Les dernières larmes : Que disent les stars françaises au sujet de la disparition de Biyouna ?

Il est des nouvelles qui fichent le temps des alertes qui apparaissent sur nos écrans de téléphone et que l’on relit deux fois, trois fois en espérant désespérément y déceler une erreur. Un canular de mauvais goût n’importe quoi qui pourrait nous dire que ce n’est pas vrai. Mais en ce 25 novembre 2025, il n’y a eu ni démentis ni miracles.

 Le couper est tombé froid et irrévocable. Buna nous a quitté. Ce n’était pas seulement une actrice qui s’éteignait ce jour-là. C’était un phare qui cessait d’éclairer les deux rives de la Méditerranée, laissant la France et l’Algérie orpheline d’une même mer. Dès les premières minutes suivant l’annonce officielle de sa disparition, une onde choc palpable a traversé le paysage médiatique et culturel français.

Il régnait dans l’air une lourdeur particulière, celle qui accompagne le départ des monuments que l’on pensait éternel. Biona avec sa voix r inoubliable son franc parlait dévastateur et ce rire qui pouvait désarmer les plus cyniques faisait partie de ces rares artistes qui ne jouaient pas la comédie.

 Elle était la vie dans ce qu’elle a de plus brut et de plus vibrant. Sa mort n’est pas ressentie comme la perte d’une célébrité lointaine mais comme un deuil l’intime familial qui frappe chaque foyer qui a un jour vibré au son de ses répliques cultes ou de ses chansons mélancoliques. Sur les boulevards parisiens comme dans les ruelles d’Alger.

 L’émotion était la même brute et partagée. Les réseaux sociaux d’ordinaire s’y prompent à la polémique se sont transformés en quelques heures en un immense mur des lamentations numériques. Un flot ininterrompu de cœur brisé et de photos en noir et blanc. On y revoyait son visage marqué par les années et les épreuves, mais toujours illuminé par cette malice indomptable.

 C’est la fin d’une époque, celle d’une réconciliation joyeuse et bruyante entre les cultures incarnées par une femme qui refusait les étiquettes et brisait les tabous avec une désinvolture royale. Ce jour-là, la télévision française a bousculé ses programmes. Les chaînes d’information en continu ont déroulé le bandeau noir diffusant en boucle les images d’archives de cette reine de la Caseba qui avait conquis le cœur des Français.

On rappelait son courage, sa liberté insolente dans des sociétés parfois trop corsetées et surtout cette capacité unique à faire pleurer de rire tout en racontant des tragédies. L’atmosphère était celle d’une fin de fête lorsque la musique s’arrête brusquement et que les lumières se rallument trop vite, nous laissant ébloui et tristes.

 Le silence qui a suivi l’annonce était assourdissant. Il ne s’agissait pas simplement de la disparition d’une comédienne de talent, mais de l’effondrement d’un pont. Biona était ce lien charnel vivant et tapageur qui unissait des générations et des origines diverses. En ce triste mois de novembre, alors que la pluie battait les pavés de Paris, on a compris que le rire aurait désormais une note plus grave et que la scène française venait de perdre une part de son âme, une part de son audace.

L’incrédulité a laissé place à la douleur et très vite les premières voix se sont élevées pour briser ce silence, non pas pour faire du bruit mais pour hurler leur chagrin. Au milieu de ce concert de louange et de pleur, une voix s’est élevée avec une résonance particulièrement déchirante, celle de l’enfant terrible de l’humour français Jamel Desb.

Pour lui, Biyuna n’était pas une simple collègue ou une aînée respectée. Elle était une seconde mère, une figure matriarcale indétronable qui régnait sur son cœur comme elle régnait sur la scène. Ceux qui connaissent l’histoire de Jamel savent à quel point la famille est sacrée et Biyuna faisait partie intégrante de ce cercle restreint de cette famille de cœur choisie au fil des rencontres et des éclats de rire partagés.

