Bonjour et bienvenue dans le fil d’actu, l’émission qui donne du sens à l’information. C’est officiel, Satan existe et il est chinois. C’est du moins ce que l’on serait tenté de croire. Avoir l’offensive d’ampleur lancée ces derniers jours par le gouvernement français contre Chin, l’entreprise spécialisée dans la production et la vente en ligne de vêtements à bas prix.
Une offensive qui a atteint son point culminant jeudi 6 novembre lorsqu’au petit matin, une armada de douniers a été mobilisé afin de contrôler plus de 200000 colis expédiés par le géant chinois. Supervisé par pas moins de deux ministres, cette gigantesque opération médiatique faisait suite à l’annonce la veille du lancement par le gouvernement français d’une procédure de suspension à l’encontre de Chine après que la presse a révélé la présence sur la plateforme de produits interdits allant de la poupée pédographique au point américain. Une
polémique qui, on ne va pas se le cacher, tombe à pque pour le gouvernement. Alors que le Parlement doit examiner d’ici quelques jours sa proposition d’instaurer une nouvelle taxe sur les colis ciblant explicitement les sites de vente chinois. Ceci dans un contexte où depuis des années, les Françaises et les Français, malgré tout de plus en plus nombreux à acheter sur ces sites pour des raisons évidentees, sont régulièrement pointés du doigt, stigmatisés pour leur mauvaise pratique de consommation, responsable du
réchauffement climatique ou du génocide desigours. Moi, je suis désolé, je trouve ça immoral de porter un t-shirt qui a été fabriqué par un gosse. Ouais, franchement, c’est la honte. Qu’est-ce que c’est que ce t-shirt absolument insupportable ? Pourtant, dans un pays où la quasi totalité de la production, notamment celle de vêtements et de textile, a été délocalisé au bout du monde et tout particulièrement en Chine et en Asie du Sud-Est, il est permis de se demander les véritables raisons d’un tel acharnement. Car bien souvent, les
consommateurs le savent, les produits vendus sur Chin, Temu ou AliExpress sont exactement les mêmes que ceux vendus plus cher chez Zara, Auchamp ou Decathlon. Ils sont fabriqués dans les mêmes conditions, dans les mêmes ateliers et selon les mêmes normes. Alors, c’est quoi exactement le problème avec Shin ? Il y aurait-il d’un côté le mauvais t-shirt chinois fabriqué à Bakou avec des matériaux de mauvaise qualité et de l’autre le bon t-shirt chinois fabriqué à Bakou avec des matériaux de mauvaise qualité. C’est ce que nous
allons chercher à comprendre avec cette nouvelle vidéo du fil d’actu. Et ce que nous allons voir, c’est que derrière les prétextes fournis dans cette vaste offensive politico-médiatique, il ne s’agit en réalité que de faire payer une seconde fois aux Français les conséquences d’un modèle économique qu’ils n’ont jamais voulu et qui leur a été imposé précisément par les mêmes qui aujourd’hui s’acharne à leur en rejeter la responsabilité sur le dos.


Mais avant de voir ça, on prend simplement quelques secondes pour vous rappeler que notre modèle économique ici au fil d’actu se fonde exclusivement sur le soutien de notre public. Nous ne touchons pas 1 € d’argent public et nous n’avons aucun riche messe ou aucune marque derrière nous. C’est la condition aujourd’hui pour être un média totalement et véritablement indépendant.
Alors si après avoir visionné cette vidéo vous estimez que notre travail mérite d’être soutenu, nous vous inviterons à le financer à hauteur de quelques euros par mois via notre page de financement participatif Tipi dont le lien se trouve dès maintenant en barre d’info sous cette vidéo. Mais si vous voulez plus de détails, on vous dit tout en fin d’émission.
Tout de suite place à l’analyse parce que là j’aimerais qu’on creuse parce qu’en fait ça pose la question de doit-on culpabiliser les consommateurs ? [Musique] Ce que nous voyons, c’est tout ce que nous voulons pas, c’est tout ce que nous dénonçons. Et nous voulons mobiliser les Parisiennes et les Parisiens. Nous voulons mobiliser les citoyens.
