La Femme du Pasteur : Une Créature au-delà de l’Humain !
La femme du pasteur n’était pas humaine. Les histoires de Flow divive. Personne ne su vraiment quand l’immeuble avait commencé à pousser. Un jour, le terrain était encore vide. Le lendemain, une barrière en tôle ondulée entourait déjà un vaste chantier. Ce qui choqua les habitants du quartier, ce fut la vitesse.
En moins de 3 mois, un gigantesque immeuble blanc aux vitres teintées s’éleva, surmonté d’un nom lumineux, temple de la gloire éternelle. “Tu as vu ça ? Ça a poussé comme un champignon,” murmura un vieux menuisier. accoudé à sa table de travail. “On dirait même que le sol n’a pas été creusé”, ajouta un jeune tailleur en plissant les yeux.
“Ce n’était pas un immeuble comme les autres. C’était une église, mais pas n’importe laquelle. Les premières semaines, les gens venaient par curiosité, puis sans comprendre comment, ils restèrent. Les prédications du révérent pasteur Caleb, jeune homme à la voix grave, semblaient traverser l’âme. Les témoignages affluaient.

Des malades disaient avoir été guéris. Des infertiles devenaient mères. Et les dons, les dons n’en finissaient pas. Des enveloppes, des véhicules, des transferts, même des terrains. Des rumeurs disaient qu’une célébrité avait presque vider son compte pour honorer l’onction du révérent pasteur Caleb. Mais ce qui frappait le plus, c’était l’absence d’histoire.
Aucune trace de l’origine de l’église, aucune ancienne adresse, aucune ancienne vidéo du pasteur. Il était apparu comme le bâtiment sorti de nulle part. Un dimanche matin, alors que l’église débordait, le pasteur prit le micro après un long moment de silence. Bien-aimé, Dieu m’a béni. Un murmure parcouru l’auditoire.
Pendant des années, j’ai marché seul, concentré sur le ministère. Mais aujourd’hui, je vous présente celle que Dieu m’a donné, ma couronne. Et là, elle se leva, rayonnante, digne d’une apparition. Elle s’appelait Divine. Une femme à la peau parfaite. Sa démarche était fluide, calculée. Elle n’était jamais montée sur l’estrade auparavant.
Personne ne l’avait jamais vu dans l’église, pas même parmi les fidèles discrets du fond. Mais dès ce jour-là, elle fut assise à la droite du pasteur et de mois plus tard, ils se marièrent. Un mariage digne de la royauté céleste, orchestre, drones, limousine, tout semblait divin. Un ancien de l’église avait soufflé un jour en pleine réunion.
Quand une chose pousse trop vite, c’est que ses racines ne sont pas bénies. Le lendemain, il disparut. Sa famille dit qu’il était parti en retraite spirituelle dans une montagne, mais aucun n’avait su dire où. Avec toutes les recherches effectuées, jamais il n’a été retrouvé. Quelques semaines après le mariage, les choses commencèrent à changer, pas brusquement, doucement, comme une maladie qui s’installe sans bruit.
Divine, désormais appelée maman pasteur, arrivait chaque dimanche avec des tenues qui faisaient murmurer les regards, des robes scintillantes taillé dans des tissus qui épousaient chaque courbe de son corps comme une seconde peau. Les femmes détournaient les yeux. Les hommes, eux, faisaient semblant de prier mais regardait.
Certains fidèles disaient : “Ce n’est pas une tenue de femme de pasteur. Elle détourne les cœurs pendant qu’elle parle de sanctification”, disait une autre. Mais dès qu’on en parle, les fidèles fervants rétorquent. Vous êtes jaloux de l’onction. Vous voulez détruire le ministère. Puis un dimanche, le pasteur Caleb était absent.
Divine monta sur l’estrade à sa place. Sa voix était douce, son ton maternel, mais ses paroles tordaient les écritures. Et le dimanche suivant, elle recommença. Cette fois, Caleb était là assis. Il ne disait rien. Il souriait. Divine prêchait en robe satinée, collé à la peau, les talons claquant sur l’estrade.
Et elle répétait encore : “Dieu ne voit pas ce que vous voyez. Le vêtement n’est rien. Le cœur voilà ce qu’il cherche. Et moi, je me tiens devant lui sans honte, car je suis l’une de ses voix dans cette maison.” Derrière son sourire, une arrogance subtile s’infiltre dans ses sermons. Elle affirme recevoir des révélations que même les anges ne comprennent pas.
