sa sensibilité exacerbée se révèle dans toute leur maturité artistique.

Lorsque la série est diffusée, le succès est immédiat. Dans les foyers algériens encore marqués par les bouleversements sociop-politiques de l’époque, Fatma devient familière presque intime. Le public reconnaît en elle une femme vraie, complexe, drôle et fière et associe à Buna.
Du jour au lendemain, elle passe de chanteuse de cabaret reconnue à figure nationale incontournable. Ce que la scène avait amorcé la télévision l’accomplissait. Elle devenait un visage aimé, une présence qui fédérait. Mais cette entrée sur le petit écran n’était que le prélude à une carrière visuelle beaucoup plus vaste. Le succès de la grande maison ouvre à Biyuna les portes d’autres productions télévisées puis du cinéma.
Les réalisateurs perçoivent en elle une actrice caméléon capable d’alterner entre la comédie populaire et le drame social sans jamais perdre sa sincérité. Et pourtant, au-delà du talent, c’est son attitude cette franchise parfois déroutante, cette manière de refuser toute forme d’artifice qui fascine. Elle ne cherche pas à plaire, elle cherche à être juste et c’est précisément cette absence de calcul qui conquière le public.
L’empreinte laissée par ce premier rôle est telle qu’il accompagne toute sa trajectoire comme un saut inaugural qui annonce une carrière aux multiples visage. Avec la grande maison Biyuna ne gagne pas seulement en notoriété, elle gagne une légitimité artistique qui lui permettra d’explorer les territoires les plus audacieux du cinéma et de la télévision.
Chaque apparition future sera marquée par cette trace fondatrice, celle d’une actrice née révélée par la caméra, mais façonnée par une vie entière, passée à observer, à écouter, à ressentir. Les sorts de Buna vers une carrière aux horizons élargis commencent véritablement lorsque le succès télévisuel lui ouvre les portes du 7e art.
Après la grande maison, adaptation du roman de la grande maison signée par Mohamed Dib, les réalisateurs algériens perçoivent en elle une force dramatique rare capable de franchir les frontières des genres et des registres avec une aisance presque déconcertante. C’est ainsi qu’elle entame une trajectoire cinématographique résolument plurielle où la comédie la plus populaire côtoie les films sociaux exigeants et où les rôles audacieux s’imposent comme une marque de fabrique.
Dans un pays dont le cinéma traverse des périodes d’essort et de fragilité, Biyuna apporte une énergie nouvelle. On la sollicite parce qu’elle ose parce qu’elle improvise, parce qu’elle refuse d’être lisse. Au fil des années 1980 et 1990, elle devient l’un de ses visages que le public reconnaît instantanément, non seulement pour son talent, mais aussi pour sa présence magnétique.
Certains rôles l’entraînent vers des personnages exubérants, flamboyants, qui s’accordent à son tempérament. D’autres plus sombres lui permettent de dévoiler une profondeur émotionnelle insoupçonnée. Cette dualité fascine les réalisateur autant que les spectateurs. Elle peut faire éclater de rire dans une scène puis émouvoir à la limite des larmes dans la suivante.
Cette plasticité émotionnelle forgée par ses années sur scène fera d’elle une actrice d’une rare polyvalence. C’est d’ailleurs cette maîtrise instinctive du jeu qui attire progressivement l’attention au-delà des frontières algériennes. Le cinéma français, toujours en quête de personnalité singulière, ouvre la porte à des collaborations où Biyuna apporte une teinte authentique, une voix et un regard ancré dans la culture algéroise.
Dans les années 2000, sa présence se multiplie dans des productions tournées en France où elle interprète souvent des rôles de femmes fortes, drôles, parfois désabusé mais toujours vibrantes. Les réalisateurs apprécient ce mélange d’ironie, de lucidité et de tendresse que seule une actrice forte de 50 années d’expression artistique peut offrir.
Dans ses projets internationaux, elle n’apparaît jamais comme une simple invitée venue représenter une couleur locale. Au contraire, elle impose un style, une identité, une ligne de jeu. Elle y déploie cette manière unique de déconstruire les stéréotypes, de bousculer les clichés, de montrer qu’une femme issue d’un quartier populaire d’Alger peut incarner des personnages universels.
Peu à peu, elle devient un pont vivant entre deux cultures, de cinéma, deux sensibilités. Certaines productions européennes, parfois audacieuses pour le public algérien, lui permettant d’explorer des thèmes plus risqués. la liberté d’expression, la condition féminine, les tensions identitaires qu’elle aborde avec une franchise désarmante.
