Biyouna est décédée à l’âge de 73 ans ; la vérité sur les causes de sa mort a choqué toute la France.

Dire au revoir à Bona au cœur du théâtre national d’Alger. On ne pouvait franchement espérer un meilleur adieu à la hauteur de son grand parcours. Le théâtre et le cinéma était tout pour elle. Ça, je suis venu dire au revoir à ma chère amie de longue date. Que Dieu t’accueille en son vaste paradis. Tu étais à la fois une mère et une sœur pour moi.

Le 24 novembre 2025, une nouvelle a bouleversé la France, l’Algérie et toute la francophonie. Bununa, la comédienne, chanteuse et icône inclassable du cinéma maghrébain et français, s’est éteinte à l’âge de 73 ans. La brutalité de l’annonce, la rareté des informations officielles et la personnalité hors norme de l’artiste ont immédiatement déclenché une vague d’émotion nationale.

Les réseaux sociaux se sont embrasés, les chaînes d’information en continu ont interrompu leur programme et partout, de Marseille à Paris, d’Aurent à Alger, une même question a commencé à circuler. Que s’était-il vraiment passé ? Comment une femme qui semblait encore si vivante, si combtive, si chargée d’énergie quelques semaines plus tôt avait-elle pu disparaître de façon si soudaine ? Pour comprendre l’onde de choc, il faut remonter aux dernières heures de celle que beaucoup surnommaient la reine de Babelwed, une femme capable d’insuffler

la vie à n’importe quelle scène et de désarmer les foules par un mélange unique de sarcasme, de sensualité et de vérité brute. Très peu de gens connaissaient réellement son état de santé car Biyuna avait soigneusement cultivé un rapport presque pudique paradoxalement avec la maladie. Elle, qui disait toujours “Je ne veux pas qu’on me voie souffrir”, avait choisi de masquer au public les signes avant-coureurs d’une dégradation progressive qu’elle semblait pourtant pressentir.

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 3 semaines avant sa mort, plusieurs proches l’avaient trouvé fatigué plus que d’habitude. Biyuna avait pourtant passé sa vie à jouer avec les limites comme elle le confiait en riant lors d’une interview à France Interre. Elle répétait souvent que son corps avait l’endurance d’une athlète. “J’ai tenu des tournages de nuit à 60 ans. Je peux tout supporter.

” Mais à partir du début du mois de novembre, quelque chose avait visiblement changé. Selon une source proche de sa famille qui a accepté de parler sous couvert d’anonymaat, l’actrice se plaignait de douleurs thoraciques et d’une fatigue inhabituelle qu’elle attribuait d’abord au stress, au déplacement constant entre Paris et Alger et à l’écriture d’un projet de livre qu’elle souhaitait publier en 2026.

 Elle se trouvait alors dans un état de vulnérabilité qu’elle n’avait jamais connu. Elle avait perdu un peu de poids. Elle semblait essoufflere. Ce n’était pas elle, dit la source, mais elle refusait de consulter. Elle disait toujours “J’irai demain.” Le problème c’est que demain n’est jamais venu. D’après plusieurs membres de l’équipe du film Le silence des mères dans lequel elle tenait un second rôle, Billiona avait montré des signes de malaise à plusieurs reprises.

 Une assistante de production raconte une scène marquante. Elle tournait un monologue extrêmement émouvant, mais elle avait du mal à respirer. À un moment, elle s’est arrêtée. Elle a posé une main sur sa poitrine et a fermé les yeux. Tout le monde a cru à un problème cardiaque. Elle a juste dit “Ça va passer, laissez-moi 2 minutes.

” 2 minutes plus tard, elle reprenait la scène comme si de rien n’était. Le perfectionnisme et la fierté légendaire de l’actrice l’avaient emporté une fois de plus sur la prudence. L’équipe insistait pour qu’elle consulte un médecin, mais elle refusait systématiquement. Elle détestait les hôpitaux.

 Elle disait que les blouses blanches lui donnaient l’impression d’avoir déjà un pied dans la tombe, confie un ami. C’est ironique, tragique, presque prophétique. Cette peur de la médecine allait jouer un rôle crucial dans ce qui allait suivre. L’un des éléments les plus surprenants dans les jours qui ont suivi sa mort fut la révélation que Bona souffrait depuis plusieurs années d’une pathologie chronique dont le nom exact n’a pas été immédiatement dévoilé.

