Le caissier de la banque se moque de BENZEMA jusqu’à ce qu’il voie son solde d’un million de dollars.
Le caissier de la banque se moque de Benzema jusque à ce qu’il voit son soldars. Le caissier a éclaté de rire quand Karim s’est présenté au comptoir, vêtu d’un jogging usé et d’un simple t-shirt. Ses yeux ont parcouru l’homme de haut en bas, remarquant les cheveux ébourriffés et la barbe de trois jours.
était une journée grise à Lyon et la banque était remplie de clients bien habillés, des cadres avec des mallettes en cuir et des dames aux bijoux discrets mais coûteux. “Suivant”, dit le caissier d’une voix ennuyée, sans même lever les yeux vers Karim lorsqu’il s’approcha. Karim ne dit rien. Il posa simplement sa carte d’identité sur le comptoir et attendit.
Le bruit des conversations autour d’eux semblait s’amplifier. Alors que le silence entre eux s étirait. Derrière lui, un homme en costume soupira bruyamment, tapant du pied sur le sol marbré. Le caissier jeta un coup d’œil à la carte, puis leva les yeux vers Karim avec un sourire narquois.

Vous êtes sérieux ? Vous vous appelez vraiment Karim Benzema ? Comme le footballeur ? Je suis Karim Benzema répondit simplement Karim d’une voix calme. Un rire moqueur s’échappa des lèvres du caissier. Un rire qui raisonna dans toute l’agence bancaire. Bien sûr. Et moi, je suis Zinedin Zidane. Que puis-je faire pour vous, monsieur Benzema ? Karim ne broncha pas face à l’ironie. Il sortit un bout de papier froissé de sa poche. J’aimerais vérifier le solde ce compte, s’il vous plaît.
Le caissier prit le papier avec deux doigts, comme s’il craignait de se salir, et lut le numéro de compte inscrit dessus. Son sourire S élargit davantage. Un compte privé ? Vous pensez vraiment que je vais croire que vous êtes ? Il s’arrêta net en tapant le numéro dans son ordinateur. Son visage changea brusquement d’expression. La moquerie disparut, remplacée par une paleur soudaine.
Il déglit difficilement. Un instant, monsieur, je dois appeler mon responsable, murmura-t-il. Le caissier se leva précipitamment et disparut dans un bureau à l’arrière. Karim resta immobile, habitué à ce genre de réaction. Depuis son enfance à Bronne dans la banlieue lyonnaise, il avait appris à encaisser les regards, les jugements basés sur son apparence, son nom, ses origines algériennes.
Quelques minutes plus tard, un homme en costume bien taillé émergea du bureau, suivi par le caissier qui semblait avoir rappetissé. Le directeur de l’agence s’avança vers Karim, ma mintendue, sourire excessivement large. “Monsieur Benzema ! Quel honneur ! Je suis François Dupont. directeur de cette agence, veuillez nous excuser pour ce malentendu.
Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau, nous pourrons discuter en privé. Karim jeta un regard au caissier dont les yeux étaient maintenant rivés sur le sol. Non merci, je préfère être servi ici comme n’importe quel client. Le directeur s’agita nerveusement. Bien sûr, bien sûr.
Marcel va s’occuper de vous immédiatement, n’est-ce pas Marcel ? Le caissier hocha la tête frénétiquement. ses doigts tremblant légèrement sur le clavier alors qu’il reprenait place à son poste. “Que puis-je faire pour vous aujourd’hui, mon Benzema ?” demanda-t-il d’une voix qui tentait de retrouver son professionnalisme.
“Je voudrais effectuer un virement”, répondit Karim en sortant un autre papier de sa poche. Marcel prit le document avec précaution cette fois-ci. Ses yeux s écarquillèrent en voyant le montant. Euros, c’est c’est un montant important. Y a-t-il un problème ?” demanda Karim fixant le caissier droit dans les yeux. “Non, non, bien sûr que non.
C’est juste que nous devons suivre certaines procédures pour les transactions importantes.” Le directeur qui ne était pas parti intervint rapidement. “Pour comme vous, monsieur Benzema, nous pouvons accélérer le processus.” Marcel procédait immédiatement au virement. Un petit attroupement S était formé derrière Karim. Des murmures excités parcouraient la file d’attente.
C’est vraiment lui Benzema, ici à Lyon. Il est revenu dans sa ville natale. Marcel tapait frénétiquement sur son clavier, jetant des regards nerveux vers l’écran qui affichade du compte de Karim, un chiffre à 70 qui l’avait fait suffoquer quelques minutes plus tôt. “Puis-je vous demander le bénéficiaire de ce virement ?” demanda-tesforçant d’adopter un ton professionnel. “L’association des enfants de Bron, répondit Karim.
C’est un centre communautaire dans le quartier où j’ai grandi.” Marcel s’arrêta un instant, surpris par la réponse. Il leva les yeux vers Karim, dont le visage restait impassible. “C’est très généreux de votre part”, murmura-t-il avec une sincérité nouvelle dans la voix. Karim haussa légèrement les épaules.