À travers cette expansion artistique, ce n’est pas seulement l’actrice qui grandit, c’est aussi la femme consciente de son rôle dans un paysage culturel en transformation. Pour Buna, chaque tournage devient une manière d’affirmer que l’art ne connaît pas de frontière, que la parole des artistes algériens peut circuler, raisonner, toucher, loin au-delà du Maghreb.
Elle incarne ainsi une modernité sans rupture, mais nourrie de sa trajectoire personnelle, une artiste algérienne capable de dialoguer sans complexe avec le monde entier, tout en restant profondément fidèle à la mémoire et à la musicalité de son pays. Cette expansion vers l’international ancre définitivement son statut de figure essentielle de la scène artistique maghrébine.

Elle ne se contente plus d’appartenir au paysage culturel algérien. Elle en devient l’une des ambassadrices les plus singulières, les plus libres, les plus inclassables. Et cette liberté, d’une manière ou d’une autre, imprégnera chacun des rôles de la dernière partie de sa carrière. Une voix entre deux cultures.
Voilà sans doute la définition la plus fidèle de la carrière musicale de Buna, tant son parcours chanté reflète avec une intensité remarquable la rencontre intime entre l’Algérie de ses racines et la francophonie qui a accompagné son évolution artistique. Si le grand public la découvre d’abord à travers la télévision, ceux qui la connaissent depuis ces premières heures n’oublieent jamais que sa véritable matrice demeure la musique.
C’est par elle qu’elle a commencé. C’est par elle qu’elle a appris à captiver une salle à jouer, des silences comme des éclats à s’abandonner entièrement à l’instant. Et lorsque sa carrière prend un tournant plus international, elle revient naturellement à ce premier amour, mais avec une maturité nouvelle, une ambition plus large, une identité sonore pleinement assumée.
À partir des années 2000, Biyuna réinvestit résolument le monde musical avec des projets d’une grande originalité. Son premier album majeur Raid Zone paru en 2001 est un manifeste artistique à part entière un mélange vibrant de pop de rock de rythme algérien et d’accent rail. L’album surprend par son audace par ce refus catégorique d’entrer dans une case précise.
On y retrouve son timbre chaud sa manière presque théâtral de poser les mots, mais aussi une modernité franche. Une volonté de dire que la musique algérienne peut se renouveler, se transformer, danser, avec d’autres influences sans rien perdre de son authenticité. Quelques années plus tard, elle affirme encore davantage cette hybridation culturelle avec le disque Blonde dans la case sortie en 2007.
Le titre lui-même résume son esprit un clin d’œil malicieux, un geste artistique assumé où se croise sensualité, humour et puissance identitaire. Dans cet album, Biuna joue avec les contrastes. La Casba, symbole d’un Alger historique et populaire, se mêle aux sonorités urbaines contemporaines. La voix r et expérimentée de l’artiste flirte avec des arrangements modernes.
On y entend la femme libre l’interprète audacieuse, la chanteuse qui refuse les compromis et le public tant algérien que francophone y retrouve, ce qui fait son charme irrésistible. Une capacité à faire cohabiter deux mondes, deux sensibilités, deux mémoires. Ces albums, pourtant éloignés de la logique strictement commerciale trouvent un écho remarquable.
Il témoigne de l’importance d’une artiste qui ose porter une parole différente, loin des conventions habituelles. La critique française loue la singularité de son univers musical. Les auditeurs algériens, quant à eux, reconnaissent dans sa voix un parfum familier comme si chaque chanson rappelait un bout de la case de Bellecour de l’Algérie profonde.
Bonauna chante avec le cœur mais aussi avec l’ironie, la nostalgie, la provocation légère qui la caractérise depuis ses débuts. Ce qui frappe surtout, c’est la cohérence entre la chanteuse et l’actrice. Dans l’une comme dans l’autre, elle raconte des histoires, incarnes des personnages, bousculent les évidences.
La musique lui permet sans doute de révéler une fragilité que ses rôles à l’écran montrent. Plus rarement derrière la femme flamboyante apparaît parfois une tendresse, une mélancolie, une lucidité presque douce. Elle chante pour dire, pour se dire, mais aussi pour offrir au public un espace de complicité. Chaque note devient une passerelle entre elle et ceux qui l’écoutent, entre l’Algérie de son enfance et l’Europe où elle s’est également épanouie.