 Certains médias ont évoqué une insuffisance cardiaque, d’autres un problème autoimmune, d’autres encore un cancer lart. La confusion venait du fait que Biyuna n’avait jamais communiqué publiquement sur sa santé. Elle craignait qu’un aveu de maladie fragilise son image d’icône indestructible. Elle avait horreur de la pitié, confirme une amie comédienne.

Elle disait que si les gens savaient que quelque chose n’allait pas, il la regarderaiit autrement. Ce silence volontaire a eu une conséquence directe. Quand l’urgence est arrivée, personne n’a compris immédiatement l’amplure de la situation. Le matin du drame, Beuna se trouvait dans son appartement du 11e arrondissement de Paris.

 Elle vivait seule depuis plusieurs années, même si elle recevait régulièrement ses proches, notamment sa petite fille et deux amis proches venus d’Orang. Ce jour-là, elle s’était réveillée tôt vers 6h30, se plaignant d’un poids dans la poitrine. Elle envoie deux messages à une amie. “Je me sens bizarre ce matin et je crois que j’ai besoin de repos.

” Ce furent les derniers messages qu’elle envoya de son vivant. Vers 8h15, alors qu’elle tentait de se rendre à la cuisine, elle s’est effondrée au sol. Une voisine alertée par un bruit anormal a tenté d’ouvrir la porte puis a appelé les secours. À leur arrivée, les pompiers trouvent Buuna inconsciente mais encore en vie.

 Elle est transportée d’urgence à l’hôpital Saint-Antoine. Mais le trajet très court n’a pas suffi. Son état s’est effondré en quelques minutes seulement. Les médecins ont tenté de réanimer l’actrice pendant 17 longues minutes. Un lapse de temps qui paraît interminable lorsqu’il s’agit de maintenir en vie une icône nationale.

 Mais Buuna ne reprendra jamais conscience. Elle est prononcée morte à 9h03. La nouvelle n’est pourtant pas immédiatement rendue publique. Sa famille est avisée. Plusieurs procédures administratives doivent être effectuées et pendant un moment seuls six ou sept proches savent que la star n’est plus. Mais lorsque l’information finit par fuiter, il ne s’agit pas d’un simple communiqué froid.

 C’est une nation entière qui s’effondre. En quelques minutes, Twitter, Facebook, TikTok explose. En Algérie, des milliers de messages pleins de chagrins sont publiés. Les chaînes locales interrompent leur programmes. À Paris, plusieurs artistes français rendent hommage à sa carrière exceptionnelle, mais surtout à son audace et à son humour.

 C’est une reine qui s’en est allée”, écrit l’actrice Leila Becty. “Elle n’avait peur de rien ni de personne”, ajoute Jamel Desbous. Une étoile s’est éteinte, commande Gadel Maly. La France découvre alors que derrière l’image médiatique intense de Buuna se cachait une histoire beaucoup plus profonde, celle d’une femme qui luttait contre un mal qu’elle n’a jamais voulu montrer.

 Dès les premières minutes suivant l’annonce officielle, les spéculations vont bon train. Le public comprendre, les médecins restent silencieux, la famille aussi. Ce mutisme total, presque inquiétant alimente la machine à rumeur. Plusieurs hypothèses circulent. Une crise cardiaque massive cohérente avec les douleurs thoraciques mentionnées par son entourage.

 Un AVC fulgurant souvent lié à l’hypertension, problème fréquent chez les artistes vivants sous stress. Une embolie pulmonaire soudainement fatale, une complication d’une maladie cachée comme une infection aggravée. Mais aucune version n’est immédiatement confirmé. Les médias français parlent d’arrêts cardiorespiratoire, mais cette formule, bien que précise sur le plan médical, n’explique rien.

 Elle désigne uniquement le mécanisme final, pas la cause profonde. La vraie question devient donc qu’est-ce qui a déclenché cet arrêt ? Le fils de Buuna ainsi que son petit-fils refuse dans un premier temps de s’exprimer. Beaucoup s’interrogent. Pourquoi ce silence alors que l’actrice était un monument national ? Selon une source proche de la famille, ils auraient été sonné par la soudaineté du décès, mais également préoccupé par les questions médicales restées sans réponse.

