Il est revenu comme si de rien n’était les histoires de Flaudive. Il sortit de l’aéroport 6 ans qu’il n’avait pas foulé cette terre. Ses liens rentraient d’Europe et dans sa tête un seul plan, surprendre sa famille demain matin. Pas d’appel, pas de message, juste frapper à la porte et voir les visages s’illuminer. Il arrêta un taxi.
Hôtel Horizon, près du marché. Il s’assit à l’arrière. Le chauffeur le dévisagea dans le rétroviseur. Vous venez d’où, frère ? de l’Allemagne. Ah, vous avez fui le froid pour mourir de chaleur ici, hein ? Célien rit. Mieux vaut la chaleur du pays que le froid du silence. Là-bas, il avait appris la solitude, celle des villes où personne ne se regarde, celle des hivers trop longs.
Ici, tout semblait respirer, existait vraiment. Arrivé à l’hôtel, il posa sa valise, s’assit un instant sur le lit. Le jour touchait à sa fin. Ses yeux se fermèrent, lourd fatigue. Puis une douleur le traversa. une migraine encore. Il cherchamés en vain. Il les avait oublié. Il soupira. La pharmacie qu’il avait aperçu depuis le taxi n’était qu’à quelques mètres.

Il se leva, prit quelques billets et descendit. Des voies monttaient du maqui voisin. Une voiture passa à toute allure. Puis un cri, un choc. Des passants accoururent, criant, paniqué. Un corps gisait sur la chaussée, les bras ouverts, la tête tournée. Le lendemain matin, Céliens ouvrit les yeux dans sa chambre.
Un bourdonnement lui traversait la tête. Il crut avoir rêvé. Un mauvais rêve sûrement. Ce cri, la foule. Non, ce n’était pas possible. Il se prépara et sortit. Direction la maison familiale. Quand il arriva, le portail était entrouvert. Sa mère, maman Léontine, lavait la terrasse. Elle leva la tête. Le saut tomba de ses mains.
Ses liens, il sourit. C’est moi, maman. Elle accourut, les larmes aux yeux. Mon fils ! Oh mon dieu, mon fils ! Elle le serra très fort, longtemps comme si à force de le presser contre elle, elle pouvait rattraper les six années perdues. Et dans cette étreinte, Célien sentit une étrange contradiction.
Le cœur de sa mère battait vite, vivant, brûlant, tandis que sa propre peau demeurait froide, presque glacée. Mais l’amour d’une mère réchauffe tout. Elle le regarda enfin, les yeux noyés de larme. “Mon fils, tu es revenu. Tu ne nous as même pas prévenu.” “Oui, maman, je voulais vous faire une surprise”, répondit-il avec un sourire.
Maman Léontine passa la main sur sa joue, hésitant comme pour s’assurer qu’il était bien là. “Heigneur, je croyais que je ne reverrais plus ton visage.” Ces liens eut un rire léger. “Viens, assi-toi, tu dois mourir de faim.” Elle se précipita vers la cuisine, le cœur léger. Quelques minutes après, elle revint avec une assiette fumante.
Chaque détail réveillait un souvenir pour ses liens. “Tout est pareil”, murmura-t-il en baissant les yeux. Maman Léontine essuyait ses mains sur un torchon et le regardait manger, fascinée, reconnaissante. “Oui, mon fils, tout est pareil”, répondit-elle doucement. Au même moment, Ophélie, sa petite sœur, arriva du travail.
Elle entra en parlant fort, comme toujours. Le téléphone à la main. “Maman, j’ai failli rater le dernier bus. Tu sais que la route du marché est encore Sa phrase mourut au milieu du salon. Ses liens étaient là, assis sur le canapé, les coudes sur les genoux. Pendant une seconde, elle ne bougea plus. Ses yeux cherchaient à comprendre ce qu’il voyait.
Puis elle lâcha, ses liens, elle courut vers lui, trébcha presque, l’enlassa sans retenu. Les mots se bousculaient. Des rires, des larmes, des exclamations. “Tu es revenu, tu es vraiment revenu !” Il la serra dans ses bras doucement, comme si le geste lui coûtait un peu. “Doucement petite sœur”, murmura-t-il.
