Ils accusent faussement son père de vol et BENZEMA abandonne tout pour le protéger.

Ils accusent faussement son père de vol et Benzema abandonne tout pour le protéger dans la prestigieuse boutique galerie la Fayette de Lyon. Un homme de 68 ans, cheveux grisonnants et vêtus d’un simple jogging gris délavé, déambulaiit lentement entre les rayons de marochinerie. Hafid Benzema, père du célèbre footballeur, cherchait un cadeau pour l’anniversaire de sa femme Wahida.

Ses yeux fatigués parcouraient les étalages de sacs à main, tous plus chers les uns que les autres. “Papa, regarde ce sac, Hermè”, avait dit Karim la semaine dernière. Maman l’a admiré dans un magazine. Affid avait acquiessé, ne voulant pas décevoir son fils. Mais maintenant, face à ses prix astronomiques, il hésitait.

 3000 € pour un sac. C était plus que son ancienne pension d’ouvrier retraité avant que Karim ne prenne tout en charge. Derrière le comptoir, Maxime, le jeune assistant manager de 28 ans, observait discrètement ce client atypique. L’homme ne correspondait pas du tout à la clientèle habituelle des galeries.

 Son jogging usé, ses baskets éculées, sa démarche hésitante. Maxime fronça les sourcils et s’approcha de sa collègue Julie. Surveille le type en jogging gris, chuchota-t-il. Il tourne depuis une heure dans le secteur maroquinerie. Ça sent l’embrouille. Julie, vendeuse expérimentée de 35 ans, jeta un coup d’œil discret vers Hafid.

 Il n’a peut-être pas les moyens, mais il regarde Max. Ce n’est pas interdit. Regarde-le bien. Il touche à tout. Il vérifie les systèmes de sécurité. Je te parie qu’il prépare un coup. Maxime était nouveau dans L établissement, promu récemment après avoir travaillé dans un magasin de banlieu.

 Il voulait faire ses preuves, montrer qu’il était capable de protéger la marchandise. Les vols dans les magasins de luxe étaient fréquents et la direction était intransigente à ce sujet. Hafid, inconscient de la surveillance dont il faisait l’objet, s’arrêta devant un sac rouge bordeaux. Il vérifia à l’étiquette de 1800 €. Un soupir lui échappa.

 Dans son pays natal, l’Algérie, avec cette somme, une famille entière pouvait vivre pendant des mois. Il sortit son portable usager pour appeler son fils et demander conseil. Mais l’appareil n’avait plus de batterie. Afid se dirigea vers l’accueil pour demander s’il pouvait utiliser un téléphone quand Maxime l’interpella brusquement.

 “Monsieur, vous pouvez vider vos poches !” Affed s’arrêta net, croyant avoir malentendu. “Pardon ? “Vos poches !” répéta Maxime plus fort, attirant l’attention des autres clients. “Vous tournez depuis trop longtemps. Vous avez pris quelque chose.” Le sang montax de Hafid. Autour de lui, les conversations s’arrêtaient.

 Les regards se braquaient sur ce vieil homme en jogging, suspecté de vol. “Je n’ai rien pris, monsieur. Je regarde juste un cadeau pour ma femme. C’est ce qu’ils disent tous. répliqua Maxime avec un sourire condescendant. “Jul, appelle la sécurité.” Julie hésita. Quelque chose dans l’attitude de ce vieil homme, sa dignité, malgré l’humiliation, l’interpellait.

 “Maxime, peut-être qu’on devrait” “Non, l’interrompit-il. J’ai vu des types comme lui dans mon ancien magasin. Ils font semblant d’être paisible et hop, ils repartent avec la moitié du rayon.” Afid sentit ses jambes trembler autour de lui, les clients formaient un cercle. Certains filmaient avec leur téléphone. L’humiliation était totale.

 Lui qui avait toujours vécu honnêtement, qui avait élevé neuf enfants dans la dignité malgré les difficultés. “Mon fils”, commença-t-il d’une voix éraillée. “Si je peux juste appeler mon fils. Votre fils !” Ricana Maxime. Il va venir vous sortir de là. Allez-y, appelez-le. Un agent de sécurité arriva, un homme corpulent au regard dur.