 La famille aurait préféré attendre les premières analyses avant de communiquer. Elle aurait également voulu respecter la volonté de Buuna qui avait explicitement demandé de ne jamais étaler sa maladie sur les réseaux ou à la télévision. Cette dimension presque sacrée du secret autour de sa santé rend la situation encore plus mystérieuse et renforce l’impression que quelque chose d’important reste à être révélé.

 Ce n’est qu’après l’annonce de sa mort que plusieurs proches témoignent publiquement de leur inquiétude ressentie au cours des dernières semaines. Certains parlent de vertiges fréquents. D’autres racontent l’avoir vu s’essuyer discrètement la bouche comme si elle cachait une douleur. Une amie affirme qu’elle avait prévu de l’accompagner chez un cardiologue rendez-vous que Buuna avait finalement annulé.

 L’actrice ne voulait pas admettre qu’elle n’était plus invincible. En moins de 24 heures, la mort de Buuna devient un débat national. Pourquoi une star de cette importance n’était-elle pas suivie médicalement plus strictement ? Pourquoi avait-elle caché ses symptômes ? Était-elle entourée comme il faut ? Ces interrogations prment une ampleur inattendue.

 La presse française et algérienne, souvent divisée sur d’autres sujets, s’accordent sur un point. La mort de Buuna révèle un malaise bien plus profond. Celui d’une génération d’artistes vieillissants, souvent isolés, parfois fragilisé, toujours soumis à une pression constante mais dont la vulnérabilité reste invisible au grand public.

 Le lendemain de l’annonce de la mort de Buuna, alors que la France et l’Algérie continuent d’exprimer leur stupeur, un silence étrange s’est prolongé. Les médias attendaient des précisions officielles. Le public exigeait des réponses. Des centaines de rumeurs circulaient déjà sur les réseaux sociaux. Certaines absurdes, d’autres plausibles, toutes alimentées par l’absence d’information claire.

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 C’est dans ce contexte d’incertitude totale qu’a été réalisé ce que les autorités médicales ont qualifié de procédures indispensables. Une autopsie complète ordonnée pour déterminer les causes exactes du décès d’une figure aussi importante et ce que les premiers rapports allaient révéler allaient dépasser les imaginations les plus sombres.

 À 11h45, le 25 novembre, l’hôpital Saint-Antoine transmet un résumé préliminaire extrêmement bref aux autorités. Arrêt cardiaque d’origine multifactorielle. Cette phrase sèche administrative ne dit presque rien. Elle ne décrit ni le mécanisme, ni la cause profonde, ni l’enchaînement des événements. Elle n’explique pas pourquoi une femme de 73 ans, certes âgée, mais encore active, joyeuse et mentalement vive, s’est effondré brutalement en quelques minutes.

 Mais en interne, les médecins savent déjà qu’il existe des éléments inquiétants révélateurs d’un problème de santé sous-jacent que Buuna avait réussi à dissimuler pendant des années. Selon deux sources hospitalières proches du dossier, elle souffrait depuis plus de 8 ans d’une maladie autoimmune sévère, la vascularite nécrosante.

 Une pathologie rare où le système immunitaire attaque les vaisseaux sanguins provoquant leur inflammation progressive. Cette maladie est potentiellement meurtrière si elle n’est pas traitée de manière continue. Mais Buuna, fidèle à sa personnalité indépendante, avait toujours refusé de suivre un traitement lourd. Elle craignait les effets secondaires, notamment la prise de poids, l’affaiblissement du système immunitaire.

 la fatigue profonde des symptômes qu’elle jugeait incompatibles avec sa carrière. Une infirmière raconte, elle disait toujours “Je suis une femme de scène, pas une malade.” Elle ne voulait pas que sa vie soit rythmée par des piqures ou des examens. Elle voulait rester libre jusqu’au bout. Cette vascularite silencieuse mais implacable aurait progressivement affaibli son système cardio-vasculaire.