“Je suis là.” Elle s’écarta pour le regarder. “Tu es plus maigre”, dit-elle. “Et ton regard ?” “Je ne sais pas. On dirait que tu viens de loin. C’est le voyage”, répondit-il avec un sourire fatigué. “Le froid de robe m’a un peu usé. Ophélie hocha la tête mais continua à le fixer comme si elle cherchait à s’assurer qu’il ne disparaîtrait pas.
” La mère les observait depuis la cuisine, un torchon dans les mains. Son regard allait de l’un à l’autre, ému mais inquiet. “Laisse ton frère manger”, dit-elle enfin. “Vous parlerez après. Le riz va refroidir.” Ophélie éclata d’un rire nerveux, suuya ses joues. “C’est vrai, toujours le rit d’abord un maman.” La maison vibrait de joie.
Sur le chemin du retour, Sélien crois Tantiassa, la vieille voisine, et la salua. Elle était connue pour ses visions et ses intuitions et les gens disaient qu’elle sentait les choses avant qu’elle n’arrive. Quand elle vit ses liens passer devant sa maison, elle sursauta, les yeux écarquillés. “Ah, toi !” Il se retourna surpris.
“Oui, Tanti, c’est moi. Vous me reconnaissez ?” Elle le fixa les yeux ronds. “Je t’ai vu mourir.” Il sourit un peu gêné. “Tantis, vos rêves vous jouent encore des tours. Les morts, eux, ne parlent pas.” Elle secoue à la tête peut-être. Mais parfois les morts marchent parmi nous sans le savoir. Célien rit et continua son chemin.
Sans qu’il s’en rendent compte, Tantiasa faisait le signe de croix derrière lui. Les jours qui suivirent son retour, Séien retrouva vite ses habitudes. Les voisins passaient, saluaient, curieux de revoir le fils du quartier revenu d’Europe. La maison n’avait plus connu le silence. Maman Léontine, sa mère préparait sans cesse à manger comme pour rattraper les années perdues. Elle s’assit face à son fils.
Alors mon fils, tu comptes repartir bientôt ? Il hésita avant de répondre. Non maman, pas tout de suite. Peut-être jamais. Tu es sûr ? Là-bas tu avais du travail, des amis, une vie. Non. Il répondit : “Une vie ? Oui, mais sans chaleur, sans rire. J’ai besoin d’être ici un moment. Maman Léantine soupira. Si ton cœur le veut, reste.
Dieu t’a ramené, c’est qu’il a ses raisons. Les jours suivants, Ophélie, sa petite sœur posait 1000 question sur là-bas en Europe. Ces liens, lui répondaient peu. Il loua alors un studio pour son installation, mais allait régulièrement voir sa mère. Il avait trouvé un emploi dans une société et gagnait la confiance de tout le monde par sa ponctualité et son calme.

Un dimanche après-midi, Ophélie rentra avec une amie. Elle s’appelait Daphné, une jeune femme calme qui travaillait comme secrétaire dans une agence de transport. Quand elle entra, ses liens étaient assis sur la terrasse, un livre entre les mains. Leurs yeux se croisèrent. Un court instant, tout sembla suspendu. “Daphné, voici mon grand frère, c’est lien.
Enchanté !” répondit-elle. “De même. Le ton était simple, mais quelque chose passa. Les semaines suivantes, Daphné revint souvent. Quelquefois ses liens se trouvaient là aussi. Ils s’habituèrent l’un à l’autre et ne se quittaient presque plus. C’est ainsi qu’une relation n’acquie entre eux. Quelques mois plus tard, il demanda Daphné en mariage.
Alors qu’il discutait des préparatifs, Daphné dit en riant : “Maman veut savoir combien de personnes tu veux inviter. Elle dit qu’un mariage sans monde ce n’est pas un vrai mariage. Je veux quelque chose de simple”, répondit Célien. Simple comment ? Demanda-t-elle. Petit, restreint, juste nos familles, nos proches, pas plus. Daphne le regarda surprise.