 Qu’est-ce qui se passe ici ? Ce monsieur refuse de vider ses poches. Je soupçonne un vol, expliqua Maxime avec assurance. Non, protesta Affid. Je vous en supplie, laissez-moi juste téléphoner. Après, répondit l’agent. D’abord, on vérifie. Avec des gestes brusques, il fouilla les poches de Affide. Rien, pas même un bonbon. L’humiliation était à son comble.

Quelques clientes âgées secouaient la tête, choqué par cette scène. “Bon, c’est bon, vous pouvez téléphoner”, conséda finalement Maxime, un peu embarrassé. Julie tendit discrètement son téléphone à Affid, les mains tremblantes, il composa le numéro de son fils. Allô Karim, c’est papa. À Madrid, Karim Benzema sortait de l’entraînement quand il reçut l’appel.

 Dès qu’il entendit la voix brisée de son père, son sang ne fit qu’un tour. Papa, qu’est-ce qui se passe ? Tu pleures, mon fils ? Ils m’ont accusé. Ils m’ont fouillé comme un voleur dans cette boutique. Oh, es-tu hurla Karim, galerie la Fillette de Lyon. Ils ont dit que j’ai volé mais je n’ai rien fait.

 Mon fils Karim raccrocha et sprinta vers sa voiture. L’entraînement, le Real Madrid, tout passa au second plan. Personne n’humiliait son père, personne. À deux kilomè heures sur l’autoroute, il appelait déjà son avocat, son chauffeur, ses frères, tous aux galeries la Faillette de Lyon. Maintenant, pendant ce temps, dans la boutique, l’atmosphère était tendue.

 D’autres clients arrivaient, certains reconnaissant à demi mots le vieil homme. Il me dit quelque chose ce monsieur, je l’ai déjà vu quelque part. Maxime commençait à avoir des doutes. Affid, droit comme un i malgré l’humiliation, attendait en silence. Ses yeux humides fixaient le sol. “Monsieur, finalement, excusez-moi pour le malentendu !” bredouilla le jeune manager.

 Affid leva lentement la tête. “Le mal est fait, monsieur, vous m’avez humilié devant tout le monde. Vous m’avez traité de voleur.” Mais non, c’est était juste une vérification. Non, vous m’avez jugué sur mon apparence. Si j’avais eu un costume, vous n’auriez rien dit”, un murmure parcourut les spectateurs. La vérité faisait mal. Julie posa gentiment sa main sur l’épaule de Hafid.

 “Monsieur, nous sommes vraiment désolés.” Au même moment, un rugissement de moteur se fit entendre dehors. Une Lamborghini noire aux vitres teintées pilait devant l’entrée. Karim Benzema en sortit comme une furie, claquant la portière avec violence. Les passants reconnaissaient déjà la star du football. C’est Karim Benzema.

 Il va aux galeries dans le magasin. Maxime sentit son sens glacé quand Karim traversa la boutique d’un pas rageur, reconnaissable entre mille avec sa démarche féline et son regard noir. “Où est mon père ?” tonnaat-t-il. Le silence était assourdissant. Affid se retourna des larmes pleins les yeux. “Mon fils !” Karim prit son père dans ses bras devant 100 personnes médusées.

 Papa, raconte-moi tout. Qui t’a fait ça ? Maxime, blême reculait déjà vers la réserve. Mais Karim l’avait repéré. Maxime, reconnaissant instantanément la célébrité mondiale, sentit ses jambes se dérober sous lui. Le ballon d’or français, l’attaquant du Real Madrid, l’une des plus grandes stars du football mondial, et lui venait d’humilier son père.

C’est ” C’est vous qui avez accusé mon père de vol ?” demanda Karim d’une voix dangereusement calme. Maxime Balbucia, cherchant ses mots, “Monsieur Benzema, je cétait juste une vérification de routine. Nous ne savions pas qui était monsieur votre père.” “Ah oui !” bugla Karim, sa voix remplissant éétage entier.

 “Alors, c’est parce qu’il est habillé simplement que vous l’avez humilié ?” Tous les clients s’arrêtèrent. Les téléphones sortaient de toutes les poches pour filmer la scène. Afid, toujours dans les bras de son fils, murmurait : “Karim, s’il te plaît, n’en fais pas trop.” “Non, papa, ce type t’a manqué de respect, il va l’assumer.

” Julie, la vendeuse, tenta d’intervenir. “Monsieur Benzema, il y a eu un malentendu. Votre père est un homme très digne. Nous le voyons bien maintenant.” “Maintenant ? Vous le voyez maintenant parce que vous savez qui je suis. Mais si j’y étais pas là, vous l’auriez traité comment ? Comme un délinquent. Le directeur du magasin, alerté par le tumulte, accourait déjà.