Je n’oublie pas d’où je viens. Le virement fut effectué en quelques minutes. Marcel imprima le reçu et le tendit à Karim avec une déférence qui contrastait fortement avec son attitude initiale. Voilà, Monsieur Benzema, le virement a été effectué avec succès. Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous ? Karim prit le reçu, le plia soigneusement et le mit dans sa poche. Non merci.
Il tourna les talons pour partir mais s’arrêta après quelques pas. Il revint vers le guichet où Marcel le regardait, confus. “En fait “Fit, il y a une chose”, dit Karim en se penchant légèrement. “Les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas ?” Marcel rougit intensément, incapable de soutenir le regard de Karim. Je je suis vraiment désolé pour mon comportement, monsieur Benzema. C était impardonnable.
Karim resta silencieux un moment puis hoa simplement la tête. Bonne journée, Marcel. En sortant de la banque, Karim fut accueilli par une légère bruine typique de lion en automne. Il remonta le col de sa veste et commença à marcher dans les rues qu’il avait vu grandir.
Des souvenirs affluaient à chaque coin de rue, le terrain de football improvisé entre deux immeubles où il avait passé d’innombrables heures à perfectionner sa technique et l’école où ses professeurs lui disaient qu’il ferait mieux de se concentrer sur ses études plutôt que sur ses rêves de devenir footballeur professionnel. Son téléphone vibra dans sa poche. Un message de sa mère.
Tu viens dîner ce soir ? J’ai préparé ton plat préféré. Un sourire adoucit son visage. Malgré tout son succès, malgré les millions sur son compte en banque, malgré les trophées et la gloire, certaines choses ne changeaient jamais et c était réconfortant. Il répondit rapidement, “J’arrive !” et accéléra le pas. Le couscous de sa mère valait tous les restaurants étoilés du monde.
En tournant dans une rue étroite, il aperçut au loin les tours de la cité où il avait grandi. Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie, mais pas son attachement à ses racines. En passant devant un petit terrain de football, il remarqua un groupe d’enfants qui jouaient avec enthousiasme malgré la pluie qui commençait à s’intensifier.
Karim s’arrêta pour les regarder. Leur cris de joie, leur chamaillerie, leur drible maladroit mais plein de énergie lui rappelait sa propre enfance. Un des garçons, qui ne devaiit pas avoir plus de dix ans frappa la balle avec force. Elle vola par-dessus la clôture basse et roula jusqu’au pied de Karim.
Le garçon courut pour la récupérer, puis s’arrêta net en reconnaissant l’homme devant lui. “Vous, vous êtes Karim Benzema ?” demanda-t, les yeux écarquillés d’incrédulité. Karim sourit et ramassa le ballon. Oui, c’est moi. Et toi, comment tu t’appelles ? Yassine, répondit le garçon encore sous le choc. Je je suis votre plus grand fan. J’ai votre posteur dans ma chambre et j’essaie de jouer comme vous.
Les autres enfants avaient remarqué l’échange et accourait maintenant, formant un cercle excité autour de Karim. Il se retrouva assailli de questions, de demandes d’autographe, de petites mains tendues pour le toucher, comme pour s’assurer qu’il était réel. “Tu veux jouer avec nous ?” demanda finalement Yassine avec l’audace que seul les enfants possèdent. Karim regarda sa montre.
Il avait encore du temps avant le dîner chez sa mère et quelque chose dans les yeux de ses enfants, dans leur excitation pure et simple, réveillit en lui le garçon qu’il avait été, jouant jusqu’à la nuit tombée, rêvant de gloire, mais surtout amoureux du jeu lui-même. “D’accord !”, dit-il enlevant sa veste. “ma ne vais pas vous faire de cadeaux.” Les enfants éclatèrent de joie.
Karim se retrouva rapidement au milieu du terrain boueux, le ballon au pied entouré d’enfants déterminés à lui prendre la balle. Il jouait doucement, faisant des passes, encourageant les plus timides, félicitant les bons mouvements. Pour la première fois depuis longtemps, il jouait sans pression, sans enjeu, juste pour le plaisir. Après une heure de jeu, essoufflé mais heureux, Karim annonça qu’il devait partir.
Les protestations fusèrent, mais il promit de revenir. “La prochaine fois, je vous apporterai des maillots”, dit-il en ébourriffant les cheveux de Yassine. Des vrais maillots du Real Madrid ? Demanda un des garçons les yeux brillants. Des vrais confirma Karim. Maintenant rentrez chez vous avant d’attraper froid. Alors qu’il éloigné, Yassine courut après lui.
Monsieur Benzema ! Monsieur Benzema ! Karim se retourna. Un jour, je serai comme vous”, déclara le garçon avec une conviction absolue. “Non”, répondit Karim en se mettant à sa hauteur. “Un jour, tu seras toi-même et ce sera encore mieux. Il laissa le garçon méditer sur ses paroles et reprit son chemin vers la maison de sa mère, portant sur lui les traces boueuses de ce moment imprévu mais précieux.
Le caissier de la banque l’avait jugé sur son apparence, incapable de voir l’homme derrière les vêtements simples. Ses enfants, en revanche, l’avaient vu pour ce qu’il était vraiment. pas seulement une star du football, mais un homme comme eux qui avait grandi dans les mêmes rues, nourrit les mêmes rêves.