Nous voulons éveiller les consciences pour dire quand on est consommateur, on a une responsabilité. Voilà, on on crée sans cesse l’addiction, on l’entretient pour des produits qui ne servent strictement à rien. C’estàd que c’est pas un truc qu’on peut recycler, refaire à l’infini. C’est des choses qui laissent des traces.
notre trace, on laisse comme si on bavait par terre en fait quand on achète ce genre de vêtement. Il va falloir accepter qu’on va devoir acheter moins de choses. Ça tout le monde en a conscience et donc ces choses, il va falloir qu’elles coûtent plus cher. Il y a une piste quand même qu’ a commencé à lancer Méline Monchalin, c’est déjà elle veut mettre une taxe de 2 € sur les colis pour en augmenter le prix si eux ils fabriquent à si bas coût protégeant nos frontières de ces produitsles.
Avec cette critique qu’on entend 2 € c’est pas beaucoup, il faudrait mettre 50 € pour que ce soit dissuasiif mais pour mettre 50 € faut que toute l’Europe s’y mette. Écoutez, pourquoi pas ? Vous l’avez certainement compris, acheter des produits chinois sur Chine, notamment des vêtements, c’est mal. Depuis plusieurs années maintenant à peu près tous les politiques industriels, financiers, économistes, journalistes et relais d’opinion divers vous le répètent à longueur de journée.
Pourtant, lorsqu’il s vertu ainsi à vous faire comprendre en quoi votre manière de consommer fait de vous de mauvaise personnes, il s’agit en réalité d’une manière de rejeter systématiquement sur vous la responsabilité d’une situation qu’ils ont pourtant eux-mêmes créé en mettant ces 50 dernières années à profit pour organiser la destruction méthodique de l’industrie textile française et le transfert de toutes ces chaînes de production vers l’Asie, ne vous laissant ainsi plus le moindre choix sur l’origine de vos vêtements comme
d’ailleurs sur l’origine de la plupart de vos biens d’équipement et de consommation courant et en laissant au passage des centaines de milliers d’ouvriers français sur le carreau. Car oui, si aujourd’hui plus de 97 % du textile d’habillement acheté en France est importé, il n’en a pas toujours été ainsi et le glissement qui a amené à cette situation n’a absolument rien eu de naturel.
Dans les années 1970, la France était encore riche d’une industrie textile florissante. Florissante certes, mais plus pour très longtemps. Car c’est à cette époque que sous la pression des financiers, les nations européennes adoptent les principes de libre circulation et notamment des biens et des capitaux et que les marchés nationaux s’ouvrent à une concurrence de moins en moins réglementée.
C’est aussi à cette période que les premières industries françaises commencent à être délocalisées à l’autre bout du monde. L’habillement et le textile n’échappent pas à la règle et ce à plus forte raison qu’il forment un secteur de production nécessitant alors peu de qualification et de technologie de pointe. Le mal, c’est ici qu’il se trouve derrière les murs de ces usines en étage, une formule que nous ne connaissons pas en France.
Tout est organisé pour un rendement optimum avec un matériel sophistiqué et ironie. Ces belles machines ont été conçues, construites et installées par les Européens eux-mêmes. Bien souvent, elles servent à fabriquer du chômage chez nous. Ce sont donc la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est, Bangladesh, Malaisie ou Vietnam qui jusque dans les années 90 deviennent progressivement les ateliers de confection du monde entier.

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Principalement alors grâce à une exploitation intensive des travailleurs du secteur sous-payés et notamment des enfants dont le travail fait alors la fortune de marques comme Nike ou Adidas. En parallèle, en France, on estime qu’entre 1970 et 1990, donc en seulement 20 ans, l’emploi dans le secteur de l’habillement, du textile et de la chaussure a diminué 49 %.