Pierre du Moulin, la soixantaine, costard impeccable, arriva à essouffler après avoir dévalé les escaliers. “Monsieur Benzema, quel honneur ! Que se passe-t-il ici ? Quel honneur ! Ironisa Karim ! Votre employé vient d’accuser mon père de vol de le fouiller comme un criminel devant tout le monde. Où est l’honneur là-dedans ? Du moulin palant l’ampleur de la situation.

 Monsieur Maxime, expliquez-moi immédiatement ce qui s’est passé. Maxime en sueur essayait de minimiser. Monsieur le directeur, j’ai cru voir un comportement suspect. Ce monsieur tournait depuis longtemps sans rien acheter. Il cherchait un cadeau pour sa femme, hurla Karim. Il a le droit de chercher sans être traité comme un voleur.

 Afid posa sa main sur l’épaule de son fils. Mon garçon, calme-toi. C’est fini maintenant. Non papa, c’est pas fini. Ce type va s’excuser publiquement. La foule grossissait autour d’eux. Des influenceurs commençaient déjà à poster les vidéos sur les réseaux sociaux avec des hashtags Ja justice fort Benzema, Ja discrimination.

 Du moulin calculant rapidement les dégâts potentiels, se tourna vers Rafid. Monsieur, nous vous présentons nos excuses les plus sincères. Ce malentendu est inacceptable. Des excuses ne suffisent pas, intervint Karim. Vous savez ce que ça fait de être humilié des être pointé du doigt ? Mon père a 68 ans. Il a bossé toute sa vie pour nourrir neuf enfants.

La voix de Karim se brisa légèrement sur ses derniers mots. Émotion était palpable. Même les spectateurs les plus durs étaient touchés par cette scène d’amour filial. Karim intervint doucement Hafid. Je vais bien. L’important c’est que tu sois là. Non papa, l’important c’est qu’il comprennent qu’on n’a pas le droit de juger les gens sur leur apparence.

Une cliente âgée s’approcha timidement. Monsieur Benzema, votre père a raison d’être fier de vous. Bravo de défendre votre famille. Karim se tourna vers elle, ses yeux brillants. Madame, mon père m’a élevé pour être un homme. Un homme protège sa famille. Maxime, complètement dépassé, tenta une dernière fois.

 Monsieur Benzema, vraiment c’est était pas personnel. Pas personnel, explosa Karim. Vous avez traité mon père de voleur. C’est quoi la prochaine étape ? Vous appelez la police. Non, non, on ne va pas jusque- là s’empressa du moulin. Vous savez quoi ? Reprit Karim en se calmant légèrement. Mon père venait chercher un cadeau pour ma mère. Il voulait ce sac Hermè.

 Il pointa du doigt le sac à 2800 € que affidôt. Papa, prends-le. Et même, prends-en deux. Mon fils, c’est trop cher. Rien n’est trop cher pour maman. Et ça, c’est leur façon de s’excuser. Du moulin, voyant une opportunité de limiter les dégâts, acquissa immédiatement. Bien sûr, avec la remise maison, naturellement.

 Pas de remise, répliqua Karim. Prix plein. Comme ça, vous pourrez pas dire qu’on vous a rien rapporté. Julie emballa rapidement les deux sacs, ses mains tremblant légèrement. L’atmosphère était électrique. Karim sortit sa carte bancaire et composa son code sans même regarder le montant final. 5 600 euros. Voilà, dit-il en signant.

 Et maintenant, Maxime, vous allez vous excuser. Devant tout le monde. Maxime, rouge de honte s’avança vers Hafid. Monsieur, je je vous demande pardon. J’ai eu tort de vous soupçonner. Votre manière de vous habiller ne justifiez pas. N’oubliez pas de vous fouiller comme un criminel, précisa Karim sèchement. M et de vous fouiller. C’est était mal.

 Je suis désolé. Affed, avec une dignité qui força le respect hocha la tête. Jeune homme, j’accepte vos excuses, mais souvenez-vous, on ne juge pas un livre à sa couverture. Plusieurs personnes applaudirent spontanément. Karim prit les sacs d’une main et soutint son père de l’autre. Papa, on y va. Maman nous attend.