Tu ne veux pas que tes amis d’Europe soient là ou ceux du quartier ? Non, inutile. Inutile pour ton propre mariage ? Il lui prit la main. Daphné, il y a des choses qu’il vaut mieux garder discrètes. Discrète, tu parles comme si tu avais quelque chose à cacher. Non, non, ce n’est pas ça.
C’est juste “Je veux que ce moment soit à nous. Pas un spectacle, pas un vacarme.” Elle serra la mine. “C’est lien ?” Tu me fais peur quand tu parles comme ça. Il força un sourire. Ne t’inquiète pas. J’ai juste envie de paix. Mais elle sentit que ce n’était pas seulement de la paix qu’il cherchait, c’était l’ombre. Depuis quelques semaines déjà, il évitait les photos, les grands rassemblements.
La cérémonie eut lieu un samedi matin. Les deux familles se mêlèrent, la musique s’éleva et tout était parfait. Quelques jours plus tard, Daphne rassembla les photos du mariage. Elle s’assit avec Ophélie pour les regarder. Elle riait, commentait les coiffures, les postures, les grimaces des cousins.
Puis Ophélie s’arrêta soudain. Attends, regarde celle-là. Sur la photo, Célien se tenait debout près de Daphné. Le visage tournait vers l’appareil, mais lui seul semblait flou comme s’il avait bougé lors de la prise. “C’est bizarre, non ?” demanda Ophélie. Daphné plissa les yeux. Ce n’est rien. Peut-être la lumière ou un reflet. Regarde la suivante.
C’est pareil. Sur certaines photos, ces liens semblaient légèrement effacé. Ophélie sentit un frisson remonter le long de son bras. “Tu ne trouves pas ça étrange ?” murmura-t-elle. “Les appareils font parfois des choses bizarres”, répondit Daphné sans la regarder. Les premiers jours de mariage furent paisibles. Daphné était heureuse.
Ses liens semblaient apaisés. Et quelques mois après, Daphné annonça qu’elle était enceinte. Ces liens prit sa femme dans ses bras en riant à pleine dent. “Je te promets”, dit-il, je serai le père le plus présent du monde. Ces liens posait souvent la main sur le ventre de sa femme, le regard perdu. “À quoi tu penses ?” finit par lui demander Daphné.
“À lui ?” répondit-il simplement. “À qui ?” “À notre enfant.” Et il souriait sans lever les yeux. Maman Léontine, ému, passait ses journées à préparer des repas pour sa belle-le. La maison sentait la vie, la chaleur, le renouveau. Quand le bébé Naki, un petit garçon, tout le monde dit qu’il avait les yeux de son père.
Les premiers mois furent paisibles. Mais parfois la nuit, Daphné se réveillait et ne le trouvait pas dans le lit. Elle le voyait dehors assis dans la cour, fixant le ciel. Elle n’osait plus lui demander pourquoi. Un an s’était presque écoulé depuis le mariage. Ophélie, la sœur de Séliens, vivait désormais dans une autre ville où son travail l’avait conduite.
Un soir, alors qu’elle faisait défiler les nouvelles sur les réseaux, une publication retint son attention. Famille d’une victime d’un accident survenu le 12 mars près du marché central, recherché. Un corps non réclamé a été déposé à l’hôpital basique. Des photos de la victime sont disponibles à l’appui. Curieuse, elle ouvrit l’image.
Son cœur s’arrêta. Elle reconnut le visage de son frère. Tout en elle hurla le même mot. Sé lien. Elle relut la date. C’était le soir même du retour de son frère au pays. Ophélie appela aussitôt. Le téléphone sonna plusieurs fois avant qu’il ne décroche. Allô grand frère Ophélie, ça va ? Dis-moi, tu vas bien ? Oui.
Pourquoi cette question ? J’ai vu une publication, un accident. Quelqu’un te ressemblait. Oh ça, tu sais, les gens se ressemblent beaucoup. Ne t’inquiète pas, je vais bien dit-il avec un rire nerveux. Non, Célien, l’image que j’ai vu. Ophélie, calme-toi. C’est sûrement une erreur. Coupa Célien. La ligne grésilla. Je t’appelle plus tard.