La réaction de Jamel a été à la mesure de l’amour qu’il lui portait foudroyante et sans filtre. Habituellement, maître de la répartie et du bon mot, l’humoriste s’est retrouvé pour la première fois peut-être à cours de blague sur ses réseaux sociaux, quelques heures après l’annonce fatidique, il a partagé un message d’une sobriété bouleversante, loin des artifices du showbsiness.

 Tu m’as appris à tenir tête à la vie en riant. Aujourd’hui, je ne ris pas. Je pleure ma mama repose en paix ma reine. Ces quelques mots lourds de sens traduisent la profondeur d’un lien qui dépassait largement le cadre professionnel. Il faut se souvenir de leur alchimie à l’écran et sur les planches. Bit souvent celle qui remettait jamel à sa place avec cette autorité naturelle et bienveillante des mères maghrébines que tout le monde redoute et adore à la fois.

Elle incarnait cette sagesse populaire brute de décoffrage face à laquelle même le plus grand des comiques se sentait redevenir un petit garçon. Au Marrakech du rire, sa présence était une bénédiction. Elle n’avait pas besoin de texte pour déclencher l’hilarité. Un simple regard, un haussement d’épaule où ce fameux tê-toi lancé avec sa voix de Stentor suffisait à mettre le public dans sa poche.

 Pour toute la génération du Jamel Comedy Club, elle était la marine, la caution d’authenticité. Elle représentait ce lien vital avec les racines, ce rappel constant que l’on peut réussir sans jamais trahir d’où l’on vient. En perdant, Jamel Desb perd aussi un miroir quelqu’un qui le comprenait sans avoir besoin de parler, qui partageait cette double culture parfois lourde à porter mais tellement riche.

 La douleur de Jamel est celle d’un fils qui voit partir celle qui a validé son parcours, celle qui l’a adoubé. Dans les coulisses du monde du spectacle, on raconte que Jamel est inconsolable. Il sait que personne ne pourra jamais remplacer cette énergie tellurique. Bona apportait sur ses plateaux une imprévisibilité dangereuse et délicieuse.

 Avec elle, rien n’était jamais tout à fait écrit. Tout était vivant. C’est cette flammes qui s’étaient éteinte laissant Jamel et sa troupe orphelin d’une guide spirituelle. Le rire de Jamel, si communicatif d’ordinaire, est aujourd’hui voilé par les larmes car il sait que le dernier rempart contre la mélancolie vient de céder.

 Si la douleur de Jamel Desbous a raisonné comme un cri du cœur, celle d’arci s’est manifestée par un silence d’une dignité absolue, une pudeur qui en dit long sur le respect qu’il vouait à la grande dame. Dans ce vacarme médiatique où chacun cherche les mots justes, la star internationale devenue l’icône du cinéma français à Hollywood a choisi la sobriété.

Pas de long discours, pas de déclaration larmoyantees devant les caméras, mais une simple image postée sur ses réseaux. Une photo de Billona rayonnante accompagnée d’un cœur brisé. Ce minimalisme est bouleversant car il émane d’un homme qui sait que certains chagrin sont trop vastes pour être contenus dans des phrases.

 Omars et Biyuna partagaient bien plus que des plateaux de tournage. Il partageaient une trajectoire celle des enfants du peuple propulsé au rang de star sans jamais renier leur essence. Pour Omar Buna était une pionnière. Elle avait défriché le chemin brisé, les plafonds de verre bien avant que le succède intouchable ne change la donne pour les acteurs issus de la diversité.

 Son hommage silencieux est celui d’un petit frère qui regarde partir celle qui a tenu la porte ouverte pour les générations suivantes. C’est la reconnaissance muette d’un héritage immense, celui d’une liberté de ton et d’une présence scénique qui ne s’apprend dans aucune école de théâtre. Mais l’onde de choc a également frappé de plein fouet la nouvelle génération d’actrices françaises, celle pour qui Buna était devenue une grand-mère de cinéma, une figure tutellaire rassurante.