Pourtant, jusque dans les années 1990, une industrie textile française continue malgré tout de se maintenir. Pourquoi ? Parce que voyant venir l’hémorragie, en 1974, les pays industrialisés avaient décidé de soustraire partiellement le secteur aux règles de la concurrence internationale. Les échanges en la matière devaient toujours faire l’objet d’accords bilatéraux, eux-mêmes régis par l’arrangement multifibre, un traité international autorisant les pays importateurs à recourir aux droits de douane et au quotas d’importation en cas
de menace de préjudice grave sur leur industrie textile. Mais en 1995, la toute nouvellement créée Organisation mondiale du commerce, l’OMC, met fin à cet accord multifibre et donne 10 ans à tous ces pays membres pour ouvrir totalement leur frontières. Ce sera là le coût de grâce pour l’industrie textile et d’habillement française.
En 1990, le secteur comptait encore 432000 salariés. En 2025, aujourd’hui, ils n’en compte plus que 108000. la plupart concentré dans le sous-secteur du luxe que ces spécificités ont globalement protégé du carnage. Dans le même temps, la Chineelle assue en captant de nouvelles unités de production et de recherche et développement en profitant de transfert de technologie et en prenant le tournant de la mécanisation puis de la robotisation, améliorer considérablement sa productivité et s’imposer comme le leader mondial de ce
secteur comme de bien d’autres suivi par les autres pays asiatiques ayant eux aussi accueilli nos usines à la fin du 20e siècle. Le résultat est sans appel. En 2024, la France importait pour plus de 23 milliards d’euros de vêtements dont 22 % venaient de Chine, 15 % du Bangladesh et plus globalement plus de 58 % d’Asie.
Et on le rappelle, environ 97,5 % des vêtements achetés en France étaient importés. Une véritable lame de fond, donc implacable, produit logique comme nous venons le voir d’une complète refonte de l’Organisation internationale de la production et des échanges. Et soyons clair, si les choses en étaient restées là aujourd’hui, absolument personne dans les sphères gouvernementales, dans les milieux d’affaires ou parmi leur relais d’influence sponsorisé ou non ne verrait de problème à ce que vous achetiez des produits fabriqués en Chine. Au
contraire, c’était exactement le but de la manœuvre, faire fabriquer à un coût réduit et au bout du monde ce qui auparavant coûtait relativement cher à produire ici. Se débarrasser au passage des ouvriers français pour les renvoyer vers des métiers de service et surtout empocher la différence et à l’égard des consommateurs, faire la vague promesse, d’ailleurs pas toujours tenue, que les objets produits en Asie coûteraient un peu moins cher.
Le problème c’est que à un moment dans l’opération, il s’est passé une chose à laquelle personne ne s’attendait à savoir que la créature de Frankenstein a échappé à son créateur. Non contente de rester le fournisseur à titré de nos magasins de grande distribution d’Amazon ou des chaînes de fast fashion détenu par des fonds d’investissement américains ou européens.
La Chine a tout simplement profité de sa position désormais centrale dans un très grand nombre de secteurs de production pour se passer d’intermédiaire désormais inutile pour inonder directement via ses propres entreprises étroitement liées à son gouvernement les marchés internationaux de ses produits et pour conserver pour elle-même afin de servir son propre développement tous les bénéfices conférés par cette situation.
Donc voyez, il faut quand même distinguer des entreprises bon qu’on peut ne pas aimer mais qui vend des privat et parce que c’est une demande des consommateurs. Et là ce qui moi me pose souci, moi qui suis libéral, c’est-à-dire on peut penser quand même que il y a une stratégie de politique industrielle de l’État chinois qui nuit à nos intérêts.
Voyez, c’est quand même un peu particulier. La réalité des plateformes comme TMU et Chine, c’est que ça vide les centres-villes de leur commerce. Ça vide même les centres commerciaux en périphérie. Comment le géant chinois fait-il pour triompher là où ses concurrents semblent échoué ? En fonction des ventes en temps réel sur le site internet, Ch.
Fabriquer uniquement les vêtements qu’ils sont certains de vendre. Voilà la clé du business de Chine. Et c’est bien cela qui en réalité est absolument inacceptable pour nos dirigeants. Que vos t-shirts soient fabriqués au bout du monde par des robots pour un coût de quelques centimes, aucun problème. Après tout, il y a 30 ans, ils étaient bien fabriqués par des enfants.