D’accord, dit-il doucement avant de raccrocher. Inquiète, Ophélie appela aussitôt leur mère. Maman Léontine la rassura un peu agacée. Ton frère va très bien. Il vient souvent à la maison. Maman, je t’en supplie, vérifie. Je suis sûr de ce que j’ai vu. Tu regardes trop ses réseaux, ma fille. Le lendemain, Ophélie prit la route.
Elle arriva le soir même, fatiguée, bouleversée. “Calme-toi, ma fille !” dit maman Léantine doucement. “Tu es épuisée. Ophélie se cooui la tête.” Maman, je t’assure, j’ai vu la photo, c’était lui. Demain, on ira à l’hôpital, répondit sa mère. Tu verras toi-même que c’est faux. Et si ce n’est pas faux, alors on saura dit maman Léontine, la voix plus basse.
Mais pas ce soir. Ce soir, on se repose. Le lendemain, mère et fille se rendirent à l’hôpital basique. Un homme les reçut. “Bonjour”, dit-il. “Vous cherchez quelqu’un ?” Maman Léontine hésita. Oui, il y a un an, un accident sur la route du marché central. Un homme, disait-on. L’agent afficha un air contrarié et fouilla les registres.
Vous parlez de l’accident du 12 mars ? Attendez. Oui, c’est bien ça. La victime n’avait pas été identifiée car il n’y avait aucun papier sur lui. Il ouvrit un tiroir en sortit une boîte plastique. On a gardé quelques effets au cas où quelqu’un viendrait un jour. Dedans, soigneusement rangé, il y avait une photo d’enfance.
Un petit garçon et une fillette souriant, bras dessus, bras dessous. Maman Léontine porta la main à sa bouche. Seigneur, Seigneur ! Ses jambes fléchirent, elle tomba à genoux. Ophélie, tremblante, prit la photo des mains de l’homme. C’est nous ! Murmura-t-elle. C’est lui, maman, c’est Célien. Maman Léantine se mit à pleurer.
Elle se coucha sur le sol, se frappa la poitrine, roula. Mon fils, mon fils est mort et je ne savais pas. Mon enfant est venu me dire au revoir. Oh, qui m’a fait ça ? Comment est-ce possible ? Ophélie essaya de la relever, de la retenir, mais la mère continuait à se débattre, à pleurer, à appeler son fils dans le vide. Maman, s’il te plaît, calme-toi.
Maman, écoute-moi. Finalement, épuisé, maman Léontine s’affessa dans les bras de sa fille, ses yeux perdus dans le ciel. Il est venu, je l’ai vu, il est venu me dire adieu. Ophélie la serra fort, les larmes coulant sans retenue. L’homme baissa la tête en silence. Personne n’était venu dit-il doucement. Alors, on l’a enterré.
C’était triste, très triste. En sortant de l’hôpital, maman Léontine ne pouvait arrêter de pleurer. Il était là, Ophélie. Il a vécu ici. Il a eu un enfant. Maman ! Ophélie sortit son téléphone. Je vais appeler Daphné. dit-elle. Il faut qu’on parle avec elle. Elle composa le numéro. Allô Daphné ? Oui Ophélie. Oh, ça fait longtemps. On on est en ville.
On voudrait passer vous voir. Bien sûr, venez donc. Célien est là. Il s’est reposé toute la matinée. Maman Léontine et Ophélie échangèrent un regard. D’accord, répondit Ophélie. On arrive tout de suite. Pendant ce temps, Célien étaient assis sur le canapé, le regard perdu. Daphné s’afférait dans la cuisine.
“Ta sœur a appelé”, lança-t-elle. “Ah bon ?” fit-il calmement. “Oui, elle arrive avec maman.” Il hocha la tête, resta silencieux un instant, puis il alla prendre le bébé dans ses bras. Il le serra contre lui longtemps comme s’il voulait retenir quelque chose. Il revient vers sa femme, la prit aussi contre lui un moment sans un mot.
“Da !” dit-il enfin, “je viens de recevoir un message. Justin a un problème urgent. Je vais le voir et je reviens avant qu’elle n’arrive. Maintenant ? Oui. Je ne peux pas le laisser tomber. Elle le suivit du regard pendant qu’il prenait ses clés. D’accord, mais ne tarde pas. Il sourit doucement. Promis.