La maison de sa mère n’avait pas changé, le même immeuble modeste dans le quartier de Bron, le même appartement au troisème étage, les mêmes odeurs épices qui, échappaient dessous la porte et parfumaient tout le palier. Karim sourit en sentant l’arôme familier du couscous qui l’accueillit avant même qu’il ne sonne à la porte.
“C’est qui ?” demanda la voix de sa mère à travers la porte. “C’est moi, maman !”, répondit Karim. La porte s’ouvrit instantanément, révélant le visage rayonnant de Malik Benzema. Malgré les années, ses yeux conservaient cette douceur et cette force qui avait soutenu Karim tout au long de son parcours. “Mon fils”, s’exclama-t-elle en l’étraignant. Tu es trempé et ces tâches debout.
Qu’est-ce que tu as fait ? Karim embrassa sa mère sur le front. J’ai jouer au foot avec des enfants du quartier. Malik secouait la tête avec un mélange d’exaspération et de tendresse. Millionnaire est toujours à patoger dans la boue comme quand tu avais 10 ans. Allez, entre. Ton père est dans le salon.

L’appartement était exactement comme dans ses souvenirs, malgré les nombreuses offres de Karim d’acheter à ses parents une maison plus grande. Ils avaient toujours refusé, préférant rester là où ils avaient construit leur vie, où leurs enfants avaient grandi. Les seuls changements au fil des ans étaient les photos de plus en plus nombreuses sur les murs. Karim en maillot du Real Madrid, Karim soulevant des trophées, Karim avec ses propres enfants.
Son père se leva du canapé quand il entra dans le salon. “Tu as fait ce dont nous avons parlé ?” demanda-t-il directement, sans préambule, avec cette franchise qui le caractérisait. “Oui, Papa, j’ai fait le virement à l’association aujourd’hui.” Affid Benzema hocha la tête avec satisfaction. Bien, ces enfants ont besoin de savoir qu’ils peuvent réussir, qu’il y a une vie au-delà de la cité. Karimessa.
Son père n’était pas un homme de beaucoup de mots, mais ses principes étaient clairs et inébranlables. Travailler dur, ne jamais oublier ses racines, aider ceux qui en ont besoin. Des valeurs simples mais puissantes qui avaient guidé Karim, même dans les moments les plus difficiles de sa carrière. Viens à table. Le couscous va refroidir”, appela Malik depuis la cuisine.
Le dîner fut chaleureux. Ses parents lui posèrent des questions sur sa vie à Madrid, sur ses enfants, sur les matchs à venir. La conversation dériva naturellement vers les souvenirs, les anecdotes familiales, les moments partagés dans cet appartement même. “Tu te souviens de monsieur Leclerc ?” demanda soudain sa mère.
Karim fronça les sourcils, cherchant dans sa mémoire. le directeur de L école primaire. Oui, celui qui t’a convoqué avec nous parce que tu séchais les cours pour aller jouer au football, précisa son père avec un sourire narquis. Il nous a dit que tu n’arriverais jamais à rien si tu continuais comme ça. Malik rit doucement. Je l’ai croisé la semaine dernière au marché. Il m’a demandé si j’y étais bien la mère de Karim Benzema.
Quand j’ai dit oui, il est devenu tout rouge et a commencé à me dire combien il était fier que tu sois passé dans son école. Il rire tous les trois à cette anecdote. C’est était une constante dans la vie de Karim. Les gens qu’il avait sous-estimé, qu’il avait jugé trop vite, qui n’avaient pas cru en lui et qui maintenant prétendaient avoir toujours su qu’il réussirait.
Ça me rappelle ce qui s’est passé à la banque aujourd’hui dit Karim avant de leur raconter l’incident avec le caissier arrogant. Son père secou la tête, une lueur de colère dans les yeux. Certaines choses ne changent jamais. Ils nous jugeront toujours sur notre apparence, notre nom, nos origines. Mais les choses s’améliorent.
Papa, intervint Karim. Quand J était enfants, on nous criait des insultes dans la rue. Aujourd’hui, les enfants de toutes origines rêvent de devenir le prochain Benzema, le prochain Zidane, le prochain Mbappé. Hafid considéra les paroles de son fils, puis hoa lentement la tête. Tu as peut-être raison, mais n’oublie jamais que c’est ta mentalité qui t’a amené là où tu es, pas ton talent seul.
Après le dîner, Karim aida sa mère à débarrasser la table pendant que son père allait préparer le thé à la me rituel immuable de leur soirée familiale. “Il y a quelqu’un qui veut te voir”, dit soudain Malik en essuyant ses mains sur son tablier. Il est passé plusieurs fois cette semaine en demandant si tu venais nous rendre visite.
Karim leva un sourcil interrogateur. Qui ça ? Samir. Samir Nasri. Le nom fit ressurgir une vague de souvenirs. Samir, son ami d’enfance, son premier partenaire sur les terrains improvisés de Brom. Ils avaient grandi ensemble, rêvé ensemble, puis leur chemin s’était séparé.
Samir n’avait pas eu la même chance que Karim, blessure au genoux à 17 ans, fin des espoirs de carrière professionnelle. Ils avaient perdu contact au fil des années. “Il va bien ?” demanda Karim, surpris que son ancien ami le cherche après tant d’années. Malik hésita. Il traverse une période difficile. Sa femme l’a quitté. Il a perdu son emploi. Il vit chez sa sœur.