Et surtout, quiconque la critique est accusé de rébellion contre l’in du Seigneur. Ce fut dans cette atmosphère que Priska entra dans l’église. Une jeune femme au cœur pur venant nouvellement d’aménager dans le quartier. Elle voulait juste servir Dieu comme elle le faisait dans son ancienne église. Elle intégra rapidement le groupe musical et tous furent émerveillés par sa voix à chaque prestation, sauf une.
Une femme au regard fixe, installée à droite du pasteur, elle souriait. Mais derrière ce sourire, quelque chose l’observait. Quelque chose qui avait déjà flairé qu’un œil pur venait d’entrer dans la maison. Un dimanche, le culte avait commencé depuis à peine 30 minutes. Priska chantait. Sa voix s’élevait au-dessus des autres, claire, vibrante.
Elle était concentrée sur les paroles, les yeux fermés, le cœur ouvert. Mais soudain, au son du piano, une atmosphère étrange descendit dans la salle. La femme du pasteur monta doucement sur l’estrade. Elle prit le micro et tout changea. Alléluia ! Dit-elle d’une voix douce. Une onde parcourut l’église. Plusieurs personnes commencèrent à pleurer.
Des hommes se levèrent en hurlant : “Parle, femme de Dieu !” Priscar ouvrit les yeux et là, tout se brisa. Divine debout au centre de l’hôtel ne ressemblait plus à une femme. Le visage de Pasteur divine se déforma, laissant apparaître une créature hideuse, au cou couvert de chaînes faites de cœurs humains. Ses mains s’agitaient comme des serpents.
Prisca sur sauta. “Seigneur !” murmura-t-elle. Elle regarda autour d’elle. Personne ne semblait voir ce qu’elle voyait. Tout le monde acclamait. Mais elle, elle voyait la bête. Une voix murmurait dans la tête de Priska. “Sors d’ici maintenant.” Elle descendit précipitamment de l’estrade, abandonnant le micro sous les regards confus de quelques choristes.
“Prisca”, appela le chef du groupe musical. “Priska, où tu vas ?” Mais elle ne répondit pas. Dans le couloir, elle suffoa. L’air était lourd. Elle tituba jusqu’à l’extérieur. Lorsqu’elle passa la porte d’entrée, la brume se dissipa. Des larmes coulaient sur son visage. “Ce n’est pas une femme de Dieu. Ce n’est pas une femme”, répétait-elle.
Ce jour-là, Priska décida qu’elle ne remettrait plus jamais les pieds dans cette église. Depuis deux semaines, elle ignorait tous les messages, tous les appels, tous les chalomes masseurs qui arrivaient des membres du temple. Mais quelques jours plus tard, en fin d’après-midi, le président de la chorale, frère Léandre, frappa à sa porte.
Il est accompagné de deux autres membres fidèles, Grass et Marvin, tous souriant mais inquiets. Priscal et reçu poliment. Shalom ! Dit Léandre, un sourire crispé aux lèvres. Priska garda le silence. “Tu nous évites ?” “Non”, demanda doucement Grâce, les yeux baissés. “Priska, on est venu parce qu’on t’aime”, déclare Léandre en prenant la parole.
“Tu fais partie de la chorale, de la maison, de la vision et on ne comprend pas pourquoi tu as disparu comme ça.” Sans explication, en plein culte, Prisca les écoutes, calme. Grâce enchaîna. “Tu étais notre meilleure voix. Dieu ne peut pas t’avoir élevé pour que tu abandonnes l’assemblée maintenant.” Priska inspira longuement puis dit d’une voix tremblante parce que ce que j’ai vu, je ne peux pas l’ignorer.
Ce que tu as vu, répéta Marvin. Tu veux dire une attaque spirituelle ? Priska secoue la tête. Non, je veux dire ce qu’elle est vraiment. Léandre fronça les sourcils. Tu parles de maman pasteur ? Priska leva les yeux vers eux. Son regard était grave marqué. Ce n’est pas une femme normale. Ce n’est pas une servante de Dieu, c’est autre chose.