Ainsi, la carrière musicale de Biyuna n’est pas un simple appendice à son parcours d’actrice. Elle en est l’autre visage, celui qui respire sans artifice, qui s’adresse directement au cœur. En mêlant les sons, les langues et les influences, elle trace un chemin profondément personnel, un chemin à son image indomtable, vibrant et résolument libre.
L’icône d’audace et de liberté ainsi pourrait-on résumer en quelques mots ce que Biuna a représenté bien au-delà de ses rôles et de ses chanson ? Car si son talent immense et protéiforme a bâti sa notoriété, c’est sa personnalité indomptable, franche profondément humaine qui a forgé sa légende. Dans une Algérie traversée durant des décennies par des tensions politiques et sociales, elle s’est affirmée comme l’une des rares voies féminines à ne jamais se laisser intimider.
Elle parlait haut, elle parlait vrai, parfois avec provocation, souvent avec humour, toujours avec cette assurance tranquille de ceux qui n’ont rien à dissimuler. Cette liberté de ton perçue par certains comme un acte de bravoure, par d’autres comme une témérité presque dangereuse, a pourtant façonné une figure incontournable de la culture populaire algérienne.
Bona n’a jamais accepté de se conformer aux attentes normatives imposées aux femmes, ni dans l’art, ni dans la vie. Sur scène, elle riait de tout et surtout d’elle-même, comme pour désamorcer d’avance toute tentative de la réduire à une étiquette. À l’écran, elle refusait les rôles qui enfermaient. Dans la musique, elle revendiquait un style hybride, vivant, imprévisible.
À travers chacune de ces apparitions publiques, elle envoyait un message clair : “Exister pleinement est un acte politique en soi, surtout pour une femme issue d’un milieu populaire et d’une génération où la liberté d’expression était loin d’être acquise. Cette attitude se courage tranquille en ont fait une référence à un modèle possible pour des artistes plus jeunes cherchant à trouver leur voix dans un paysage encore trop balisé.
Sa reconnaissance officielle n’a pas tardé à consacrer cette stature singulière. En 2024, elle est honorée par le club des vétérans de l’information et de la culture qui lui décerne la médaille du mérite et de l’excellence pour plus d’un demi-siècle d’engagement artistique. Cette distinction, loin d’être un simple hommage institutionnel, confirme ce que le public savait depuis longtemps.
Byuna n’était pas qu’une actrice talentueuse, ni qu’une chanteuse inspirée, mais une pièce essentielle d’un patrimoine vivant. Récompenser son parcours revenait à célébrer une certaine idée de la culture algérienne ouverte, résistante, plurielle et profondément humaine. Au-delà des distinctions, ce qui subsiste est son impact durable.
Dans les conversations ordinaires, comme dans les milieux artistiques, son nom continue de circuler chargé de cette énergie contagieuse qu’elle incarnait. Elle laisse derrière elle non seulement une œuvre riche, mais surtout une manière d’être artiste entière, sincère, sans concession. Elle a montré qu’on peut affronter les obstacles sans perdre son humour, qu’on peut déplaire sans renoncer à soi, qu’on peut briller sans écraser les autres.
Sa disparition ne marque pas la fin de sa présence. Elle ouvre plutôt une période où l’on prend conscience de tout ce qu’elle a offert parfois discrètement, parfois avec éclat, mais toujours avec générosité. Il n’y a pas dans la mémoire collective algérienne une autre figure exactement comparable.
Biyuna estr l’imaginaire populaire comme ces artistes rares qui transcendent leur époque en révélant quelque chose de fondamental sur la société qui les a vu naître. Son rire, sa voix, ses excès, ses colères, ses audacces composent un héritage affectif autant qu’artistique. Et c’est sans doute cela la marque des grandes figures.
Elle ne laisse pas seulement des œuvres, mais un souffle. Un souffle dont l’Algérie aujourd’hui encore continue de se nourrir. Ce récit retrace la trajectoire extraordinaire de Bona artiste algérienne inclassable dont la disparition en 2025 a bouleversé un pays entier. Depuis ses débuts précoces dans les cabarets d’Alger jusqu’à son éclatante révélation télévisuelle dans la grande maison, elle s’est imposée comme une actrice instinctive et magnétique.
Ses rôles audacieux au cinéma, ses albums mêlant influence algérienne et francophone ainsi que sa personnalité libre et indomptable ont fait d’elle une icône culturelle. Honorée en 2024 pour un demi-siècle d’art, elle laisse un héritage vibrant marqué par la liberté et la sincérité.
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