Maintenant, Karim sentit un pincement au cœur. La vie était injuste parfois. Un simple coup du sort pouvait changer une trajectoire entière. Tu lui as donné mon numéro ? Non. Je ne savais pas si tu voulais avec tout ce qui s’est passé entre vous. Karim savait à quoi sa mère faisait référence. La dernière fois qu’il avait vu Samir, c était lors d’une visite éclaire à Lyon, 5 ans auparavant.
Il s’était disputé. Samir lui avait reproché d’avoir oublié ses amis, dès être devenu arrogant avec le succès. Des mots durs avaient été échangés. Ils étaient équittés en colère. Donne-lui mon numéro, maman. Dis-lui de m’appeler. Malik sourit, visiblement soulagé. Je savais que tu dirais ça. Je lui ai déjà donné.
À ce moment, comme s’il avait été convoqué par leur conversation, le téléphone de Karim vibra. Un numéro inconnu s’affichait sur elle écran. Il décrocha. Allô ! Un silence, puis une voix hésitante. Karim, c’est Samir. Quelque chose dans cette voix, malgré les années, ramena immédiatement Karim à leur enfance.
Les matchs interminables sous la pluie, les rires, les confidences échangaient tard le soir sur le toit de l’immeuble où il grimpait en cachette. “Samir, répondit-il, comment tu vas mon frère ?” “Je Ta mère t’a parlé ?” “Oui, un autre silence. Je suis désolé de te déranger. Je sais que tu dois être occupé. Je voulais juste “Je ne suis pas occupé,” coupa Karim. “Je suis chez mes parents. Tu peux venir si tu veux.
Vraiment, je ne veux pas m’imposer. Tu ne t’imposes pas, viens. 20 minutes plus tard, la sonnette de l’appartement retentit. Karim ouvrit la porte pour trouver Samire sur le palier. L’homme devant lui était presque méconnaissable, plus mince que dans son souvenir, les traits tirés, les yeux cernés.
Mais quand Samir sourit, Karim retrouva instantanément son ami d’enfance. Ils se regardèrent un moment puis é traignirent longuement. sans un mot. Quand ils se séparèrent, Samir avait les yeux humides. “Tu as l’air en forme”, dit-il en essayant de garder une voix légère.
“Tu as l’air fatigué !” répondit Karim avec franchise. Samir eut un petit rire à mer. “Ouais, la vie n’a pas été tendre ces derniers temps. Entre, on va en parler.” Ils s’installèrent dans le salon. Afid et Malik les laissèrent seuls après les salutations, comprenant que les deux amis avaient besoin d’intimité pour se retrouver. Karim servit le thé que son père avait préparé.
“Alors, raconte !” dit-il en tendant une tasse à Samire. Pendant près d’une heure, Samire parla de son divorce, de la dépression qui avait suivi, de son licenciement après des absences répétées au travail, de la spirale descendante qui l’avait conduit à perdre son appartement, à être hébergé par sa sœur, des nuits sans sommeil, à se demander comment tout avait pu déraper à ce point, Karim écouta sans interrompre, hohant parfois la tête, fronçant les sourcils à d’autres moments. Quand Samir eut fini, un silence s’installa entre eux. “Je ne
suis pas venu pour te demander de l’argent”, précisa soudain Samir avec fierté. “Je voulais juste, je ne sais pas te voir, peut-être retrouver un peu de l’énergie qu’on avait quand on était gosse et qu’on croyait que tout était possible.” Karim fixa son ami dans les yeux.
“Tu te souviens de ce qu’on se disait avant chaque match contre les grands du quartier D à côté ?” Samir sourit. Ce n’est pas la taille qui compte, c’est la technique. Et on les battait à chaque fois, confirma Karim. Parce qu’on ne lâchait rien. Tu n’as pas changé, Samir. Tu es toujours ce gamin déterminé. Tu as juste oublié comment te battre. Samir regarda par la fenêtre vers les tours de la cité qui se découpaient dans la nuit tombante. C’est facile pour toi de dire ça.
Tu as réussi. Tu as tout. J’ai eu de la chance, corrige Karim. Une blessure. Et j’aurais pu être à ta place. une mauvaise décision et tout aurait pu se écrouler. Il se pencha en avant. Mais ce n’est pas trop tard, Samir. Ce n’est jamais trop tard pour recommencer. Recommencer à quoi ? J’ai 40 ans. Pas de job, pas de logement à moi. Tu as l’expérience, la force et tu m’as moi.
Samir le regarda avec méfiance. Qu’est-ce que tu veux dire ? Karim réfléchit un moment puis sourit. Tu te souviens du centre communautaire où on allait, l’association des enfants de Bron ? Bien sûr. C’est là qu’on a appris nos premiers drible avec le vieux monsieur Hassan.
J’ai fait un don à l’association aujourd’hui. 5 m000 € pour rénover les installations, créer de nouveaux programmes. Ils vont avoir besoin de quelqu’un pour gérer tout ça. Quelqu’un qui connaît le quartier, qui sait ce que c’est de grandir ici, qui peut être un exemple pour ses gosses. Les yeux de Samir S. Écarquillè alors qu’il comprenait ce que Karim suggérait.