Des actrices comme Leilla Bect ou Camille Lelouche ont exprimé une peine viscérale. Pour elle, tourner avec Biyuna, ce n’était pas seulement travailler, c’était recevoir une leçon de vie. Sur les tournages comme celui de la source des femmes, elle n’était pas une simple collègue. Elle était celle qui réconfortait entre deux prises, celle qui apportait de la nourriture pour toute l’équipe, transformant une loge froide en un salon familial chaleureux où les rires fusaient et les barrières hiérarchiques tombent.

Le monde du cinéma se souvient aujourd’hui de cette actrice inclassable capable de passer de la comédie la plus burlesque au drame le plus poignant en une fraction de seconde. Les réalisateurs qui ont eu la chance de capturer son regard savent qu’ils ont filmé une vérité rare. Biyuna ne jouait pas, elle incarnait.

 Elle arrivait sur le plateau avec son vécu, ses cicatrices, ses joies et elle offrait tout cela à la caméra sans aucune retenue. C’est cette authenticité radicale qui manque déjà cruellement au cinéma français. Elle était l’antistar par excellence, celle qui pouvait engueuler un réalisateur renommé parce qu’elle trouvait une scène bidon et l’instant d’après bouleversait toute l’équipe technique par la justesse d’une émotion.

La disparition de Biyuna laisse un vide béant dans le casting du cinéma français qui pourra désormais incarner ses mères courage, ses tantes excentriques, ces femmes libres qui portent sur leurs épaules le poids des traditions et le désir de modernité. Personne. Les hommages qui affluent du monde du 7e art de Cann à Paris soulignent tous cette singularité. Elle était irremplaçable.

Avec elle, c’est une certaine idée du cinéma populaire généreux et sans frontière qui tire sa révérence, laissant les écrans un peu plus terne et les salles obscures un peu plus froides. Mais réduire Biyuna à ses rôles au cinéma ou à ses sketchs comiques serait oublié une part essentielle de son âme. La musique.

 Avant d’être cette maman du grand écran Buna était une voix, une diva cabarets d’Alger, une chanteuse dont le timbre r portait les stigmates d’une vie brûlée par les deux bouts. Et aujourd’hui, c’est tout le monde de la musique qui pleure sa roqueuse orientale. Car oui, Biyuna était rock, profondément viscéralement rock. Elle avait cette attitude rebelle, cette nonchalance face aux conventions et une musicalité inée qui a séduit bien au-delà des frontières du Rail ou du Chabi.

L’un des hommages les plus poignants est venu d’un artiste que l’on attendait peut-être pas dans ce registre. Julien Doré. Souvenez-vous, en 2011, il l’avait invité sur son album Bichon pour le titre Bergman. Ce n’était pas un hasard. Julien, avec sa sensibilité à fleur de peau, avait décelé chez elle cette fellure magnifique, cette poésie du désespoir joyeux.

 En apprenant sa disparition, il a partagé une anecdote touchante évoquant ses sessions d’enregistrement où Biyuna arrivait cigarette au bec imposant son rythme et sa magie. Elle avait le blues dans la voix et le soleil dans le cœur. C’était une reine punk, une âe sœur musicale, a-t-il confié rappelant à tous que Biyuna était une artiste totale capable de s’approprier n’importe quel univers.

De l’autre côté du spectre musical, la nouvelle génération représentée par des artistes comme Sliman est tout aussi dévastée. Sliman qui a toujours revendiqué son amour pour la chanson à texte et l’émotion pure a salué la mémoire d’une grande dame. Pour lui comme pour beaucoup d’autres billas représentaient la voix des sans voix celle des femmes qui chantent leur peine d’amour et leurs espoirs de liberté dans des cuisines enfumées ou des salles de concert comble.

 Elle chantait la vie des gens simples avec une grandeur d’opéra. Sa reprise de la Mum ou ses propres tubes comme une blonde platine à la case resteront comme des hymnes à la tolérance et au mélange des genres. Les musiciens qui l’ont accompagné sur scène racontent tous la même histoire, celle d’une bête de scène qui se transformait dès qu’elle empoignait le micro.

 Elle pouvait être fatiguée, malade, inquiète, en coulisse, mais dès que la lumière s’allumait, elle devenait impériale. Elle ne chantait pas pour plaire. Elle chantait pour survivre, pour exorciser ses démons et ceux de son public. C’est cette urgence vitale qui a touché des compositeurs et des arrangeurs de tous horizons.

