J’ai sacrifié mon bras pour devenir riche..

J’ai sacrifié mon bras pour devenir riche les histoires de flodudive je suis un homme de 35 ans et comme beaucoup d’autres j’ai dû quitter mon pays natal à la recherche d’une vie meilleure avant de partir j’exerçais le métier de mécanicien spécialisé dans les moteurs diesel c’était un travail qui me passionnait et j’avais acquis une solide expérience en réparant toutes sortes de machines camion tracteur engin de chantier mais la réalité économique et les difficultés de la vie m’ont poussé à tenter ma chance ailleurs lorsque je

suis arrivé dans ce pays étranger plein d’espoir je me suis vite heurté à un mur je n’avait aucun document en règle sans papier il était impossible d’accéder aux emplois qualifiés qui correspondaient à mes compétences les entreprises exigeaient des permis de travail et des pièces d’identité valides des choses que je n’avais pas j’étais donc contraint d’accepter n’importe quel travail pour survivre c’est ainsi que j’ai trouvé un emploi dans une ferme le travail était dur pénible et mal payé mais je n’avais pas d’autre choix je me levais à l’aube

pour m’occuper des bêtes labourer les champs entretenir les machines agricoles je n’étais qu’un simple ouvrier invisible aux yeux de ceux qui profitaient de ma sueur mais le destin m’a offert une opportunité le propriétaire de cette ferme avait un contrat avec une mine locale il lui arrivait de fournir du matériel et des services à cette mine et un jour il a découvert que j’avais des compétences en mécanique voyant que j’étais travailleur et débrouillard il m’a proposé de me former pour devenir mécanicien d’équipement diesel un poste essentiel

dans le secteur minier j’ai accepté sans hésiter c’était une chance inespérée de faire ce que j’aimais et peut-être de sortir de la précarité très vite j’ai appris à entretenir et réparer les énormes engins utilisés dans les mines c’était un travail exigeant qui demandait de la précision et une grande endurance mais j’étais motivé enfin je pouvais mettre à Profi mes compétences et espérer un avenir meilleur mais ce que je ne savais pas encore c’est que même en travaillant dur un étranger sans papier reste un étranger aux yeux de

ceux qui détiennent le pouvoir financièrement la lutte était constante mon salaire était dérisoire comparé à celui de mes collègues qui sont citoyens du pays dans lequel je suis qui faisaient pourtant le même travail que moi chaque mois je peinaais à joindre les debouts tandis que mes collègues locaux pouvaient économiser planifier leur avenir et envoyer de l’argent à leur famille moi je devais choisir entre manger à ma faim ou mettre un peu d’argent de côté pour survivre aux imprévus pour moi l’histoire était bien

différente chaque fois que je partais sur un site on me lançait la même phrase trouve un arrêt de camion ou un coin où dormir sinon tu vas gaspiller de l’argent je n’avais pas le droit aux maisons d’ôte pas même à un lit convenable on ne me considérait pas comme un travailleur à partentière mais comme une charge dont il fallait fallait minimiser les coups alors je dormais comme je pouvais parfois je trouvais un petit abri près d’une station service sous un camion ou sur un simple morceau de carton posé à même le sol d’autres

nuits je restais éveillé assis dans un coin luttant contre la fatigue et le froid à l’affut du moindre danger je savais que c’était injuste j’en étais pleinement conscient mais à chaque fois que j’essayais de me plaindre cet homme il me coupait net t discours était toujours le même tu n’es qu’un ouvrier agricole pourquoi veux-tu te comparer au citoyens qui travaillent à la mine tu sais bien que les mines paient plus que l’agriculture comment veux-tu que je te piee beaucoup d’argent alors que tu n’as même pas de compte bancaire tu n’as pas

de papier tu ne peux même pas ouvrir un compte comme si cela justifiait mon salaire misérable et pour éviter de me payer en espèce il trouvait toujours une excuse je ne garde pas de liquide ici avec moi je devais toujours attendre quémander mon propre argent un jour j’en ai eu assez je me suis assis seul sous un arbre et j’ai longuement réfléchi est-ce que c’était ça ma vie c’est ainsi que j’ai arrêté de travailler avec cet homme quelques temps après j’ai trouvé un autre travail dans la même ville chez un employeur d’origine nigérian au début

l’argent que je gagnais là-bas me semblait correcte ce n’était pas une fortune mais c’était suffisant pour vivre un peu mieux que dans mon ancien travail je ne posais pas trop de questions je me contentais de faire ce qu’on me demandait mais très vite j’ai commencé à observer ce qui se passait réellement autour de moi et c’est là que j’ai compris ce n’était pas un simple garage c’était un atelier clandestin un garage clandestin où les voitures volées arrivaient en pleine nuit et au petit matin elles étaient totalement