Tu penses à moi, mais je n’ai aucune expérience dans la gestion d’une association. Tu apprendras comme on a appris à jouer au foot en pratiquant, en tombant, en se relevant. Samir secouait la tête. Incrédule. Pourquoi tu ferais ça pour moi après tout ce temps, après tout ce que je t’ai dit la dernière fois ? Karim haussa les épaules.
Parce que tu es mon frère, pas par le sang, mais par tout le reste. Le silence qui suivit était chargé de émotion. Finalement, Sam rocha la tête, une lueur nouvelle dans les yeux. D’accord, je ne te décevrai pas. Ce n’est pas à moi que tu dois prouver quelque chose, répondit Karim. C’est à toi-même.
Ils parlèrent ensuite jusque tard dans la nuit, élaborant des plans pour l’association, évoquant leurs souvenirs, rattrapant le temps perdu. Quand Samir partit, finalement, était un homme transformé qui serra Karim dans ses bras. Merci”, murmura-t-il. “Pour tout. Ne me remercie pas encore”, sourit Karim. Le vrai travail commence demain. Après le départ de Samir, Karim rejoignit ses parents dans la cuisine.
Ils étaient abstenus de poser des questions pendant la visite, mais leurs regards interrogateurs en disaient long. “Il va travailler pour l’association”, expliqua simplement Karim. Son père hoa la tête avec approbation. “Tu as bien fait. Un homme a besoin d’un but dans la vie. Karim pensait la même chose.
Le football lui avait donné ce but, cette passion qu’il avait porté à travers les difficultés. Mais tous n’avent pas cette chance. Et s’il pouvait utiliser sa position pour aider d’autres à trouver leur voix, alors l’argent sur son compte en banque avait un sens. Cette nuit-là, allongée dans son ancien lit dans la chambre qu’il avait partagé avec ses frères, Karim repensa à la journée écoulée, au caissiers de la banque qu’il avait jugé sur son apparence, aux enfants sur le terrain de football, leurs yeux pleins d’admiration et d’espoir, à Samir, son vieil ami
retrouvé, au chemin différent que la vie traçait pour chacun. Demain, il retournerait à sa vie de star international, aux obligations, aux pressions. Mais pour l’instant, dans cette chambre simple, dans ce quartier où tout avait commencé, il ne était que Karim, le fils de Malika et Hafid, le gamin de Bron qui avait osé rêver grand.
Son téléphone vibra sur la table de nuit, un message de son agent lui rappelant une interview prévue pour le lendemain. La réalité qui le rattrapait déjà. Karim sourit dans l’obscurité. Il était prêt à y retourner, mais il emporterait avec lui la chaleur de cette soirée, le rappel de qui il était vraiment.
Plus que jamais, il était convaincu que sa valeur ne résidait pas dans les millions sur son compte en banque, mais dans sa capacité à rester fidèle à lui-même, à se souvenir du chemin parcouru, à tendre la main à ceux qui luttaient encore pour trouver leur voix. Le caissier de la banque avait été choqué par sonde d’un million de dollars. Mais l’argent haine N était qu’un chiffre sur un écran.
La vraie richesse était ailleurs, dans les liens qui ne se brisaient pas malgré le temps et la distance, dans la fierté dans les yeux de ses parents, dans l’espoir qu’il pouvait inspirer chez les enfants du quartier. Avec cette pensée réconfortante, Karim ferma les yeux et s’endormit paisiblement, bercé par les bruits familiers de la cité qui ne dormait jamais vraiment. Le lendemain matin, Karim se réveilla aux premières lueurs de l’aube, une habitude acquise au fil des années d’entraînement intensif qu’il n’arrivait plus à perdre, même lors de ses jours de repos. Il resta quelques minutes immobiles,
savourant la familiarité de cette chambre où il avait grandi. Les posters de Zinedin, Zidane et de Ronaldo, ses idoles de jeunesse, avaient été remplacés par des photos de famille. Mais l’esprit des lieux demeurait inchangé. Il se leva sans bruit, soucieux de ne pas réveiller ses parents qui dormaient encore.
Dans la cuisine, il prépara du café et s’installa près de la fenêtre, observant le quartier qui, éveillait lentement. Des travailleurs matinaux sortaient des immeubles. Des boulangers ouvraient leur boutique. La vie quotidienne reprenait son cours immuable. Son téléphone vibra. Un message de Samir. Je suis passé au centre ce matin. Les travaux commencent dans deux semaines. Merci encore, frère.
Karim sourit. Il n’avait pas vu Samir aussi enthousiaste depuis des années. Parfois, tout ce dont une personne avait besoin était une seconde chance, une opportunité de se réinventer. L’argent seul ne pouvait pas résoudre tous les problèmes, mais il pouvait ouvrir des portes qui semblaient fermées à jamais.
Son téléphone vibra à nouveau. Cette fois, c était son agent. N’oublie pas l’interview à onze la voiture viendra te chercher à 10h. La réalité le rattrapait. Dans quelques heures, il redeviendrait Karim Benzema, la star, l’icône, le footballeur millionnaire que les médias adoraient décortiquer. Il repenserait à cette brève parenthèse lyonnaise comme à un rêve distant.