Quand maman Léontine et Ophélie arrivèrent, Daphné les accueillit avec chaleur. “Vous tombez bien, le repas est prêt”, dit-elle. Céien vient juste de sortir. Il a reçu un appel d’un ami en détresse. “Il va revenir bientôt ?” demanda Ophélie. Il a dit oui, il n’en a jamais pour longtemps. Elles attendirent. Maman Léontine essayait de retenir ses larmes.
Une heure puis deux. La nuit tomba et toujours rien. Son téléphone sonnait dans le vide. Finalement, maman Léontine prit une grande inspiration. Déjà, les larmes glissaient le long de ses joues. “Daphné, ma fille, il faut qu’on te parle.” Le ton grave de sa voix fit se redresser la jeune femme. “Q’y a-t-il maman ? C’est à propos de ces liens.
Quoi ces liens ? Il va très bien”, dit Daphné. Elle lui expliqua tout ce qu’elles ont appris. Ophélie sortit son téléphone, ouvrit la photo qu’elle avait gardée. “Regarde, cet homme sur la publication, c’était lui.” “Non !” dit Daphné en riant nerveusement. “Non, c’est impossible. Daphné, nous avons vu la photo de son enfance à la morgue.
Il était mort ce soir-là. Le rire de Daphné s’étrangla. Elle saisit son téléphone, composa de nouveau le numéro de ses liens. Toujours pas de réponse, elle rappela. Encore, toujours rien. Le silence s’abattit sur la maison. Il va revenir, dit-elle enfin d’une voix brisée. Daphné tenait encore son téléphone.
Il devait juste aller voir un ami. Attendez, je vais l’appeler cet ami. Elle fouilla dans le répertoire, trouva le numéro de Justin, appela. Allô, c’est Daphné, la femme de Célien. Tu lui avais envoyé un message. Il devait venir te voir tout à l’heure. Une voix étonnée répondit : “Moi ? Non, pas du tout. Je ne lui ai envoyé aucun message.
” “Pourquoi ?” Le téléphone glissa presque de ses mains. “Tu es sûr ?” demanda-t-elle d’une voix blanche. “Certain.” “Je n’ai même pas parlé à ces liens depuis des semaines.” Daphné raccrocha sans répondre. Elle resta immobile, le regard perdu dans le vide. Les semaines passèrent. La maison était devenue plus calme.
Chaque matin, Daphné se réveillait avec l’espoir d’entendre le pas de ses liens dans la cour. Elle laissait la porte du salon entrouverte comme on laisse une chance au miracle. Mais le soir tombait toujours sur le même vide. Maman Léontine venait souvent leur rendre visite. Elle prenait l’enfant dans ses bras et murmurait : “Tu lui ressembles trop, mon petit”, le portrait de son père.
Et chaque fois qu’elle disait cela, Daphné souriait doucement sans répondre. Un dimanche, presque un mois après la disparition, Daphneé prit une décision. Après avoir eu des informations sur là où étaient enterrés ses liens, elle demanda à Ophélie de l’accompagner au cimetière. Arrivé, Daphné sortit de son sac une photo.
Elle, Céliens et leur enfant prise quelques semaines après la naissance du bébé. Elle la déposa sur la terre et la fixa un long moment. Elle soupira et dit : “Je ne t’en veux pas, mon amour. Trouve la paix.” En sortant du cimetière, elle jeta un dernier regard vers la tombe et sentit son cœur battre sans ce poids au fond de la poitrine.
Le silence ne lui faisait plus peur. Parfois, la vie bascule en un instant et tout ce qu’on croit à qui s’efface. Ce n’est qu’après coup qu’on comprend la valeur d’un mot, d’un regard, d’une présence. Certains départs n’ont pas d’explication. Ce qui compte, ce n’est pas de comprendre pourquoi ils arrivent, mais d’apprendre à continuer avec ce qu’il laissent en nous.
Les souvenir ne meurent pas avec ce qu’on perd. Merci d’avoir écouté cette histoire. Abonne-toi et laisse un j’aime si tu as aimé. On se retrouve mercredi à 18h15 pour la prochaine histoire.
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