Les FEMMES ENCEINTES ne doivent pas assister à UN ENTERREMENT
Les femmes enceintes ne doivent pas assister au funéraill. Les histoires de Flodiv. Jenaba et Zuma étaient mariés depuis plusieurs années. Ils avaient construit leur vie ensemble. Leur premier enfant, Quami avait 3 ans. À présent, Jenaba était enceinte de plusieurs mois de leur deuxième enfant, une petite fille.
Comme chaque mois de décembre, ils faisaient leur valises et retournaient au village pour passer Noël en famille. Mais le matin du départ, Jenaba était assise au bord du lit, caressant son ventre de mois en regardant Zuma lutter pour fermer leur dernier sac de voyage. “Zuma, je ne survivrai pas à ce Noël sans du riz au gras préparé pendant les fêtes”, murmura dramatiquement Jenab.
Son mari s’arrêta et la regarda. “Encore ?” demanda-t-il. “Oui, encore !” gémit-elle. “Ce n’est pas ma faute si ce bébé ne veut que du riz au gras fumé, cuit au feu de bois. Pas du riz au grafé maison, ni du restaurant, seulement celui des fêtes. Zuma se passa la main sur le visage. Tu sais dans combien de fêtes j’ai dû m’incruster la dernière fois que tu étais enceinte ? Jenaba éclata de rire en se tenant le ventre.

Le mariage là, c’était le plus drôle. Tu ne connaissais même pas les mariés. Zuma soupira en se rappelant de l’embarras. J’étais au fond de la salle comme un voleur attendant qu’on serve la nourriture. Le pire, c’est que j’ai dû faire semblant d’être content quand ils ont appelé le couple pour danser.
Et après tout ça, tu as dit que ce n’était toujours pas assez fumé. Il riait tous les deux pendant que Zuma finissait les valises. Puis ils prirent la route pour le village. Le voyage fut long et la grossesse de Jenaba rendait les choses encore plus difficiles. À leur arrivée, son dos la faisait souffrir et ses pieds étaient enflés. Mais dès qu’elle sortit de la voiture, l’air frais et pur la frappa et elle poussa un soupir de soulagement.
Mam Rokia, la mère de Zuma, sortit en courant de la maison. “Ah, ma belle fille ! Ma belle fille !” appla-elle en la serrant dans ses bras. “Ah, la grossesse te va bien. Regarde-moi cette lumière sur ton visage.” “Maman, je suis très fatiguée”, répondit Jenaba avec un sourire. Entre, entre vite, tu ne dois pas rester debout trop longtemps”, dit Mama en la guidant à l’intérieur.
Zuma porta les bagages pendant que Kami courait dans la cour, excité de retrouver ses cousins. La maison était pleine de l’ambiance de Noël. Jenaba s’installa sur le canapé, soulagé. “Mam, j’ai besoin de quelque chose de frais. Ce voyage m’a épuisé.” Mam Rockia leur offrit à manger et à boire. Maman, j’ai envie de riz au gras fumé, celui préparé pour une fête et ton fils refuse de m’en trouver se plaigna Jenaba.
Ne t’inquiète pas, avant votre retour en ville, je t’en trouverai ma fille, répondit mama. Dieu merci, au moins je suis tranquille jusqu’à ce qu’on rentre. Takinazuma. C’est du riz au grade fête, pas n’importe lequel, protesta Jenaba. On verra bien demain ! Répondit Mama. Le lendemain matin, Jenaba s’étirait paresseusement dans le lit.
Elle pousça un doux soupire en caressant son ventre gonflé. Elle tourna la tête et visuma debout près du lit, son téléphone à l’oreille, les sourcil froncés, la voix basse. “Hm, d’accord, j’arrive tout de suite”, murmura-t-il avant de raccrocher avec un soupir. Jenab plissa les yeux. “C’était qui ?” demanda-t-elle.
Zuma souffla et la regarda attentivement, déjà prêt à subir sa réaction. “Oncle ! Terry, il a besoin de moi pour aller au village voisin chercher quelques affaires. Jenaba se redressa, les bras croisés. Donc maintenant, tu veux voyager ? Zuma hésita avant de répondre. Je serai de retour avant midi. Et mon riz au gras ? Lança Jenaba.