Karim finit son café et retourna dans sa chambre pour préparer ses affaires. En passant devant la chambre de ses parents, il entendit sa mère se lever. Quelques minutes plus tard, elle le rejoignit dans la cuisine, encore en robe de chambre. “Tu pars déjà ?” demanda-t-elle avec une pointe de déception dans la voie. “J’ai une interview ce matin”, répondit Karim.
La voiture vient me chercher à 10h. Malik hocha la tête, habitué à ses départs précipités. La vie de son fils était ainsi faite, toujours en mouvement, toujours réclamée ailleurs. Elle s’assit face à lui. “J’ai parlé à Samire hier soir après ton coucher, dit-elle. Il m’a tout raconté pour l’association.

C’est une belle chose que tu fais là. C’est normal, maman, j’ai les moyens d’aider. Alors, j’aide ! Ton père et moi sommes fiers de toi, tu sais. Pas à cause de tes trophées ou de ton argent, à cause de l’homme que tu es devenu. Karim sentit une boule se former dans sa gorge. Ces mots simples valaient plus que toutes les louanges des commentateurs sportifs, plus que tous les articles élogieux dans la presse.
“Merci maman !” murmura-t-il. Ils déjeunèrent ensemble, rejoint bientôt par Hafid qui insista pour préparer le petit-déjeuner à la mode algérienne. Thé à la me pain frais, huile d’olive, miel. Un rituel qui rappelait à Karim les matins de son enfance avant les matchs importants du weekend quand toute la famille se réunissait autour de la table pour lui souhaiter bonne chance.
À heures Karim était prêt à partir. Il embrassa ses parents, promettant de revenir dès que son agenda le lui permettrait. “La prochaine fois, amène les enfants”, demanda Malik. “Ils grandissent trop vite, je ne les vois pas assez. Promis maman.” Alors qu’il s’apprêtait à sortir, son père lui tendit une petite boîte. “Qu’est-ce que c’est ?” demanda Karim, surpris.
Ouvre ! Répondit simplement affid. À l’intérieur se trouvait une vieille montre usée par le temps mais soigneusement entretenu. “Ctait celle de ton grand-père”, expliqua Hafid. “Il me l’a donné quand j’ai quitté l’Algérie pour venir en France. Maintenant, elle est à toi.” Karim regarda la montre avec émotion.
Son grand-père était mort quand il était encore enfant, mais il se souvenait des histoires, des traditions transmises, de la fierté dans les yeux du vieil homme quand il parlait de sa famille. Je ne peux pas accepter papa, c’est ton héritage. Et maintenant, c’est le tien, insista Affid pour te rappeler d’où tu viens, peu importe où tu vas. Karim enfila la montre, sentant son poids familier contre son poignet, un lien tangible avec ses racines, avec l’histoire de sa famille, avec le voyage qui les avait mené jusqu’ici.
“Merci, papa, je la garderai toujours.” Une berline noire s’arrêta devant l’immeuble à 10h précise. Le chauffeur envoya un message à Karim pour l’informer de son arrivée. Il était temps de partir. En descendant les escaliers de l’immeuble, Karim croisa une voisine qui montait avec ses courses.
Elle s’arrêta net en le reconnaissant. Bouche B. Karim Karim Benzema, c’est vraiment toi ? C’est était madame Morau, une vieille dame qui habitait l’immeuble depuis aussi longtemps que Karim s’en souvienne. Elle avait souvent gardé Karim et ses frères quand ils étaient petits pendant que leurs parents travaillaient.
“Bonjour, madame Morau” sourit Karim en s’arrêtant. Comment allez-vous ? Mon Dieu, comme tu as grandi ! S’exclama-t-elle en posant ses sacs. Je te vois à la télévision, mais ce n’est pas pareil. Tu étais si petit quand tu venais chez moi après l’école. Son regard se fit nostalgique. Tu te souviens des gâteaux que je faisais pour t’on goûter ? Les sablés aux amandes ! Répondit immédiatement Karim.
Les meilleurs que j’ai jamais mangé. Madame Morau rayonna de plaisir. Tu t’en souviens ? J’en fais encore, tu sais, pour mes petits enfants maintenant. Je suis sûr qu’il les adore autant que moi. Il jeta un coup d’œil à sa montre, celle de son grand-père maintenant, et vu qu’il était presque 10h0. Je suis désolé, madame Morau, mais je dois y aller. Ma voiture m’attend.
Bien sûr, bien sûr. Ne te retarde pas pour une vieille dame. Karim sourit et prit les sacs qu’elle portait. Laissez-moi au moins vous aider à monter ça. Oh, ce n’est pas nécessaire. J’insiste. Il porta les courses jusqu’à l’appartement de madame Morau au 5e étage. La vieille dame a loté légèrement en montant les marches.
Cet ascenseur qui ne marche jamais, soupirat-elle. À mon âge, c’est de plus en plus difficile. Une idée germa dans l’esprit de Karim. En déposant les sacs dans la cuisine de madame Morau, il prit une décision. Madame Morau, est-ce que tous les habitants de l’immeuble ont ce problème avec l’ascenseur ? Oh oui, répondit-elle.