Les résultats médicaux complets obtenus par plusieurs journalistes d’investigation révèlent que la star souffrait également d’une insuffisance cardiaque de stade avancé. Conséquence directe de la vascularite. Les vaisseaux déjà fragilisés avaient entraîné une détérioration du muscle cardiaque. Cette fragilisation explique plusieurs éléments constatés dans les semaines précédents sa mort.

 Ses essoufflements fréquents, sa fatigue chronique, ses douleurs thoraciques intermittentes, ses quelques malaises discrets sur les plateaux de tournage. Mais ces signe qu’elle minimisait constamment annonçait déjà une crise aigue. C’est ce que les médecins appellent une décompensation cardiaque fulgurante. Le cœur déjà affaibli n’arrive plus à pomper le sang correctement, entraînant un effondrement général du système circulatoire.

 Fait encore plus troublant, l’autopsie révèle la présence d’une infection pulmonaire en évolution depuis près d’une semaine qui n’avait jamais été diagnostiquée. Cette infection était probablement bénigne au départ, mais avec un système immunitaire compromis par la maladie autoimmune et l’âge, elle a évolué rapidement vers une infection systémique provoquant un état inflammatoire massif, une accélération du rythme cardiaque, une surcharge aigue sur un cœur déjà épuisé.

 Dans les heures précédents sa mort, l’infection aurait atteint son pic, aggravant soudainement la vascularite et provoquant une réaction en chaîne mortelle. D’après les reconstitutions médicales, 3h45 du matin, aggravation de l’infection, fièvre modérée. 5h, chute légère de la pression artérielle. 6h30, douleur thoracique importante, message envoyé à une amie.

 7h 8h défaillance progressive du ventricule gauche 8h15 effondrement circulatoire perte de connaissance 8h20 8h40 agonie silencieuse avant l’arrivée des secours. 9h03 décès à l’hôpital cette mort n’a pas été instantanée. Elle résulte d’une cascade d’événements chacun aggravant le précédent. La question centrale demeure pourquoi Buuna n’a-t-elle jamais parlé de sa maladie ? Trois éléments apparaissent clairement dans les témoignages recueillis.

 La peur d’être perçu comme fragile, elle disait presque comme un mantra. “Le public ne veut pas voir une femme brisée, il veut voir une femme forte.” Une aversion profonde pour les hôpitaux. Depuis la mort de sa mère dans un établissement médical, elle considérait les hôpitaux comme des lieux où l’on entre vivant et l’on sort en photo.

 Un caractère farouchement indépendant. Buuna détestait dépendre de quelqu’un. Elle refusait que la maladie devienne un compagnon permanent. Plusieurs cardiologues interrogés par le monde, LOPS et France Interre, se montrent catégorique. Sa mort aurait pu être évitée. Un professeur du CHU de la Pitié Salpétrière déclare avec un traitement adapté, son espérance de vie aurait été bien plus élevée.

 La vascularite nécrosante se traite même à un stade avancé. Le drame, c’est qu’elle ne voulait pas l’accepter. Ce constat crée une onde choc. La France découvre que l’une de ses plus grandes artistes est morte d’une maladie soignable. 3 jours après le décès, son fils publie un communiqué bouleversant. Maman ne voulait pas que sa fragilité soit connue.

 Elle vivait dans la lumière et refusait d’associer son image à la maladie. Nous savions qu’elle était malade, mais nous n’imaginions pas que son cœur était si faible. Elle nous a quitté comme elle a vécu en se battant en silence. Cette déclaration confirme ce que beaucoup pressentaient. La maladie de Biona était un secret familial lourd, difficile, presque tabou.

 Certains proches accusent même son entourage d’avoir été trop respectueux de son indépendance. Selon eux, Biona refusait toute aide médicale. Mais personne n’a osé forcer les choses. Un ancien collègue affirme “On la savait têtu, mais on aurait dû insister. On aurait dû la pousser littéralement chez le médecin. Une amie proche en larme confie, elle aurait détesté qu’on l’y oblige, mais peut-être que c’était la seule façon de la sauver.