Son mari soupira. Jenaba, s’il te plaît, on en parlera plus tard. Jenaba posa ses deux mains sur son ventre. Zuma savait déjà qu’il avait perdu cette bataille. Il poussa un profond soupir. D’accord. Quand je reviendrai, je te l’apporterai. C’est ce que tu as dit hier”, répliqua-t-elle aussitôt. Zuma se frotta le visage fatiguée.
Jenaba leva les yeux au ciel de manière théâtrale. Zuma rit doucement. “Reste ici et repose-toi jusqu’à mon retour.” Dehors, Mama Rockia pilait de Lignam dans la cour lorsqu’elle entendit son fils l’appeler. “Mam, je vais chez Terry, je reviens vite.” Elle s’essuya les mains sur son pagne et se dirigea vers l’entrée de la maison. Bon voyage mon fils.
Puis elle vit Jenaba, toujours assise sur le lit, le visage crispé par la frustration. Jenaba, que se passe-t-il ? Jenaba poussa un long soupir. Maman, j’attends ce riz au gras depuis hier et maintenant Zuma part. Mama Rokia éclata de rire. Ah, ce riz au gras encore, tu n’avais pas fait pareil la dernière fois que tu étais enceinte.
Déjà près de la voiture, Zuma se retourna et leva les deux mains en signe de rédition. Mama, s’il te plaît, parle à ta fille. J’ai souffert. Mamia s’assit à côté de Jenab. Oublie ce riz au gras, ma fille. Laisse-moi cuisiner pour toi. Je vais te faire quelque chose d’encore meilleur. Jenaba se coouait la tête avec fermeté. Maman, je ne veux pas de nourriture maison.
Je veux ce riz au gras fumé au feu de bois. Mam Roquia la fixa un moment puis soupira. D’accord, je comprends. Mais attends que Zuma revienne. Aujourd’hui, c’est l’enterrement du chef Sasou. Jenaba fronça les sourcils. L’expression de Mama devint grave. Elle se pencha et baissa la voix.
Les femmes enceintes ne vont pas au funéraill dans ce village. C’est un mauvais présage. Jenaba soupira. Elle avait déjà entendu toutes ses superstitions. La voix de Mama Roia s’adoucit mais ses yeux restaient fermes. Les morts et les enfants à naître ne doivent jamais se rencontrer. Je t’en prie ma fille, écoute-moi. Jenaba sourit essayant de chasser l’attention.
Maman, toutes ces histoires H. Mam Marokia soupira profondément. D’accord. Attends-moi alors. Je vais aller me laver et quand je reviens, je trouverai un moyen de t’avoir ce riz au gras. Le visage de Jenaba s’éclaira d’excitation. Merci maman. Satisfaite, mama se leva et entra dans la maison pour se préparer. Mais dès que la porte se referma, Jenaba se leva aussi.
Elle jeta un coup d’œil vers la porte puis courut. Quelques minutes plus tard, la porte de la douche grinça en s’ouvrant. Mam Rockya en sortit. Jenaba ! Appela-t-elle. Elle entra dans la chambre. vide, son cœur se serra. Elle sortit précipitamment. Une des femmes assises à côté, en train d’éplucher des légumes, leva les yeux.
“Mamarquia, ta belle fille vient juste de passer ici”, dit-elle calmement. “Passez où ?” demanda Mamar Rochia. La femme pointa vers le terrain de l’enterrement. Le cœur de mama s’arrêta. Elle ferma les yeux et expira longuement. Cette fille a fait quelque chose de très dangereux. Pendant ce temps, Jenaba marchait déjà vers les funérailles.
L’odeur du riz au gras flottait dans l’air et son ventre gargouillait d’anticipation. Elle accéléra le pas. Le village était animé. Tout le monde se dirigeait vers le terrain. Gjenaba se fondit dans la foule avec aisance. Elle garda la tête baissée, concentrée sur une seule chose : la longue table tout au bout où des assiettes fumantes de nourriture étaient servies. Elle la voyait maintenant.
De grandes glacières ouvertes révélaient du riz au gras rouge foncé brillant sous le soleil. Enfin, elle y était. Elle inspira profondément et fit un pas en avant. À l’instant où son pied toucha le terrain de l’enterrement, un air froid la traversa. Elle hésita. Quelque chose dans l’air avait changé.