La copropriété n’a pas les moyens de le réparer et la mairie dit que ce n’est pas leur responsabilité. Alors on fait avec. Les jeunes, ça va, mais pour les personnes âgées comme moi ou les familles avec des poussettes, c’est un vrai calvaire. Car mocha la tête pensif. Je vais voir ce que je peux faire. En descendant, il prit quelques photos de l’ascenseur défectueux et de la cage d’escalier.
En sortant de l’immeuble, il vit que plusieurs habitants S étaient rassemblés autour de sa voiture, curieux et excités. La nouvelle de sa présence S était répandue comme une traînée de poudre. Des enfants lui demandèrent des autographes. Des adultes voulurent prendre des selfies. Karim prit le temps de saluer tout le monde, de signer des bouts de papier, des maillots, même un ballon de football défrchi qu’un petit garçon lui tendit avec des yeux brillants d’admiration.
Finalement, il monta dans la voiture, saluant une dernière fois la petite foule par la fenêtre ouverte. Le chauffeur démarra, laissant derrière eux la cité de Bron et ses tours grises. “Pardonnez mon retard”, dit Karim au chauffeur. “J’ai croisé quelques connaissances.” Pas de problème, Monsieur Benzema, répondit poliment l’homme. Nous avons encore le temps.
Pendant le trajet vers le studio où devait se dérouler l’interview, Karim fit quelques appels. D’abord à son conseiller financier pour discuter de la possibilité de financer la réparation de l’ascenseur et d’autres améliorations dans l’immeuble de ses parents, puis à son avocat pour s’assurer que tout serait fait dans les règles. Enfin, il appela Marcel le caissier de la banque qu’il avait mal reçu la veille.
Bonjour Marcel, c’est Karim Benzema. Un silence stupéfait à l’autre bout de la ligne. Monsieur Benzema, je ne m’attendais pas à votre appel. J’imagine, répondit Karim avec un léger sourire dans la voix. J’ai réfléchi à notre rencontre d’hier. Je suis vraiment désolé pour mon comportement s’empressa de dire Marcel. C’est était impardonnable.
Ce n’est pas pour ça que j’appelle, coupa Karim. J’ai un projet qui pourrait vous intéresser. Un projet ? Oui. L’association des enfants de Bron où j’ai fait un don hier. Ils vont lancer un programme D éducation financière pour les jeunes du quartier. Apprendre à gérer un budget, épargner, comprendre comment fonctionnent les banques.
Des compétences essentielles que beaucoup n’ont pas la chance d’acquérir. C’est une excellente initiative, admit Marcel. visiblement surpris par la tournure de la conversation. Ils auront besoin d’intervenants, des professionnels de la banque qui pourrait donner quelques heures par mois pour animer des ateliers.
Un silence, puis la compréhension. Vous, vous voulez que je participe à ce programme. Pourquoi pas ? Vous connaissez votre métier et ce serait une occasion de voir au-delà des apparences de connaître ces jeunes que vous jugez peut-être trop vite. Marcel hésita avant de répondre. Je ne sais pas quoi dire après la façon dont je vous ai traité.
Il ne s’agit pas de moi ou de vous, précisa Karim. Il s’agit de ces jeunes qui ont besoin de modèles, de guides. Ils ont besoin de savoir que des portes peuvent s’ouvrir pour eux aussi. Dans ce cas, oui, je serais honoré de participer. Parfait. Mon ami Samir Nasri vous contactera pour les détails. Il est le nouveau directeur de l’association.
Après avoir raccroché, Karim se sentit étrangement satisfait. Peut-être que cette rencontre désagréable à la banque avait finalement un sens. Peut-être que Marcel apprendrait quelque chose de cette expérience, tout comme les jeunes qui participeraient à son programme. La voiture s’arrêta devant le studio de télévision.
Des fans attendaient déjà, espérant apercevoir leur idole. Karim ajusta sa veste, vérifia que sa nouvelle montre, l’héritage de son grand-père, était bien visible à son poignet et sortit du véhicule. Les cris des fans, les flashes des appareils photos, les questions des journalistes qui étaient précipités à sa rencontre.
Tout cela faisait partie de sa vie quotidienne maintenant, une vie bien différente de celle qu’il avait connu dans les rues de Bron. Mais au milieu de ce tourbillon, Karim sentait un centre de gravité en lui, un ancrage solide. les racines que ses parents avaient cultivées, les valeurs qu’il lui avaient inculqué, les souvenirs qui le liaitent à son quartier d’origine.
Tout cela constituait son véritable héritage, bien plus précieux que tous les millions sur son compte en banque, l’interview se déroula comme prévu. Les questions habituelles sur sa carrière, ses projets futurs, les prochains matchs. Et quand le journaliste lui demanda ce qui le motivait à continuer malgré tous ses succès, Karim pensa à la veille, au caissier arrogant, aux enfants sur le terrain boueux, à Sami qui avait retrouvé l’espoir, à ses parents dans leur appartement modeste, à Madame Mora et son escalier interminable, à la montre de son grand-père maintenant à son poignet.