 Mais avant de partir, il se retourna vers du moulin. Monsieur le directeur, vous devriez former vos équipes au respect, pas juste à la vente. Vous avez absolument raison, monsieur Benzema. Cela ne se reproduira plus. Karim et se dirigèrent vers la sortie, suivis par les regards de toute la boutique.

 À mi-chemin, Karim s’arrêta et revint vers le groupe des employés. “Une dernière chose, dit-il, mon père était ouvrier. Il a trié toute sa vie. Ses habits simples, c’est pas un crime. Sa peau basanée non plus et il mérite le même respect que n’importe qui ici.” Il marqua une pause balayant l’assemblée du regard.

 Si vous aviez un père, vous comprendriez pourquoi je réagis comme ça. Une jeune vendeuse émue murmura : “On comprend, monsieur Benzema et on respecte votre papa.” Karim sourit pour la première fois depuis son arrivée. “Merci, mademoiselle.” Dehors, père et fils marchaient côte à côte vers la Lamborghini. Afide regardait les sacs de luxe dans ses mains.

 “Mon fils, tu as dépensé beaucoup d’argent.” Papa, pour toi et maman, je donnerai tout ce que j’ai. Affile s’arrêta et serra son fils contre lui là sur le trottoir devant les badeaux qui les photographient. Je suis fier de toi, Karim, vraiment fier. Et moi de toi, papa, tu m’as appris la dignité. Ils montèrent en voiture, mais leur histoire n’était pas terminée, car les réseaux sociaux eux commençaient à s’enflammer.

En roulant vers Bronne, quartier populaire où Grandi Karim, les téléphones de toute la famille Benzema se mirent à sonner sans arrêt. Les réseaux sociaux explosaient. Justice for Benzema était déjà trending topic français et les vidéos de l’incident totalisaient des millions de vues en moins d’une heure.

 “Papa, regarde ton téléphone”, dit Karim en lui tendant son propre smartphone. Affid, peu familier avec ses technologies, regardait défiler les messages de soutien avec des yeux écarquillés. “Respema, dignité exemplaire. Voilà ce que c’est qu’un vrai père. mon fils, tous ces gens qui me connaissent pas, ils te connaissent maintenant papa et il t’admirent chez les Benzema, dans la modeste maison familiale de Bron.

 Waida préparait le repas quand ses autres enfants commencèrent à l’appeler un par un. S’abrit depuis Alger, Gressy depuis son travail. Lydia paniqué. Maman, ce qui s’est passé avec papa, tu as vu ? Wahida, ne comprenant pas alluma la télévision. BM TV diffusait déjà les images avec le bandeau. Benzema défend son père accusé à torte.

 La mère de famille porta ses mains à sa bouche. Son mari, son affide humilié ainsi. Elle éclata en sanglot jusqu’au moment où Karim et Hafid poussaient la porte. Waida, mon cœur ! S’écria Hafid en courant vers elle. Ils t’ont fait du mal ? valbuat-tel entre ses larmes. “Non, regarde, notre fils m’a défendu. Tiens, c’est cadeau, c’est pour toi.

” Waida découvrit les sacs Hermè incrédule. “Hafid, tout cet argent ! C’est notre fils qui a insisté !” sourit Hafid pour réparer l’humiliation. Karim prit sa mère dans ses bras. “Maman, papa mérite le respect. Maintenant, toute la France le sait.” Le téléphone de la maison sonnait sans réponse. Les journalistes commençaient déjà à faire le siège du quartier.

 Karim décrochazem. Céline Dubois, journaliste chez le Figaro. Pourrions-nous avoir une déclaration sur ma déclaration ? La voici. Mon père est un homme bien et tous ceux qui jugent sur l’apparence sont des misérables. Il raccrocha brutalement. Mais les appels continuaient. ni ce matin l’Express RTL Europe 1.

 Tout le monde voulait la version de Benzema. Son agent Vincent débarqua vers 18h affolé. Karim, il faut qu’on gère ça. Le Real Madrid s’inquiète. Tes sponsors. On gère quoi ? Demanda Karim agacé. J’ai défendu mon père. Oui, mais l’image, l’image explosa-t-il. Mon père qui se fait humilier dans un magasin. C’est ça l’image que tu veux ? Non, bien sûr, mais les conséquences.