Un instant, elle sentit un doute l’envahir. Peut-être qu’elle devait faire demi-tour. Peut-être qu’elle aurait dû écouter Mama Rockia. Mais aussi vite que la pensée lui était venue, elle la balaya. Elle était déjà là. Elle fit un autre pas. C’est alors qu’elle le vit. Un homme grand se tenait à l’extrémité du terrain, à l’ombre d’un arbre.
Son visage était à moitié caché. Il était habillé comme les autres hommes. Mais quelque chose en lui était différent. Il ne pleurait pas. Il ne bougeait pas. Il faisait que la regarder. Le souffle de Jenaba devint court et irrégulier. Elle cligna des yeux. L’homme avait disparu. Sa poitrine se serra.
Elle se détourna vivement, secouant la tête. Elle imaginait des choses. Elle avait juste faim. Voilà tout. Mais avant qu’elle puisse faire un autre pas, le cercueil bougea corps se figea. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle avait vu. Peut-être que c’était juste la lumière du soleil. Mais alors, cela se produisit de nouveau.
Cette fois, ce n’était plus subtil. Le cercueil trembla comme si quelque chose à l’intérieur venait de bouger. Une femme proche laissa échapper un petit cri. D’autres se retournèrent, le visage plissait d’incompréhension. La bouche de Jenaba s’assécha. Le cercueil trembla une troisième fois. Puis un son grave, profond, à peine audible mais bien réel.
Un gémissement venu de l’intérieur du cercueil. Tout son corps se glaça. Elle voulait fuir mais ses pieds refusaient de bouger. Et dans ce silence surnaturel, une voix s’éleva dans le vent, beaucoup trop proche. Tu n’aurais pas dû venir. Sa vision vacilla. Le monde de Jenaba bascula. Le murmur avait été si proche qu’il semblait souffler directement dans son oreille.
Mais quand elle se retourna brusquement, il n’y avait personne. Le cercueil bougea de nouveau. Un murmure se propagea dans la foule. Le cercueil bouge ! Chuchota quelqu’un. L’air devint plus dense autour de Jenaba, comme si elle s’enfonçait dans une mer invisible. Elle ne pouvait plus respirer. Les anciens s’échangèrent des regards inquiets.
L’un d’eux, un vieil homme s’avança. Il leva son bâton et commença à chanter dans une langue que Jenaba ne comprenait pas. Le cercueil se souleva d’un coup sec, surnaturel. Un cri collectif monta. Des femmes se reculèrent, se tenant la poitrine. Les hommes restèrent figés, les yeux écarquillés. Un jeune homme laissa tomber la pelle qu’il tenait, les lèvres tremblantes.
La vision de Jenaba se brouilla. Son ventre était dur comme la pierre, ses jambes prêtes à céder sous son poids. Elle devait fuir. Mais avant qu’elle ne bouge, un coup violent raisonna. Le cercueil venait de cogner de l’intérieur. Jenaba alletait, son cœur battant dans ses oreilles. Puis un nouveau bruit, lent, grinçant, comme des ongles raclant le bois de l’intérieur.
Son estomac se no. Une femme hurla et s’effondra. Quelqu’un d’autre se mit à gémir. Les batteurs de tambour lâchèrent leurs baguettes. Le vieil homme éleva la voix. Son champ se faisant plus urgent. Jenaba recula. Ce n’était pas normal. Quelque chose était là-dedans. Quelque chose éveillé.
Et puis le couvercle du cercueil bougea doucement. Elle levit. Une main. Peau noire, fléterie, doigts longs et rigides, les ongles cassés, sales, la peau sèche à l’extrême. La gorge de Jenaba se ferma. Les murmures s’amplifièrent. La peur devint tangible. Le vieil homme leva la main, sa voix tremblante.
Ne bougez pas, que personne ne court. Mais c’était trop tard. Un homme cria bousculant les autres pour s’enfuir. Le chaos éclata. Des femmes hurlaient, agrippant leurs enfants. Des hommes trébûchaient, affolés. Jenaba tenta de fuir, mais elle sentit une main glacée agripper son poignet. Son sang se figea. Elle se retourna violemment.
Il n’y avait personne mais la poigne restait invisible, ferme. Une vague de vertige la submergea. La dernière chose qu’elle vit avant de sombrer fut le cercueil. Son couvercle s’ouvrant entièrement. Puis le noir. Jenaba s’effondra. Tout était flou autour d’elle. Mais elle entendait encore tout. Les cris, les incantations des anciens.