Quelque chose qui se cache sous cette beauté, ses habits, cette voix. Elle prêche mais elle ne parle pas de la vie. Elle incante, elle séduit, elle endort. Priska, arrête. La coupe à Léandre, visiblement tendue. Tu vas trop loin. Tu laisses le diable t’embrouiller l’esprit. La femme du pasteur est critiquée par les jaloux depuis toujours, mais c’est une femme de feu, une guerrière spirituelle.
Les démons ne l’aiment pas. C’est normal”, ajouta à Marvin. Priska baissa la tête, ses mains tremblaient. “Vous ne comprenez pas. Ce que j’ai vu n’était pas une imagination. Ce n’était pas une attaque spirituelle contre moi. Ce n’est pas moi qui ai fuit l’église, c’est la présence de Dieu qui l’a quitté.
” Un silence lourd tomba, mais Léandre insista presque dur. “Fais attention à ne pas blasphémer contre l’esprit de Dieu, Priska. Tu ne réalises pas ce que tu dis ?” Priska, les yeux embués mais résolus. “Je vous aime, mais je ne peux pas retourner là-bas.” Un hôtel est dressé dans cette maison et ce n’est pas l’hôtel de Dieu.
Vous ne le voyez pas. Moi, je l’ai vu et je ne peux plus chanter devant un trône étranger. Ils repartirent, certains attristés, d’autres convaincus qu’elle a été séduite. Ce que les fidèles ignoraient, ce que même les plus proches collaborateurs du révérent pasteur Caleb n’ont jamais su, c’est que tout avait commencé dans une forêt bien avant les projecteurs.
Caleb n’était alors qu’un jeune homme sans nom, sans ministère, qui se promenait d’église en église en attente d’un appel de Dieu. Tout ce qu’il voulait, c’était être un pasteur. C’était son désir le plus profond. Il était fatigué de prier dans le vide et d’entendre Dieu se taire. Il avait passé des années à dormir dans des salles de prière, à jeûer jusqu’à frô la folie.
Mais rien ne bougeait, aucun appel, aucune percée. Jusqu’à cette rencontre étrange, un homme l’avait abordé à la sortie d’une veillée de prière dans l’une des églises qu’il fréquentait. Les paroles de cet homme avaient percuté l’âme de Caleb. Tu veux la voix que les foules écoutent s’ans cligner des yeux ? Tu veux que même les démons se prosternent quand tu pries ? Je peux t’aider ? Caleb n’avait rien répondu ce soir-là.
Mais tr jours plus tard, il se rendit au lieu de rendez-vous indiqué, une forêt isolée. Il faisait nuit. Caleb marchait seul. Chaque pas qu’il faisait était un pas de trop, mais il ne pouvait plus faire marche arrière. Caleb s’arrêta net. Un cercle de pierre luisait faiblement devant lui, éclairé par une torche plantée dans le sol. Et là, il était là.
L’homme au manteau rouge, mais il n’était pas seul. Autour de lui, disposé en demi-cercle, cinq silhouettes se tenaient debout, immobile, Caleb etcilla les yeux. Impossible, il reconnut quelques-uns de ces hommes. Un haut magistrat souvent vu à la télévision. À sa gauche, un autre visage familier, un député connu qui priait souvent dans les églises évangéliques du pays.
Et là, un animateur très populaire, celui-là même qui témoignait dans les campagnes chrétiennes. Caleb sentit sa gorge se nouer. Qu’est-ce que c’est ? Quoi ça ? L’homme au manteau rouge parlait d’une voix roue. Tu es venu, fils de poussière. C’est bon signe. L’homme au manteau rouge s’approcha puis déclara d’un ton solennel.
Tu pensais être le seul à vouloir la gloire ? Tous ceux que tu admires sont déjà passés par ici et certains comme toi ont d’abord pleuré avant de régner. Caleb trembla. Je je veux juste que mon ministère d’école, j’ai trop souffert. Jeûne, prière, solitude et pourtant rien. Je veux la puissance. Le monde doit m’écouter. L’homme éclata d’un rire lent.
Tu veux la voix qui fait tomber les foules ? Tu veux l’autorité qui fait pleurer les puissants. Alors écoute-moi. Il ouvrit un petit coffre noir. À l’intérieur une bague, pas une bague ordinaire, non, une bague noire marquée d’un petit triangle au sommet, un morceau de parchemin rouge et un minuscule crâne humain.