“Ce qui me motive”, répéta-t-il réfléchissant à sa réponse, “Ce souvenir d’où l’on vient. et ne jamais oublier que la vraie valeur d’un homme ne se mesure pas à son compte en banque, mais à sa capacité à rester fidèle à lui-même et à tendre la main à ceux qui sont restés derrière. Le journaliste parut surpris par cette réponse philosophique, s’attendant sans doute à quelque chose de plus conventionnel sur la passion du jeu ou l’amour de la compétition.
Vous faites référence à vos origines à Bron ? demanda-ther à approfondir. “Je fais référence à ce qui nous définit vraiment”, répondit Karim. “Pas nos vêtements, pas notre apparence, pas notre richesse, mais nos choix, nos actions, notre façon de traiter les autres.” Il pensa au caissiers qu’il avait jugé sur son apparence, incapable de voir au-delà du jogging usé et du t-shirt simple, à tous ceux qui, comme lui jugaient les livres à leur couverture, passant peut-être à côté de rencontres enrichissantes, d’opportunités inattendues. “Un homme m’a jugé hier sur ma tenue
décontractée,” révéla Karim. Il a été choqué quand il a découvert qui j’y étais et le montant sur mon compte. Le journaliste sourit, sentant l’angle intéressant pour son interview. Et qu’avez-vous ressenti ? Karim réfléchit un moment. De la tristesse principalement, pas pour moi, pour lui, pour tous ceux qui restent prisonniers de leur préjugés. Ils passent à côté de tellement de choses.
L’interview se termina sur cette note. En sortant du studio, Karim fut à nouveau assailli par les fans et les journalistes. Il signa quelques autographes, prit quelques selfies, puis monta dans la voiture qu’il attendait. À l’aéroport, demanda le chauffeur. Karim hésita. Son avion pour Madrid ne décollait que dans 4 heures. Il avait encore du temps.
Non, dit-il finalement. Ramenez-moi à Bronne, s’il vous plaît. J’ai une dernière chose à faire. 20 minutes plus tard, la voiture s’arrêtait devant le petit terrain de football où il avait joué la veille avec les enfants du quartier. Ils étaient là, comme il l’espérait, bravant la légère bruine qui tombait sur Lyon.
En le voyant descendre de voiture, ils se figèrent puis explosèrent de joie, courant vers lui. “Vous êtes revenus ?” écri Yassine, “Son jeune fan de la veille. Vous avez apporté les maillots ? Karim sourit. Pas encore, mais je n’ai pas oublié ma promesse. Je voulais juste vous dire au revoir avant de rentrer à Madrid.
Les enfants formèrent un cercle autour de lui à vide de son attention. Il leur parla pendant une demi-heure, leur posant des questions sur elle école, sur leurs rêves, sur leur famille. Il leur raconta des anecdotes sur ses débuts, sur les difficultés qu’il avait rencontré, sur l’importance du travail et de la persévérance. Finalement, il dut partir. Son avion n’attendrait pas.
“Je reviendrai, promit-il aux enfants, et la prochaine fois, j’apporterai les maillots et des ballons neufs aussi.” Les cris de joie retentissaient encore à ses oreilles alors que la voiture S éloignait en direction de l’aéroport. Karim regarda par la fenêtre, observant la silhouette familière de Lyon qui est éloigné peu à peu. Son téléphone vibra. Un message de Samir.
Le bureau de l’association est déjà plein de gosses qui veulent s’inscrire. Ta visite a fait le tour du quartier. Merci frère. Karim sourit satisfait. L’argent avait son utilité après tout. non pas pour impressionner un caissier arrogant, mais pour ouvrir des portes, créer des opportunités, redonner espoir à ceux qu’il avait perdu.
À l’aéroport, alors qu’il attendait l’embarquement dans le salon VIP, Karim repensa à ses deux jours intenses à Lyon, au contraste saisissant entre sa vie de star et ses racines modestes, au jugement hafifs et au préjugés, aux secondes chances et au nouveau départ. Il regarda la vieille montre à son poignet, héritage de son grand-père, un rappel constant de son voyage, de celui de sa famille, des sacrifices et des choix qui les avaient menés jusqu’ici. L’annonce de l’embarquement retent.
Karim se leva, prêt à retourner à sa vie de footballeur millionnaire de célébrités internationale, d’icône admiré par des millions de fans à travers le monde. Mais dans son cœur, il restait ce gamin de Bron, le fils de Malika et Hafid, l’ami de Samir, le joueur qui s’amusait sous la pluie avec les enfants du quartier. Et c’est était peut-être là sa plus grande richesse.
Il monta dans l’avion, conscient que le caissier de la banque avait vu un homme différent après avoir découvert son solde million de dollars. Mais l’argent n’avait rien changé à qui il était vraiment. Il avait simplement révélé les préjugés de l’autre. Alors que l’avion décollait, survolant Lyon et ses environs, Karim eut une pensée pour tous ceux qu’il laissait derrière, sa famille, ses amis retrouvés, ses enfants aux yeux brillants d’espoir.
Une partie de lui resterait toujours avec eux, tout comme une partie d’eux l’accompagnerait partout où il irait. Car la véritable valeur d’un homme ne se mesure pas à son compte en banque. Elle se mesure à ses racines, à sa capacité à rester fidèle à lui-même malgré les changements de fortune, à sa volonté d’aider ceux qui en ont besoin.
Et sur cette échelle-là, Karim Benzema était infiniment riche.
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