 Elle a prouvé que la musique n’a pas de passeport, que l’émotion d’une chanteuse algéroise pouvait faire pleurer un public parisien branché. Aujourd’hui, les studios d’enregistrement semblent bien silencieux sans ses éclaces de rire Tony Truant et ses improvisations géniales. La playlist de sa vie s’arrête brutalement, laissant une note suspendue un accord mineur qui raisonne indéfiniment.

 Les artistes français savent qu’ils ont perdu une muse, une source d’inspiration inépuisable. Biyuna n’était pas seulement une interprète, elle était une muse moderne, complexe et fascinante. En perdant sa voix, la chanson française perde un de ses accents les plus savoureux et les plus authentiques. Un grain de sable qui grippait la machine trop bien huilée du showbiz pour y mettre un peu de vraie vie.

Au-delà des cercles artistiques, la disparition de Buna a prise une dimension nationale voire étatique qui témoigne de sa place unique dans l’histoire contemporaine. Il est rare qu’une artiste populaire issue du cabaret et de l’humour reçoive des hommages aussi appuyés de la part de la République.

 Pourtant, dès l’annonce de son décès, les réactions politiques se sont multipliées, soulignant que Biyuna n’était pas seulement une star du showbsiness, mais un symbole politique puissant, bien qu’elle ne l’ait jamais revendiqué comme telle. Elle incarnée par sa simple existence ce lien tumultueux et passionnel entre la France et l’Algérie.

 Un lien que tant de discours officiel peine à apaiser. Rachida Dati, ministre de la culture a été l’une des premières à s’exprimer officiellement. Dans un communiqué empreint de gravité, elle a salué une artiste de tous les courages, de toutes les libertés. Ces mots ne sont pas anodins. Buna a vécu les années noires en Algérie.

 Elle a bravé les interdits. Elle a continué à chanter et à danser quand d’autres se terraient. Pour la ministre Buna, représenter cette résistance par la joie cette culture qui refuse de se soumettre à l’obscurantisme. En France, elle est devenue l’icône d’une intégration réussie par l’art, prouvant que l’on peut être pleinement algérienne et adulée par le public français sans jamais trahir son identité.

À Marseille, ville cosmopolite par excellence, l’émotion était vive à l’hôtel de ville. Samia Gali, figure politique locale, a parlé de Buna comme d’un trait d’union vivant. Elle a rappelé combien les spectacles de Buna était des moments de communion rare où des familles entières de toutes origines se retrouvaient pour rire des mêmes travers des mêmes galères.

 Biyuna avait ce génie de rendre universel les histoires de son quartier. Elle a fait entrer l’accent de Babel Wed dans les salons parisiens et l’humour gaulois dans les foyers algérois. Elle a fait plus pour le rapprochement des peuples que bien des traités diplomatiques simplement en étant elle-même drôle tendre et sans concession.

 Même au plus haut sommet de l’État, l’Élysée a tenu à marquer le coup. Un message de condoléance a été adressé à sa famille et à ses proches, reconnaissant en elle une figure familière et aimée des Français. C’est une reconnaissance tardive mais éclatante pour celle qui a débuté comme danseuse au Copacabana d’Alger.

 Cela montre à quel point la culture populaire portée par des personnalités aussi charismatiques finit par s’imposer comme un élément incontournable du patrimoine national. Biyuna n’était pas dans les livres d’histoire mais elle était dans le cœur du pays. Cette unanimité politique est la preuve ultime de son impact. Dans une France souvent divisée sur les questions identitaires, Biyuna faisait consensus.

Elle était intouchable. On pouvait tout lui pardonner, ses excès, ses coups de gueule parce qu’elle était vraie. Les drapeaux ne sont peut-être pas en berne sur les bâtiments officiel, mais ils le sont symboliquement dans l’esprit de millions de citoyens. La République s’incline aujourd’hui devant une femme qui n’a jamais cherché les honneurs, mais qui a gagné le plus beau de tous, celui d’avoir réuni ou d’un film, deux peuples qui sèent autant qu’il se déchirent.