Mais qu’on ne puisse plus continuer de vous les vendre 25 € pièces, voire plus en versant la différence aux actionnaires et en permettant au passage à l’État de prélever sa part en taxes diverses et variées. Là, c’est hors de question et c’est d’autant plus étonnant a priori que d’une certaine manière en vous vendant le même t-shirt à 4 € au lieu de 25, Shiin ou Temu accomplissent bel et bien la promesse qui accompagnait la mondialisation.
Sauf qu’il n’a jamais vraiment été question que cette promesse soit tenue. Tout cela n’était qu’une carotte agitée sous le nez des Français pour leur faire accepter plus facilement la perte de leurs emplois et la destruction de leur appareil productif. Et il était évidemment encore moins question que la Chine prenne les instigateurs de ses choix politico-économiques à leur propre jeu.
Et je pense que depuis 74, nous sommes dans une ère nouvelle. L’ensemble des pays en développement s’industrialise, se change, se modernise et pour le moment nous en avons guère tenu compte. Or ça change notre situation. nous ne pouvons pas espérer vivre indéfiniment euh sur les autres pays.
Et ça, ça exige une énorme conversion de notre part au rythme de ce qui se passe dans l’ensemble du monde. Alors, jusqu’à présent, je ne pense pas qu’il y ait aucun plan quelconque en France de prévision. Alors, bien sûr, on pourrait rire de ce retournement de situation. Le problème, c’est qu’il n’y a guerre de raison de se réjouir du tableau qui se dessine aujourd’hui sous nos yeux, surtout pour nous, celui d’une France incapable de produire quoi que ce soit, totalement dépendante des exportations chinoises et dont chaque nouveau transfert de
richesse vers la Chine accélère le déclassement. Mais de tout cela, le succès de Chine auprès des consommateurs français n’est qu’un symptôme parmi bien d’autres et il est évidemment totalement inapproprié d’en rejeter la responsabilité. sur ces mêmes consommateurs déjà parce qu’il serait absolument stupide de leur part de préférer se rendre à Auchamp pour payer trois ou quatre ou 10 fois plus cher ce qu’ils peuvent commander depuis chez eux sur TMU.
Mais surtout parce que comme nous venons de le démontrer et contrairement à ce que l’on vous rabâche aussi là à longueur de journée en dépit de toutes les lois fondamental de l’économie, les habitudes de consommation ne font que découler de la manière dont la production s’organise et que l’organisation actuelle de la production, ce sont ceux-là même qui aujourd’hui vous accablent de reproches qui l’ont voulu et qui l’ont organisé.
Partant deel là, le rôle des politiques serait dans un monde idéal de s’attaquer aux racines du problème de production français en élaborant un plan d’ensemble cohérent et ambitieux en vue d’assurer la relocalisation de l’activité productive sur notre sol, la sécurisation de nos approvisionnements en matière première et notre capacité à innover dans tous les secteurs d’activité, y compris de pointe.
un plan visant à remettre le producteur de richesse et non plus le détenteur du capital au cœur de l’organisation sociale en rupture totale avec toutes les politiques économiques menées ces 50 dernières années et la nécessité d’un tel plan, je peux d’autant plus vous en parler que c’est le sujet de mon livre Il est venu le temps des producteurs publiés l’an dernier dans lequel je décortique en profondeur tous les changements structurels de ces dernières décennies comment ils ont été mis en œuvre et comment ils ont considérablement affaibli notre pays.
Bien plus que je ne pourrais le faire dans une simple vidéo. Aussi, si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire ce livre publié aux éditions du fil d’actu et disponible à la vente uniquement sur notre site dont vous trouverez le lien en barre d’info comme celui de notre page Tip sous la vidéo. Cela vous donnera sans doute une idée plus précise des changements qui nous semblent aujourd’hui absolument nécessaires à effectuer dans la conduite des affaires publiques.
malheureusement impulsé de tels changements ou même plus simplement dresser le constat lucide des ravages causés par la mondialisation des échanges comme j’essaie de le faire dans ce livre. La classe politique actuelle en est aujourd’hui absolument incapable et ce n’est pas uniquement parce que cela l’obligerait à reconnaître ses propres responsabilité dans le désastre économique actuel et qu’alors nombre de Français pourraient être tentés de leur demander des comptes.