méconnaissables en quelques heures seulement une berline ou un SUV volé devenait un véhicule neuf prêt à être revendu ou expédié ailleurs je me suis demandé dans quoi je m’étais embarqué je n’étais pas un criminel je n’avais jamais voulu l’être je ne peux pas rester ici je suis un homme droit je ne veux pas faire partie de ce réseau criminel il fallait que je parte et vite avant qu’il ne soit trop tard cependant quelque chose d’étrange m’est arrivé pendant que je travaillais pour ce nigérian cet homme n’était pas qu’un

simple garagiste clandestin il manipulait aussi des forces occultes son bureau était rempli de grriisgris de fétich et d’objets mystiques un soir un tout nouveau Toyota a été amené au garage à peine arrivé j’ai su qu’il s’agissait d’une voiture volée elle était intacte encore brillante et pourtant elle allait être démontée avant l’aube mais cette fois-là les choses ont pris une tournure inattendue un convoi entier de policiers est arrivé sirènes éteintte mais avec un air sérieux ils sont entrés dans la cour regardant

autour d’eux avec méfiance l’un d’eux a immédiatement demandé les papiers du Toyota je me suis dit que c’était fini pour nous que cette fois ils allaient fouiller le garage et tout découvrir mais ce n’est pas ce qui s’est passé l’un des policiers qui se tenait près du Nigérian a soudainement baillé comme si une fatigue inexpliquée venait de l’envahir le nigérian a alors souris s’est approché et lui a posé la main sur l’épaule avant de dire avec calme ah officier et si nous allions discuter dans mon bureau c’était toujours la même

technique chaque fois qu’un policier venait enquêter il les accueillait avec une poignée de main un geste amical et posait sa main sur leur épaule et à partir de ce moment-là tout changeait le policier semblait désorienté comme hypnotisé il ne posait plus les bonnes questions il oubliait pourquoi il était là et en quelques minutes il repartait sans approfondir l’enquête à ce moment précis j’ai compris une chose j’ai donc quitter cet endroit convaincu que je ne pouvais pas continuer à travailler dans un milieu aussi sombre j’étais fatigué

fatigué de vivre dans cette insécurité alors un jour je me suis dit qu’il valait mieux rentrer chez moi pauvre mais libre plutôt que de continuer à espérer une richesse que ce pays refusait de me donner je suis donc retourné chez moi j’ai ouvert mon propre petit garage spécialisé dans la réparation des voitures ce n’était pas grandchose au début mais c’était à moi mon propre business ma propre indépendance un jour le destin m’a mis sur la route d’un ancien camarade de l’université lui il avait réussi il vivait désormais en Europe je l’ai

regardé et sans même m’en rendre compte j’ai lâché tu as de la chance il a souri et m’a répondu calmement ce n’est pas de la chance mon frère je me suis mariée à une femme européenne maintenant je suis résident là-bas puis il m’a fait une promesse avant de repartir je vais t’aider ce jour-là il est venu au garage mais je n’étais pas là quand j’ai appris qu’il était passé j’ai immédiatement cherché à le contacter mais c’était trop ard il m’a répondu ah je suis déjà retourné en Europe puis après un moment il m’a envoyé un numéro WhatsApp il m’a

dit parle à ce vieil homme c’est lui qui m’a aidé mais attention dis-lui bien que c’est moi qui t’ai donné son contact sinon il ne te répondra jamais j’ai donc commencé à échanger avec ce féticheur lors de notre rencontre il m’a regardé droit dans les yeux et à lâcher une somme astronomique 3 millions j’ai failli éclater de rire million comment aurais-je pu avoir autant d’argent alors que je luttais chaque jour pour payer mon loyer voyant mon hésitation il a pris un ton plus grave si tu n’as pas cet argent je vais

parler à un de mes amis il cherche un organe humain tout choqué je lui demandais un organe humain mais où vais-je trouver ça il m’a fixé impassible tu es un homme trouve une solution ou bien seras-tu prêt à échanger une partie de ton propre corps contre la richesse réfléchis-y bien il voulait tester mes limites pensais-je alors dans un élan de désespoir absolu j’ai dit oui n’importe quoi tu peux même prendre mon zizi le silence s’est installé parce que quand un homme en arrive à un tel point de détresse prêt à

abandonner sa virilité en échange de la richesse cela veut dire qu’il a atteint le fond du gouffre même le plus pauvre des hommes sait que la dernière chose qu’il voudrait perdre c’est son organe reproducteur car c’est là que réside sa fierté le féticheur m’a regardé un long moment avant de dire va réfléchir mais réfléchir à quoi qu’avais-je encore à perdre à ce moment-là j’étais arrivé au bout du chemin la pauvreté m’avait broyé j’avais tout perdu je n’avais plus rien juste un corps fatigué et un esprit brisé alors j’ai repensé à ces paroles