Caleb sursotauta. C’est quoi ça ? Murmura-t-il. La voix tremblante. Ton engagement, ton pacte. Tu porteras la bague à l’annulaire droit. À partir de là, ta femme t’attendra. Elle te rejoindra quand le temple sera prêt. Mais souviens-toi, ce ne sera jamais une femme comme les autres. Elle prêchera à tes côtés.
Mais elle ne vient pas du monde des vivants. Caleb s’agenouilla dans le cercle, puis tendit la main. L’homme lui glissa la bague au doigts. Il sentit aussitôt une brûlure. Une marque invisible, une chaîne. “C’est fait”, déclara l’homme. “Ta femme viendra à toi quand tout sera prêt. Tu la reconnaîtras. Elle n’aura pas besoin de parler. Tu la reconnaîtras.
” L’homme au manteau rouge continua. La puissance doit reposer sur quelque chose. Un bâtiment sacré ne tient pas que sur du béton. 7 jours après l’achat de ton terrain, tu devras enterrer sous la fondation de l’hôtel principal un bébé vivant. Le souffle de Caleb se coupe à net. Il chancela. Un quoi ? Mais je ne peux pas.
Je Comment est-ce que je suis censée trouver un bébé vivant ? Le cercle entier devint plus froid. Les cinq hommes, silencieux jusque-là, levèrent lentement les yeux vers lui. Aucun ne parlait. L’homme au manteau rouge reprit la parole. Tu n’as pas besoin de chercher. On te donnera le contact d’une femme, une sage femme. Elle travaille pour nous.
Elle sait quand et comment fournir ce qu’il faut. Ce n’est pas la première fois. Ce ne sera pas la dernière. Caleb tremblait de tout son corps. Et si je refuse ? Le vent souffla violemment. Les torches vacillèrent. Si tu refuses, tu retourneras dans l’oubli et cette forêt sera ton cercueil. Caleb ferma les yeux. Puis l’homme leva deux doigts vers le ciel nocturne.
Le feu de la torche devint rouge sang. Maintenant que tu as accepté, il faut que tu saches ce que tu ne pourras plus jamais avoir. Calèbre releva lentement la tête. L’homme au manteau rouge parla avec un sourire aux lèvres. Tu ne connaîtras jamais la paternité. Ta semence est annulée. Aucun enfant ne portera ton nom. Aucun héritier ne s’assiera sur ton trône.
Caleb ouvrit la bouche choqué. Non, je voulais juste le ministère. Je voulais bénir ma maison. Je voulais un fils un jour. L’homme au manteau rouge répondit froidement, “Les enfants sont pour les hommes libres. Toi, tu appartiens maintenant au trône. Ta seule compagne sera celle qu’on t’enverra. Tu ne la choisiras pas. Tu ne la couras pas.
Elle viendra quand le temple sera prêt. Et quand elle viendra, tu n’auras pas le droit de lui dire non.” Quelques semaines après la nuit dans la forêt, tout changea autour de Caleb. Le téléphone sonna, les portes s’ouvrirent, les dons tombèrent. Des visages qu’il avait vu dans la clairrière, le député, l’animateur, le magistrat, l’invitèrent à déjeuner, le mentionnaire dans leur cercle, firent même des dons impressionnants.
Un homme d’affaires qui jusque-là ne l’avait jamais regardé deux fois lui envoya 10 millions de francs CFA avec un simple message. Que le Seigneur bénisse ton ministère naissant. Caleb acheta le terrain. Tr jours après la signature du contrat d’achat, Caleb reçut l’appel de la sage-femme. Le jour J, il alla en silence jusqu’à un bâtiment isolé en périphérie.
Une femme l’attendait dans une blouse blanche. Pas un mot, pas un sourire, juste un regard froid. Elle lui tendit une caisse en bois scellée. Caleb ne demanda rien. Il prit le coffre, retourna seul sur le terrain fraîchement nettoyé au cœur de la nuit. Il creusa, les mains tremblantes, le front en feu, les larmes aux yeux.

Il creusa jusqu’à atteindre un niveau exact et là il enterra le nouveau nez vivant. Il recouvrit la fusse et le lendemain matin, les fondations de l’église furent coulées. Quelques mois plus tard, le temple de la gloire éternelle s’élevait fièrement. Les fidèles affluaient, les miracles pleuvaient et Caleb brillaient. Puis un jour, alors qu’il était assis dans son bureau, elle apparut sans bruit, sans porte qui s’ouvre. Elle se tenait là.
