Miss France 2026 : Le Jury Composé de Célébrités Enfin Dévoilé

Le lundi 24 novembre 2025, à moins de deux semaines de la grande soirée de l’élection, le comité du concours a levé le voile sur la composition complète du jury chargé de désigner la future reine de beauté de France. À l’aube de la 96ᵉ édition de Miss France, qui se tiendra le 6 décembre 2025 au Zénith d’Amiens, c’est un jury renouvelé, mixte et éclectique, qui s’apprête à peser de tout son poids dans le verdict final.

Un Jury Mixte — Le Retour des Hommes

Après plusieurs années où le jury du concours était exclusivement féminin, 2025 marque un retour à la mixité. Cette année, la balance penche presque à parité : quatre femmes et trois hommes, dont une figure charismatique qui présidera l’ensemble — une indication claire que l’organisation souhaite varier les profils, mêler sensibilité, expertise, médias et humour. À la tête de ce jury se trouve Michèle Bernier, comédienne et humoriste confirmée, connue pour sa carrière à la fois dans le théâtre et la télévision. Célibataire de sens et forte personnalité, elle revient dans l’arène Miss France après avoir déjà présidé le jury en 2017. Un gage d’expérience, mais aussi d’exigence artistique et d’œil affûté sur le charisme, la prestance et la personnalité.

Les Membres du Jury : Diversité des Univers et des Regards

Aux côtés de Michèle Bernier, six personnalités de milieux variés — médias, spectacle, humour, chant ou influence — ont été choisies. Cette diversité traduit la volonté des organisateurs de ne pas juger uniquement sur la beauté ou la grâce, mais sur une combinaison de charisme, éloquence, modernité, et capacité à incarner un rôle de représentante de la France contemporaine.

Parmi elles :

Camille Cerf, ancienne Miss France (2015) et désormais marraine officielle de l’édition 2026. Son rôle est double : à la fois jurée, mais aussi mentor ; elle accompagnera la future élue tout au long de son règne, jouant le rôle de guide et de conseillère dans l’univers médiatique et public.
Axelle Saint-Cirel, chanteuse lyrique mezzosoprano, dont la voix a résonné lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa présence apporte une dimension artistique et souvent exigeante quant à l’élégance, la diction, la posture et l’expression — des qualités essentielles pour porter la couronne.
Bruce Toussaint, journaliste et animateur de télévision, emblématique de la matinale de TF1. Sa participation garantit un regard médiatique, pragmatique sur la capacité des candidates à se présenter devant la presse, à répondre aux interviews, et à représenter l’institution Miss France au-delà du podium.
Philippe Caverivière, auteur, humoriste et chroniqueur. Il incarne un regard critique, parfois décalé, capable de détecter l’authenticité, le naturel, la personnalité derrière le maquillage et le glamour. Sa sensibilité à l’humour, à l’humain, à la spontanéité, peut faire pencher la balance vers des candidates capables de combiner charme et sincérité.
Tom Villa, comédien et humoriste, lui aussi chargé de juger ces jeunes femmes à la fois sur leur prestance scénique et leur capacité à incarner un rôle public. Son regard peut valoriser celles capables de s’exprimer avec aisance, naturel et confiance sur scène.
Sally, vidéaste web, réalisatrice, influenceuse. Son expertise dans l’image numérique, les réseaux sociaux, la vidéo, l’engagement du public peut être décisive à l’heure d’élire une Miss 2026 qui devra naviguer entre podium, médias et réseaux sociaux. Elle incarne le pont entre la tradition du concours et les attentes contemporaines du public.

Contexte de l’Élection 2026 — Changements et Enjeux

L’édition 2026 arrive dans un contexte particulier. Après le départ de l’ancienne directrice nationale en janvier 2025, le concours vit un renouvellement. La cérémonie aura lieu pour la première fois à Amiens, au Zénith — un changement géographique important.