Son poignet la brûlait comme si l’emprise persistait. Son bébé se débattait en elle frénétiquement. Puis une main forte la saisit par le bras. Janaba, elle ouvrit brusquement les yeux. Zuma. Son visage ruisselait de sueur, la panique déformant ses traits. “Qu’est-ce que tu fais ici ?” cria-t-il. Elle balbucia les lèvres sèches.
“Je voulais juste”. Sa voix se brisa. Zuma tourna les yeux vers le cercueil. Il se figea. Jenaba se retourna lentement. Le cercueil était vide, le corps de chef Sasou avait disparu. Puis un grognement gluant venu de derrière eux. Jenaba sentit son ventre se nouer. Les anciens se retournèrent, les femmes se regroupèrent.
Terrifié, Zuma serra plus fort son bras et alors il le virent. Au bord du terrain funéraire, quelque chose bougeait. Quelqu’un se tenait debout. Le corps de chef Sasou, le même que celui qui avait été mis en cercueil ce matin-là. Il se tenait dans l’ombre, la tête inclinée à un angle étrange, ses yeux ouverts mais vide noir. L’air devint glacial.
Zuma tira Jenaba pour la relever. Il faut partir maintenant. Mais elle ne bougeait plus. Elle le fixait. La chose, l’homme, le mort. Et l’homme sourit. Pas un sourire humain, pas un sourire de reconnaissance, un sourire déformé, inconnu du monde des vivants. Les pleureuses hurlaient à présent. Certaines couraient vers les anciens. D’autres tombaient trébuchant dans une panique aveugle.
Les anciens, eux, élevaient leur voix dans des incantations désespérées. Mais leur voix tremblait et la chose là-bas dans l’ombre, elle avançait, un pas puis un autre. Son corps bougeait de façon étrange, comme si ses étaient trop souples, comme si quelque chose à l’intérieur se tordait contre nature. Puis elle parla.
Ce n’était pas une voix humaine. Ce n’était pas une voix vivante, un chuchotement sec. Zuma n’attendit plus. Il la souleva d’un coup et força un passage à travers la foule en panique. Son cœur battait si fort qu’il pensait qu’il allait exploser. “Maman, hurla-t-il, où est maman ?” Il la vit enfin. Mamarokia courait déjà vers eux, son visage figé dans la terreur.
“Zuma, emmène-la loin d’ici !” cria-t-elle. Il n’avait pas besoin qu’on le répète. Il tourna les talons prêt à fuir, mais le sol trembla sous leurs pieds. Le tambour se mit à battre. Personne ne le frappait. Pourtant, le son raisonnait profond, lent, inhumain, comme si quelque chose sous la terre le frappait.

Jenaba gémit faiblement, son corps tremblait. Son bébé n’allait pas bien. Zuma atteignit la route du village et se mit à courir plus vite. Ses bras serrant fermement sa femme contre lui. Derrière lui, les cris raisonnaient encore. Les incantations s’élevaient, les femmes fuyaient en hurlant et puis les murmurs les suivirent.
pas fort mais trop proche. Elle n’aurait pas dû venir. Elle n’aurait pas dû venir. Elle n’aurait pas dû venir. Les mots se glissèrent dans les oreilles de Jenaba, dans son esprit. Elle ferma les yeux, les lèvres tremblantes. Quelque chose la poursuivait. Elle pouvait le sentir. Le sanctuaire du village apparut au loin. Mam Rockia courait à leur côté, altante.
Le guérisseur, il nous faut le guérisseur. Zuma hésita à peine une seconde puis courut vers le sanctuaire. Dès qu’ils franchirent le seuil, tout changea. L’air se calma, les murmures cessèrent. Pour la première fois depuis le début du cauchemar, la pression dans sa poitrine se relâcha, mais la peur restait.
Un vieil homme s’avança, le guérisseur. Il jeta un coup d’œil à Jenaba, puis se tourna vers Mama Roia. Tu l’avais prévenu. Elle hoa la tête, le souffle court. Elle n’a pas écouté. Le guérisseur s’approcha, posa sa main sèche sur le ventre de Jenaba, zum très saill, ses bras se raffermissant autour de sa femme, mais le guérisseur ne le regarda même pas.