Mais aussi parce que poser les simples faits que nous avons énoncés ici, cela revient à dévoiler le caractère essentiellement parasitaire des groupes sociaux autour des intérêts desquels la société s’est organisée ces dernières décennies. et donc par la même occasion le caractère parasitaire de tous ceux qui ont fait de l’État le simple auxiliaire de ces mêmes intérêts.
Un cap a été franchi. Nous sommes passés de la fast fashion au fast crime. Et c’est maintenant dans ce même pays pour la première fois au monde que Chine a choisi de s’implanter aujourd’hui même dans l’un des plus grands magasins de Paris, le BSV. Quelle vitrine pour notre culture. C’est le sens de l’histoire, il faut l’accepter ça ou pas ? Non, moi je ne l’accepte pas.
Ce projet-là est un projet qui n’a pas de sens. qui d’ailleurs heurte tout le monde, pas simplement moi comme maire de Paris. C’est une faute. C’est vraiment une faute. En fait, qu’est-ce qui se passe ? J’avais tellement pas prévu d’avoir ce type de de d’enseigne face à moi que je j’étais tellement fière d’être à côté du BHV.
Et en fait, on a changé la communication et on a dit “Nous sommes maintenant face au BHV et face à Chine” parce que ça n’allait pas avec l’image du BHV au départ. C’est ça. Exement. Donc nous agissons mesdames et messieurs, les sénateurs et sur instruction du premier ministre, le gouvernement engage la procédure de suspension de Chine.
Alors, prise au piège des effets d’un ordre international qu’ils ont eux-mêmes déployé et qui désormais se retourne contre eux, il blâme Pelmel, producteur chinois et consommateur français. Et comme ils ne savent faire que ça, les traites de mauvaises personnes, de nazis, de responsable du réchauffement climatique, tout cela, on commence à en avoir l’habitude.
Mais aussi petite nouveauté cette fois de complice des pédophiles parce qu’il faut bien innover un peu de temps en temps. C’est une honte. Je veux que les gens prennent conscience que c’est tout à fait anormal que cette marque s’installe à Paris. [Musique] J”estime que nous les c’est pas à nous d’interagir, c’est plutôt de l’état, c’est eux qui doivent agir. C’est pas nous.
Nous, on a des faibles revenus. Ce skin de de magasin comme avant Tati et ben ça nous permet d’acheter plus régulièrement des vêtements et autres. Voilà. Mais ce qui est peut-être le pire là-dedans, c’est que cette réaction méprisable n’est pas uniquement le fruit de la colère incontrôlée d’une classe dirigeante qui sent que la situation qu’elle a créée lui échappe et qui, perdant ses nerfs, se met à insulter tout le monde.
Non, ceux qui nous dirigent sont quand même un peu plus cyniques et calculateurs que cela. Et voyant leur modèle remise en cause, ils essayent encore d’en profiter. Comment ? Et bien, tout simplement en vous faisant payer une seconde fois l’addition. La première, c’était en détruisant 750000 emplois directs dans l’industrie textile sur notre sol et en vous contraignant à acheter des vêtements fabriqués en Chine.