” Le débat devient douloureux. Le respect de la volonté individuelle doit-il primer sur la responsabilité de protéger une personne vulnérable ? Au fil des jours, l’affaire dépasse largement le cadre de la disparition d’une star. Elle se transforme en un miroir sombre de la société moderne. Des célébrités sous pression constantes, des artistes vieillissants mais contraints de rester performant, une peur sociale de la vulnérabilité, une culture du silence autour des maladies chroniques, un refus collectif de vieillir. Le décès de Buuna

n’est plus seulement une tragédie individuelle. Il devient un symbole national. Après une semaine d’analyse, les experts résument la situation. Maladie autoimmune évolutive, fragilisation sévère des vaisseaux sanguins, insuffisance cardiaque avancée, cœur incapable de résister au moindre choc, infection pulmonaire non traité, surcharge fatale sur un organisme affaibli.

 C’est la combinaison de ces facteurs qui a provoqué sa mort. Aucune cause seule n’aurait été nécessairement fatale, mais ensemble, elles ont créé une situation impossible à surmonter. Une foule immense se rassemble à Paris et à Alger. La disparition brutale, la dignité silencieuse de son combat contre la maladie, son refus obstiné d’être défini par la souffrance, tout cela contribue à créer une aura presque mythique autour de sa figure.

 Biona entre dans la légende mais sa mort soulève encore une question que beaucoup redoutent. Que s’est-il passé exactement dans les dernières 48 heures et pourquoi personne n’a pu la sauver ? La mort de Buuna a ébranlé la France, l’Algérie et toute la diaspora maghrébine. Mais pour comprendre pleinement cette tragédie, il faut revenir en arrière dans les 48 heures qui ont précédé son décès.

 Deux jours où tout s’est joué, de jours où chacun des gestes, des paroles, des silences et même des choix refusés ont tissé la trame dramatique qui allait mener à sa disparition brutale. Le vendredi soir, de jours avant sa disparition, Buuna avait invité chez elle une amie très proche, Samira, venue spécialement d’Aurent pour lui rendre visite. Elles ont dîné ensemble.

 À première vue, tout semblait normal. L’actrice plaisantait, riait, racontait des anecdotes de tournage. Mais Samira remarque quelque chose d’inhabituel. Buuna était pâle et respirait difficilement. Quand Samira lui demande si tout va bien, l’actrice répond d’une voix presque ironique. Ce n’est rien, c’est l’âge.

 Je suis comme un vieux moteur, il faut me pousser un peu pour démarrer. En réalité, son corps était déjà en train de lutter contre l’infection pulmonaire qui plus tard allait devenir un facteur clé de son décès. Elle avait de la fièvre mais refusait de l’admettre. Elle avait des frissons mais prétendait que c’était l’hiver parisien.

 Elle toussait légèrement mais elle ria pour masquer la douleur. Dans la nuit du samedi, selon son voisin, Buuna s’est levé plusieurs fois. Les pas entendus dans son appartement témoignait d’une agitation inhabituelle. Elle se déplaçait lentement comme si chaque mouvement lui coûtait un effort immense. Un message envoyé à 2h14 du matin à sa petite fille à Londres.

 Je n’arrive pas à dormir, je me sens un peu oppressé. Ne t’inquiète pas, ça passera. Cette phrase si simple en apparence est aujourd’hui considérée comme l’un des premiers signaux d’alarme évident. L’oppression thoracique est un symptôme classique d’une insuffisance cardiaque aigue, mais Buuna n’était pas du genre à s’écouter.

 Toute sa vie, elle a ignoré les signaux de son corps. Cette nuit-là, elle aurait dû appeler les secours. Elle ne l’a pas fait. Le samedi matin, elle reçoit un appel d’un producteur parisien pour confirmer sa présence à une émission prévue la semaine suivante. Bona répond d’une voix faible mais déterminée. “Bien sûr que je serai là. Tant que je respire, je joue.

” Cette phrase est bouleversante rétrospectivement. Elle traduit parfaitement le caractère de l’artiste. Combattante, fière, invincible en apparence mais en réalité terriblement vulnérable. Versy, elle sort acheté quelques provisions dans une épicerie de quartier. Le commerçant interrogé plus tard se souvient, elle avait du mal à marcher.

 Elle s’est appuyée sur le comptoir pour reprendre son souffle, mais elle souriait. Elle disait que c’était juste la fatigue du voyage.