Son visage s’assombrit alors qu’il fermait les yeux concentré. Puis il les rouvrit brusquement. Son regard était urgent. Sa voix froide, ils l’ont marqué. Le sang de Zuma se glaça. Quoi ? Le guérisseur recula d’un pas. Les esprits des morts ont marqué son enfant à naître. Mam Roquia poussa un cri aigu, ses mains volant à sa tête.
Ah, je l’avais bien prévenu. Zuma sentit son cœur cogné contre sa poitrine. Alors, fais quelque chose, peu importe quoi, guéris-la. Mais le regard du guérisseur restait sombre. Il n’y a qu’un seul moyen. Zuma serra les dents. Dis-moi. Le guérisseur prit une lente inspiration. Elle doit y retourner. Sa voix était calme.
Elle doit retourner sur le terrain funéraire avant minuit. Seul, le corps de Jenaba se figea. Son bébé donna un coup brutal. Ce n’était pas un coup normal, c’était un avertissement. Zuma se tourna vers elle, le visage pâle, les yeux suppliants. Il n’avait pas besoin de poser la question. Elle connaissait déjà la réponse. Elle n’avait pas le choix, mais il secoua la tête. Farouche.
Non, elle n’y retourne pas. Le guérisseur ne bougea pas. Si elle ne le fait pas, l’enfant ne sera jamais libre. Un frisson secoua Jenaba. Zuma tourna un regard furieux vers le guérisseur. Faites-le ici. Le rituel, la prière, ce que vous voulez. Mais elle ne retourne pas là-bas. Le vieil homme secoua lentement la tête.
Ce n’est pas une affaire de purification. Ses yeux s’assombrirent. Les morts l’ont appelé. Elle a répondu maintenant, elle doit refermer la porte elle-même. Le souffle de Jenaba se coupa. C’est elle qui avait fait ça. On l’avait prévenu. Elle avait ignoré les signes et maintenant son enfant portait la marque.
Mama Rockia sanglottait en silence, ses mains tremblantes se posant sur le ventre de Jenaba. Ma fille, je t’avais dit, je t’avais dit. Jenaba sentit des larmes brûlantes couler sur ses joues. Tout ça pour une assiette de riz au gras. Ses doigts se refermèrent en point. Elle ne pouvait plus fuir. Elle devait réparer.
Elle se tourna vers Zuma, les yeux brillants de peur, mais surtout de détermination. J’irai Zuma sauta de peur. Non, Jenaba, je dois y aller murmura-telle, la voix tremblante. Elle posa la main sur son ventre. Le petit être qui vivait en elle n’avait rien fait de mal. Le visage de Zuma était crispé par l’impuissance. Il voulait la protéger.
Mais comment lutter contre ce qu’il ne voyait pas ? Le guérisseur hocha lentement la tête approuvant. Avant minuit seul, le cœur de Jenaba tambourinait. Mais cette fois, elle ne reculerait pas. Le chemin vers le terrain funéraire lui sembla plus long que jamais. Le village était silencieux. Les rues vides comme figé dans le temps. Jenaba marchait pied nu sur la terre froide. Le cercueil était toujours là.
Le couvercle entrouvert comme s’il l’attendait. La gorge nouée, elle s’avança. Son cœur cognait dans sa poitrine. Elle ne savait pas quoi faire jusqu’à ce qu’elle entende la voix. Ce chuchotement grave, celui qui la hantait depuis qu’elle avait mis les pieds ici. Jenaba ferma les yeux. Puis elle parla. Sa voix était rque mais ferme.
J’ai commis une erreur en venant ici. Je ne voulais pas franchir la ligne. L’air frémit autour d’elle. Le cercueil grinça. Elle inspira profondément. Le souffle sacadé. Je repars maintenant et tu ne me suivras pas. Le murmure s’évanouit, le vent tomba et soudain le poids disparut. Jenaba le sentit, quelque chose la quittait.
Cette chose accroché à son enfant. Son bébé donna un petit coup. Doucement, elle se retourna et s’en alla sans jamais regarder derrière elle. Elle avait refermé la porte et cette fois, elle ne la rouvrirait plus jamais. Les femmes enceintes et leurs caprices ne sont pas prévisibles. Mais parfois ce qui semble anodin ouvre des portes que nous ne sommes pas prêt à franchir.
Écoutez les avertissements, respectez les limites car certaines choses dépassent notre compréhension. Merci d’avoir suivi cette histoire. N’oublie pas de laisser un j’aime et de t’abonner. À la prochaine pour une nouvelle histoire.
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