 Afid s’interposa calmement. Vincent, vous étiez pas là. Vous avez pas vu leur regard comme si J était un chien. Le téléphone sonna encore. Cette fois, c était Florentino Perez, le président du Real Madrid. Karim, que s’est-il passé ? Président, mon père a été discriminé, accusé de vol parce qu’il était en jogging.

 J’ai juste défendu ma famille. Bien sûr, bien sûr. Mais cette médiatisation, la Liga commence dans 3 jours. Le football attendra. Ma famille passe avant. Un long silence. Puis Perez reprit plus doucement. Karim, en tant que père, je vous comprends. Amenez votre papa au prochain match. On lui fera honneur.

 Merci président, souffla Karim soulagé. Sur Twitter, les personnalités commençaient à réagir. Omar si soutien total à la famille Benzema. Le respect ne devrait pas dépendre de son apparence. Mbappé, papa Benzema, vous avez ma admiration totale, respect éternel. Même certains politiques s’exprimaient mais une partie des commentaires restait asserbe.

Benzema qui fait encore le show toujours dans la provocation, il cherche l’attention. Regarde ça dit Vincent en montrant son téléphone. Certains retournent la situation contre toi. Karim haussa les épaules. Ils diront toujours quelque chose. L’important c’est que papa va bien. Le soir toute la famille était réunie.

 Les frères et sœurs de Karim arrivaient un par un. Grécie, Sabri venue d’Alger, Lydia avec ses enfants. La petite maison vibrait de conversation et de rire. Affid racontait l’histoire pour la diième fois, mimant la tête de Maxime quand Karim était apparu. Vous auriez vu sa face, blanc comme un loup.

 “Et toi, papa, tu lui as dit quoi ?” demanda Lydia en riant. “Que mon fils allait venir et qu’il regretterait.” Tout le monde éclata. L’ambiance était à la réconciliation, à la fierté familiale retrouvée. “Au fait”, dit Waant les sacs de leur emballage. “Ces sacs, ils sont magnifiques.” “Maman, tu les mérites !” répondit Karim.

 Papa a voulu t’acheter le plus beau et ce crétin l’a empêché. “Crétin !” répétaid en riant. “Tu as vu sa tête quand j’ai sorti ma carte ?” “Oh là !” La soirée se prolonit. Les enfants jouaient dans le jardin, les adultes discutaient. Karim regardait cette scène avec émotion. Sa famille, simple mais unie, rayonnante malgré l’épreuve, son téléphone vibra.

 Un message de Maxime, le manager des galeries la Fayette. Monsieur Benzema, je voulais m’excuser encore. J’ai réalisé mon erreur. J’aimerais rencontrer votre père pour m’excuser en personne. Karim montra le message à son père. Qu’est-ce que tu veux faire papa ? Affid réfléchit un moment. Tu sais quoi ? Invite-le à manger samedi prochain.

 Papa, tu es sûr ? Mon fils ? Cet homme s’est trompé mais il reconnaît son erreur. C’est bien. Ta mère fera un bon couscous et on discutera comme des hommes. Karim sourit. Son père lui donnait encore une leçon de magnanimité. Plus tard dans la soirée, quand les frères et sœurs furent repartis, Karim et Hafid se retrouvèrent seul dans le jardin.

 Papa, tu regrettes pas qu’on ait fait tout ce bruit ? Non, mon fils. Tu sais pourquoi ? Parce que maintenant les jeunes comme toi sauront qu’ils doivent défendre leurs parents et les parents comme moi sauront que leurs enfants les aiment. Karim prit la main de son père. Je t’aime papa, vraiment. Et moi, je suis fier de toi, pas parce que tu es célèbre, parce que tu es resté mon fils.

 Le lendemain matin, les journaux titraient Benzema, la leçon de fierté filiale. L’opinion publique avait majoritairement basculé en faveur de la famille. Galerie Lafayette avait publié des excuses officielles et annoncé un plan de formation contre les discriminations. Maxime avait été suspendu mais Karim avait appelé la direction pour demander qu’il garde son travail. Il a compris son erreur.

 Il mérite une seconde chance. Et le samedi suivant, quand Maxime sonna chez les Benzema pour s’excuser en personne, il fut accueilli par Affid en personne, souriant ses nouvelles babouches au pieds. Entrez, mon fils ! Dit le patriarche. Ma femme a préparé le couscous. On va manger ensemble et oublier cette histoire.

 C’est était ça la vraie classe, pas celle des boutiques de luxe, celle du cœur.