Désormais, ce sera en vous faisant payer des taxes supplémentaires parce que vous avez le culot de faire ce qu’ils vous ont obligé à faire. Car oui, si la polémique autour de Chine arrive maintenant, ce n’est pas pour rien. C’est parce que dans les jours qui viennent, dans le cadre du débat sur le budget 2026, les députés devront se prononcer sur la proposition d’une taxe spécifique sur les petits colis venus de l’extérieur de l’Union européenne, ciblant donc tout particulièrement, vous l’aurez compris, les plateformes chinoises. Si cette taxe est adoptée,
l’État français prendra donc 2 € de votre poche pour chaque article que vous aurez acheté sur ces plateformes. une mesure punitive totalement inutile dans une optique de relocalisation de la production qui n’est évidemment pas celle du gouvernement mais qui présente pour nos dirigeants un double mérite. D’un côté, elle permet bien sûr à l’État de prélever sa part du gâteau dans un contexte où précisément la destruction de l’appareil productif français nous a confronté depuis les années 70 à une situation de déficit public et
d’endettement constant. Et d’un autre côté, elle permet de réduire artificiellement l’avantage de Chine ou TMU sur leur concurrent traditionnel et donc c’est du moins l’objectif de relancer les ventes et les profits de la grande distribution. Et à ce propos, on peut d’ailleurs se demander si le fait que le ministre actuel du commerce, Serge Papin, qui accompagnait les douaniers à Roissie le 6 novembre pour ouvrir des sachets de vernis à ongle est été pendant près de 15 ans PDG du groupe de supermarché système U avant de
devenir président non exécutif d’OC France. ne relève pas du conflit d’intérêt flagrant. Justement, et c’est ça peut-être le paradoxe, c’est que la grande distribution qui a été disons-le mais pas forcément eu dedans mais la grande distribution aujourd’hui c’est c’est la malbouffe, c’est les les petits producteurs qui souffrent.
Et aujourd’hui, elle a d’autres prédateurs qui cherchent à à la courcircuiter. Si vous prenez Amazon, Alibaba, il y a une diversité de plateform mais c’est aussi l’incroyable distorsion de concurrence. C’estàd que nos commerçants ici en en France, ceux qui produisent aussi en France respectent scrupuleusement des normes qui d’ailleurs souvent leur empoisonne la vie qui se retrouve au mais qui le font et qui le font pour protéger effectivement le consommateur.
Mais s’il font cet effet effort parallèlement on arrive avec ce genre de produit. Donc ma question est un, vous avez suspendu de quand vous voyez ça, est-ce que vous vous dites pas qu’il faut purement et simplement arrêter arrêter tout ça et interdire ? Voilà. Alors la meilleure façon de se défendre c’est d’aider nos commerçants parce que j’ai j’ai lu une petite étude là qui dit quand même que nos concitoyens ils aiment le commerce de centre-ville, ils ont envie de voir commerce vigoureux.
Voilà les deux sont liés produit là avec cette critique qu’on entend 2 € c’est pas beaucoup il faudrait mettre 50 € pour que ce soit dissuif mais pour mettre 50 € faut que toute l’Europe s’y mette. Écoutez, pourquoi pas ? Ah bah c’est clair que 2 € c’est une blague sur freiner les importations venues d’Asie, venu de Chine.
C’est une taxe de rendement. Cette mesure permettrait de faire rentrer 1,6 milliards d’euros dans les caisses de l’État chaque année. Mais peu importe puisqu’au final cette taxe ne fera que des heureux. Que des heureux à l’exception bien sûr des millions de consommateurs que l’on s’apprête une fois de plus à ponctionner.
D’où l’importance bien sûr de les pointer du doigt, qu’ils aient honte. Honte de leur mauvais comportement. Honte d’être des personnes horribles qui participent au génocides desigours et au trafic international de vernis à ongles. Honte de ne pas acheter comme Marine Tondelier des jeans à 180 € produit dans des factories écesponsables transformant en simple accessoire de mode pour consultants parisiens le bleu de travail porté par les ouvriers qui il y a encore 40 ans produit l’essentiel de la richesse nationale.
que les Français aient honte. Car alors, ils n’auront pas le culot de protester lorsqu’on viendra leur faire les poches comme ils l’ont fait la dernière fois que l’on s’en est pris aussi directement à leur pouvoir d’achat. Pendant ce temps, toutes ces belles personnes qui ont ouvert le pays aux quatre vents de la libre circulation et qui aujourd’hui déplore les effets de leurs propres actions et en rejettent la responsabilité sur nous, pourront aller dormir la conscience tranquille.
sans doute pour la plupart d’entre eux pleinement convaincus par le récit de leur propre supériorité morale qu’il n’avaient inventé que pour nous soumettre, mais auquel, malheureusement pour eux, ils ne seront bientôt plus que les derniers à croire. Voilà, le fil d’actu, c’est tout pour aujourd’hui.
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