Caleb l’a reconnu sans jamais l’avoir vu. C’était elle la promesse, le prix. Elle avança sans dire un mot, puis s’arrêta à quelques pas de lui et elle parla. Je suis venu. Le trône est prêt. Le peuple est mû, il est temps. Caleb sentit son cœur battre comme un tambour. “Qui qui es-tu ?” demanda-t-il d’une voix étouffée. Elle sourit.
Tu m’as appelé dans la forêt. Tu m’as reçu par l’anneau. Tu m’as bâti une maison et maintenant je viens y habiter. Puis elle posa une main sur son torse. Je m’appelle Divine et je suis ta femme depuis toujours. C’est ainsi que le dimanche suivant, Divine fut présentée à l’assemblée. Les années passèrent et un jour l’église était en effervescence.
Banderoles dorées, corales en uniforme, caméras installées dans chaque coin. Le temple de la gloire éternelle célébrait ses 5 ans d’existence. Et pour l’occasion, le pasteur Caleb avait vu grand trois jours de célébration, des pasteurs venus de plusieurs régions. Certains étaient de vieilles connaissance, d’autres des inconnus qu’il disait envoyé par l’esprit.
Divine éclatante brillait au deuxième rang. Son maquillage scintillait sous les projecteurs. Ce soir-là, c’était le pasteur Jonas qui devait prendre le micro. Un homme discret, venu de loin, peu connu du public. Son nom ne faisait pas de bruit. Le pasteur Caleb et lui s’étaient rencontrés lors d’une conférence de pasteur à l’étranger.
D’où l’invitation de ce dernier pour cet événement. Dès que le pasteur Jonas monta sur l’estrade, l’ambiance changea. Il ne criait pas, il ne gesticulait pas, il parlait doucement. Mais chaque mot semblait porter un feu invisible. Il prêcha sur la sanctification. Il cita Romains 12 puis 2 Corinthiens 7. Et plus il parlait, plus les visages dans la salle devenaient tendus.
À la fin de son message, il ferma sa Bible et leva la main droite au ciel. Entrant dans un moment d’adoration, la salle se leva, la musique monta et alors que les voix s’élevaient vers le ciel, Jonas s’arrêta brusquement. Ses yeux étaient grands ouverts comme s’il avait une vision. Il fixait un point précis dans la salle. “Oh Dieu”, murmura-t-il.
“Père, c’est ce que je vois ? Il a les yeux toujours rivés vers le deuxième rang. Il regardait la femme du pasteur Caleb sous sa vraie forme. Elle est couverte d’un manteau de sang et sous sa robe, ce ne sont pas des jambes que je vois. Jonas tomba à genou en larme. Seigneur, délivre cette église. Ouvre les yeux de ton peuple.
Ne permets pas qu’ils adorent la mort en pensant te servir. Jonas leva la main vers l’assemblée, la voix tremblante mais ferme. Église du Dieu vivant, priez. Ouvrez vos bouches, rejetez les ténèbres, criez à l’Éternel. Maintenant, car il est écrit dans Luc 10 19 que Dieu nous a donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi et rien ne pourra nousire.
Il ne demanda pas de prier pour le message qu’il venait de passer, non, mais plutôt pour la vision qu’il venait d’avoir. La salle vibrait d’une étrange tension. Les voix montaient, des mains se levaient, des larmes coulaient. Et soudain, Divine sentit quelque chose. Un feu qui la traversa de l’intérieur.
Un feu qu’elle n’avait jamais ressenti. Ce n’était pas une chaleur agréable, c’était un feu pur, tranchant, incendiaire. Elle vailla. “Qu’est-ce que c’est ?” murmura-t-elle perdue. Elle leva les yeux vers Caleb, assis au premier rang et tenta de faire un signe de la main, mais son bras retomba. Elle s’effondra sur le fauteuil.
Autour d’elle, l’Église priait toujours. Les paroles se faisaient plus puissantes. Seigneur, que tout esprit déguisé soit démasqué. Que toute puissance de l’ombre soit détrônée. Divine serra les dents, luttant pour se relever. Je dois sortir d’ici, pensa-t-elle. Elle rassembla ses dernières forces. Elle se leva d’un bon, chancelante et tenta de quitter la salle. Elle fit quelques pas.