 Alors que les hommages continuent d’affluer et que les fleurs s’amoncellent devant les théâtres où elle a brillé, vient le temps de la réflexion sur ce qui restera après le départ du cortège funéraire. Le dernier voyage de Biyuna n’est pas seulement un adieux physique, c’est le début d’une légende.

 Ce qu’elle nous laisse est un héritage immatériel colossal, une leçon de vie gravée dans la pellicule et dans les mémoires. Elle nous laisse son rire comme un bouclier contre l’amorosité et son parcours comme une boussole pour ceux qui cherchent leur chemin entre deux cultures, deux pays, deux époques. Son testament n’est pas fait de biens matériel ou de fortune amassée.

 On sait qu’elle a toujours vécu avec une générosité qui frollait l’insouciance, mais d’une richesse humaine inestimable. Elle laisse derrière elle une filmographie qui servira de référence pour comprendre la société franco-algérienne du début du 21e siècle. Dans 100 ans, quand on voudra savoir comment on vivait, comment on s’aimait, comment on se disputait dans nos familles méditerranéennes, on regardera Délice Paloma ou Il reste du jambon.

 On y verra Buna éternel capturant l’essence de notre humanité avec ses failles et ses splendeurs. Mais le plus grand vide qu’elle laisse est sans doute celui de la liberté de parole. Biyuna était l’une des dernières grandes gueules dans le sens le plus noble du terme. À une époque où tout est lissé, contrôlé, cancellé, elle était un vent de fraîcheur anachronique.

 Elle disait ce qu’elle pensait qu’il s’agisse de politique de religion ou de sexe avec une crudité qui n’était jamais vulgaire parce qu’elle était sincère. Qui osera désormais prendre le micro pour dire les vérités qui fâchent avec autant de panaches ? Sa disparition marque peut-être la fin d’une certaine insouciance d’une époque où l’on pouvait rire de tout.

 parce qu’on s’aimait assez pour ne pas se vexer. Pour ces enfants du spectacle, Jamel Omar, Leila et les autres, l’héritage est lourd à porter. Ils sont désormais les gardiens du temple. Il leur appartient de ne pas laisser s’éteindre cette flamme, de continuer à créer, à jouer, à rire avec cette même exigence d’authenticité. Buna leur a passé le relais non pas comme un fardeau, mais comme une bénédiction.

 Elle leur a montré qu’on ne meurt jamais vraiment tant qu’on continue à inspirer les vivants. Chaque fois qu’un jeune humoriste montera sur scène pour raconter sa double culture, chaque fois qu’une femme osera s’affranchir des codes patriarchaux en éclatant de rire, Biyuna sera là dans l’ombre avec son sourire en coin et sa cigarette. Le rideau tombe définitivement sur l’artiste, mais la lumière, elle ne s’éteindra pas.

 Les larmes d’aujourd’hui, celles de Jamel, celles de la France et de l’Algérie, finiront par sécher, mais la gratitude restera. Biona est parti rejoindre les étoiles ces autres grandes dames comme Warda ou Um Kaltum pour un dernier concert céleste. Ici-bas, nous restons avec nos souvenirs et cette certitude apaisante, nous avons eu la chance inouie, le privilège immense d’être ses contemporains.

 Adieu l’artiste et merci pour ce vacarme joyeux qui raisonnera encore longtemps dans nos cœurs. Ce script émotionnel retrace l’onde de choc provoquée par le décès de Biyuna le 25 novembre 2025. Véritable icône du lien franco-algérien, il met en lumière les réactions déchirantes de ses enfants spirituels, Jamel Desb et Haars, ainsi que les hommages vibrants du monde de la musique et de la classe politique.

 Au-delà des larmes, le récit célèbre l’authenticité brute et la liberté de ton d’une femme qui a brisé les frontières par le rire. La vidéo se conclut sur son héritage indélébile rappelant que Biyona restera à jamais une boussole morale et artistique pour les générations futures. R.