de Jésus dans Matthieu 188 il vaut mieux entrer au paradis avec un seul œil ou une seule jambe que d’aller en enfer avec un corps entier et je l’ai interprété à ma façon de la manière qui me convenait dans cette situation le paradis et l’enfer sont ici sur terre la richesse c’est le paradis la pauvreté c’est l’enfer quand on meurt tout s’arrête notre univers disparaît mais en attendant ici sur cette terre mieux vaut perdre un œil et être riche que de souffrir avec un corps entier j’ai donc conclu un accord avec ce féticheur ils

m’ont alors expliqué que je devais sacrifier une partie de mon corps j’ai réfléchi j’ai choisi mon bras gauche parce que je suis droitier et que je pouvais encore travailler avec mon autre main on m’a alors donné des herbes à boire et on m’a dit que mon bras allait commencer à pourrir après avoir bu les potions on m’a aussi piqué avec quelques aiguilles dans le bras gauche très vite une douleur intense s’est installée et je suis rentrée me coucher à mon réveil une terrible démangeaison a commencé ce n’était pas une simple irritation de la

peau c’était à l’intérieur sous la chair j’avais l’impression que je devais gratter sous ma peau chaque fois que je me grattais ma peau commençait à se détacher et je ne pouvais pas m’arrêter j’étais comme possédé une force incontrôlable s’était emparée de moi je ne ressentais plus la peur juste une obsession incontrôlable je devais gratter j’ai attrapé un bâton et j’ai commencé à frotter ma peau avec frénésie plus je grattais plus ma chair s’ouvrait mais je ne pouvais pas m’arrêter c’était plus fort que moi on m’avait donné des

charmes censé empêcher la panique mais comment ne pas paniquer en voyant ses propres veines apparaître sous une peau en lambeau la douleur était insoutenable mais elle était immédiatement suivie d’une démangeaison plus forte encore une sensation perverse qui m’obligeait à continuer encore et encore et là c’était trop une douleur indescriptible m’a traversé le corps un choc si violent que je me suis effondré inconscient quand j’ai ouvert les yeux je ne sentais plus mon bras un épais bandage l’envelopp jusqu’à l’épaule j’ai compris c’était

fini j’avais perdu mon bras la douleur était un tourment constant comme si mon corps entier criait de souffrance on m’a emmené à la clinique mais tout ce que j’entendais c’était des mots que je ne comprenais pas des médecins parlaient discutait de mon état mais pour moi c’était comme un bruit lointain une autre réalité puis on m’a transféré à l’hôpital principal où j’ai passé un mois entier sous traitement de temps en temps le féticheur envoyait quelqu’un me donner des herbes à boire ces potions m’aidaient à supporter la douleur mais

au fond le vrai mal était dans ma tête petit à petit je me suis habitué à l’idée un bras en moins mais une nouvelle vie qui commençait aujourd’hui j’ai tout ce dont j’ai besoin mon propre garage mon argent ma liberté mais ce que peu de gens savent c’est comment j’ai bâti cette réussite dans ma chambre derrière une porte se trouve un hôtel secret un lieu sacré où repose une partie de la chair que j’ai sacrifié ce jour-là c’est là que je faises invocations quand l’argent vient à manquer je ne panique pas je sais

exactement quoi faire je m’agenouille devant mon hôtel et j’invoque le diable je lui parle comme un serviteur parle à son maître ensuite je prends un poulet je l’égorge rituellement j’arrache ses plume une à une puis je le dépose sur l’hôtel la nuit passe et au matin le poulet a disparu entièrement dévoré par une créature invisible à sa place je trouve des liasses de billets fraîches et bien empilé c’est cet argent qui fait tourner mon entreprise qui me permet de payer mes employés même quand le commerce ralentit moi je n’ai qu’un bras

mais je profite de la vie comme je l’entends vraiment quelle folie quelle hérésie mais Jésus-Christ a-t-il réellement voulu dire qu’il fallait sacrifier des parties de son corps pour obtenir la richesse pas du tout la véritable richesse est celle qui vient de l’effort de l’honnêteté et de la paix intérieure et non celle qui vient du sang et du sacrifice malheur au monde à cause des pièges ne vous laissez pas berner que Dieu nous accorde la grâce de comprendre sa parole si tu as appris de cette histoire n’oublie pas de laisser

un pouce et de s’abonner à la prochaine pour une nouvelle histoire