Jonas, d’une voix forte, cria encore : “Ne vous arrêtez pas. Continuez ! La lumière chasse les ténèbres. Et à cet instant précis, un cristant, un hurlement venu des entrailles du bâtiment, déchirant, inhumain, tout le monde s’immobilisa. Divine, ses yeux grands ouverts, son corps tremblant et dans un éclair aveuglant, divine disparu là devant tous, devant les caméras.
Il ne restait que sa robe tombé au sol, vide comme une peau abandonnée. La foule, d’abord figée, commença à s’agiter. Elle est passée où ? C’était un démon mais c’était la femme du pasteur. On a prié avec elle, on a jeûé avec elle. Des femmes pleuraient. Certains fidèles fuyaent déjà l’église. Caleb, lui tourna sur lui-même comme un fou.
Son regard devint vitreux. Il tituba, s’agrippa à une chaise. Son souffle était court, son monde s’effondrait. “Pasteur Caleb, lança pasteur Jonas, expliquez-nous.” Il porta les mains à sa tête. Les larmes coulaient. C’est ainsi qu’ils allèrent dans le bureau pastoral. Assis sur le fauteuil en cuir noir, le visage ruisselant de larme, Caleb tremblait devant lui, trois hommes, un pasteur invité, un ancien de l’église et Jonas.
Tous le fixaient, aucun ne parlait, ils attendaient. “Vous voulez la vérité ?” souffla Caleb, la gorge sèche. “Je vais vous la donner.” Caleb se redressa lentement, prit une grande inspiration puis raconta tout du début jusqu’à l’arrivée de Divine. Je sais que ce que j’ai fait ne s’effacera pas, mais si vous restez ici, si vous continuez à boire l’eau de ce puit, vous vous maudirez vous-même.
Ce sol est contaminé. Caleb tremblait. Je vous en supplie, partez, sauvez vos âmes, brûlez cet hôtel, déracinez les fondations. Je vous en conjure avant que le sang versé ici ne réclame vos enfants. Il fit une pause. Une dernière larme coula. J’ai vendu ma destinée pour la gloire. Il sortit du bureau avant que l’un d’entre eux ne puisse dire quoi que ce soit.
Le moteur gronda. La voiture de Caleb fila sur la route poussiéreuse, ses pneus dérapants à chaque virage. Il conduisait comme un homme traqué. Mais ce n’était pas la police qui le poursuivait, c’était le pact. Caleb tremblait au volant. Ses mains devenaient moites, ses oreilles bourdonnaient. Il regarda dans le rétroviseur et man crier.
Sur la banquette arrière, quelqu’un était assis, une silhouette silencieuse. Il se retourna brusquement. La banquette était vide, un claxon, un virage raté. Le véhicule fit une embardée violente. Caleb tenta de reprendre le contrôle, mais le volant tournait tout seul comme s’il obéissait à une autre main. Le véhicule s’écrasa violemment contre un arbre.
Le moteur toussa une dernière fois. Caleb ne bougeait plus. Il est parti. 3 jours après la mort de Caleb, le temple était resté fermé. Personne n’osait y entrer, pas même pour récupérer une Bible oubliée. La rumeur avait enflé. Le puissant révérent pasteur Caleb était un sorcier déguisé. Un document confidentiel rédigé de la main d’un pasteur ayant assisté aux derniers instants de Caleb avait été remis aux autorités locales.
Sans attendre, une décision radicale fut prise. L’église serait démolie. Ainsi, la démolition commença un matin et le dernier pilier de l’église fut enfin renversé. Plus rien ne restait du temple de la gloire éternelle, rien sauf un sol marqué. Ce n’est pas tout ce qui brille qui est divin.
Lorsque l’homme utilise le nom de Dieu pour bâtir des trônes souillés, lorsqu’il pactise avec les ténèbres sous couvert de lumière, alors il prépare lui-même sa propre tombe et entraîne avec lui des innocents qu’il prétendait sauver. Il ne suffit pas d’être acclamé pour être choisi et il ne suffit pas de construire une église pour qu’elle soit sainte.
Le véritable appel ne cherche pas l’ovation. Il cherche l’humilité, la vérité et la vie. Merci d’avoir suivi cette histoire. N’oublie pas de t’abonner et de laisser un j’aime. À la prochaine pour une nouvelle histoire.
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