Le concept même de l’élection évolue également : pour la première fois, la première sélection ne sera plus un Top 15, mais un Top 12, ce qui resserre davantage la compétition. Ponctualité, comportement, élégance, allure, éloquence — tout sera décisif dès les premiers instants.

De plus, le thème de la soirée, « Le Voyage des Miss », invite à des tableaux s’inspirant des voyages, de l’histoire, des régions de France et du monde — un appel à la diversité culturelle, au sens de l’Histoire, à l’ouverture d’esprit. Ce contexte rend la composition du jury plus stratégique encore : il faut des profils capables d’évaluer l’authenticité, la sensibilité culturelle, la prestance, mais aussi la modernité.

Le Rôle Crucial du Jury — Entre Tradition, Exigence et Modernité

Le jury de Miss France 2026 aura une responsabilité énorme : il comptera pour 50 % de la décision finale, l’autre moitié revenant au vote du public. Ce système hybride — jury + public — illustre la volonté de concilier exigence artistique et démocratisation de l’événement, afin de garantir à la fois légitimité médiatique et proximité avec le public.

Chaque membre apportera son regard, son univers. Michèle Bernier, par son expérience, veillera à l’équilibre général : élégance, grâce, prestance, personnalité. Camille Cerf, ancienne Miss, comprendra les enjeux, les attentes médiatiques et la pression du rôle public. Axelle Saint-Cirel, l’œil musical, regardera la diction, la voix, la posture. Bruce Toussaint, en tant que journaliste, évaluera la capacité à s’exprimer, à représenter dignement l’institution. Les humoristes et créatifs — Philippe, Tom, Sally — chercheront l’authenticité, la spontanéité, le charisme, la personnalité derrière l’image.

Ainsi, l’élection ne sera pas jugée uniquement sur le physique ou la beauté, mais sur l’ensemble — personnalité, intelligence, prestance, modernité, authenticité. C’est sans doute l’un des renouvellements les plus ambitieux de Miss France depuis plusieurs années.

Pourquoi ce Renouvellement du Jury ?

Ce nouveau jury, éclectique et mixte, répond à plusieurs défis actuels. Premièrement, l’envie d’ouvrir le concours à des perspectives plus larges que le simple défilé : musique, humour, médias, influence, histoire, et représentation. Deuxièmement, l’adaptation à un monde en mutation, où les Miss ne sont plus seulement des ambassadrices de beauté, mais des voix engagées, des personnalités publiques, capables de s’exprimer sur la société, les médias, la culture, et d’affronter le regard du public. Troisièmement, la volonté de renforcer la crédibilité du concours face aux critiques — en diversifiant les expertises du jury, on assure un jugement plus équilibré, moins centré sur l’apparence, plus sur l’individu dans sa globalité.

Le retour des hommes dans le jury, l’intégration d’un ancien titre, l’appel à l’humour, à la musique, aux médias numériques — tout cela envoie un signal clair : Miss France 2026 entend incarner la France d’aujourd’hui, plurielle, moderne, et ouverte.

En Attendant le 6 Décembre…

À moins de deux semaines de l’élection, l’enjeu est double pour les candidates. Elles doivent non seulement peaufiner leur apparence, leurs chorégraphies, leurs défilés — mais aussi convaincre un jury aux regards variés, chacun sensible à un univers différent. La tension monte, les répétitions s’enchaînent, les candidates sont invitées à repenser leur discours, leur posture, leur authenticité.

Quand le 6 décembre tombera la couronne, ce ne sera pas uniquement la plus belle — ce sera celle qui aura su séduire le jury dans sa globalité, qui aura réussi à incarner charme, élégance, modernité, sincérité, engagement.

Et si cette année, la Miss élue n’est pas seulement une reine de beauté, mais le reflet d’une France composite, exigeante, et en mouvement — c’est sans doute grâce à ce jury de célébrités qui mêle tradition, talent et regards contemporains.