TRUMP ridiculise BENZEMA… la réponse fulgurante du crack humilie le Président !

Trump ridiculise Benzema, la réponse fulgurante du craque humilie le président. Les lumières de Paris semblaient particulièrement brillante ce soir-là, comme si la ville Lumière elle-même se préparait pour la confrontation à venir. Le gala de charité internationale qui se tenait au Petit Palais rassemblait une constellation de célébrités, politiciens et personnalités influentes du monde entier.

 Parmi eux, deux figures que tout semblait opposer, Donald Trump, l’ancien président américain à la chevelure caractéristique et Karim Benzema, l’attaquant français auréolé de son récent ballon d’or. Benzema ajusta légèrement sa cravate, ses lunettes dorées encadrant parfaitement son visage encerclé d’une barbe soigneusement taillée. Son costume noir surmesure contrastait avec sa chemise blanche immaculée depuis son arrivée en Arabie Saoudite pour rejoindre le club d’Al Ittihad. Sa notoriété mondiale n’avait fait que croître transcendant les frontières du simple cadre sportif pour

faire de lui un véritable ambassadeur culturel. La soirée avait pourtant bien commencé. Le gala organisé pour soutenir des initiatives éducatives dans les quartiers défavorisés du monde entier était l’occasion de récolter des fonds substantiels.

 Benzema, qui avait lui-même grandi dans le quartier modeste de Bron à Lyon, avait accepté l’invitation sans hésiter, voyant là une opportunité de redonner à ce quis, comme lui autrefois, avaiit besoin d’une chance pour s élevé. Trump quant à lui était présent pour des raisons plus opaques. Officiellement, il soutenait la cause. Officieusement, l’événement représentait une plateforme médiatique idéale pour son image internationale en cette période où il préparait son retour sur la scène politique américaine.

 Sa présence avait soulevé quelques sourcils parmi les organisateurs, mais le principe du gala était de être apologitique et inclusif. Les premiers accrochages furent subtils, des regards croisés, des commentaires indirects. Trump, entouré de son cercle habituel de conseillers et d’admirateurs, ne cessaiit de jeter des coups d’œil vers la table où Benzema conversait tranquillement avec plusieurs figures du sport et de la philanthropie internationale. Ce fut lors du dîner que la tension commença véritablement à monter. Les tables avaient été disposées

de manière à favoriser les échanges entre des personnalités diverses et par un hasard ou une malice du destin. Trump et Benzema se retrouvèrent à seulement quelques mètres l’un de l’autre. Le footballeur discutait avec Zinedin Zidane, son ancien entraîneur au Real Madrid et mentor de longue dates quand la voix caractéristique de Trump s éleva suffisamment forte pour être entendu à plusieurs tables alentour.

 Le football ou comme vous l’appelez en Europe, le soccer, un sport où les joueurs passent plus de temps à faire semblant d’être blessé qu’à jouer véritablement, lança-t-il avec un rire Tony Truant à l’intention de son voisin de table. Quelques rire poliis se firent entendre, mais un malaise s’installa.

 Benzema, qui avait parfaitement entendu, choisit d’ignorer la remarque, continuant sa conversation avec Zidane comme si de rien Nen était. Enardi par ce silence qu’il interpréta comme une victoire, Trump poursuivit, haussant encore le ton. J’ai toujours dit que les vrais sports sont américains, le football américain, le baseball, des sports d’hommes où la force compte vraiment. À nouveau, Benzema ne réagit pas.

 Cette retenue impressionna Zidane qui connaissait le tempérament parfois explosif de son ancien joueur. Les années avaient visiblement apporté à Karim une maturité et une maîtrise de soi remarquable. Ce fut lorsque les discours commencèrent que la situation dégénéra véritablement après plusieurs interventions convenues de célébrités et de représentants d’organisation caritative vint le tour de Trump.

 L’ancien président monta sur l’estrade avec cette démarche caractéristique mélange de confiance théâtrale et d’arrogance naturelle. Son discours commença par les banalités d’usage, l’importance de la charité, son engagement personnel de longues dates pour les causes humanitaires. Affirmation que beaucoup dans la salle accueillirent avec un scepticisme poli. Puis progressivement, son propos dériva.

 Je regarde autour de moi ce soir et je vois beaucoup de personnalités européennes françaises notamment, déclara-t-il en fixant délibérément la table où se trouvait Benzema. Et je me dis que c’est bien, c’est bien que la France participe, même si entre nous, la France n’est plus vraiment la France ces temps-ci, n’est-ce pas ? Un murmure désapprobateur parcourut l’assemblée.

 Benzema, imperturbable en apparence, sirotait tranquillement son eau, les yeux rivés sur l’orateur. “Je vois ici un célèbre joueur français”, continua Trump en pointant directement Benzema du doigt. “Un joueur qui a quitté l’Europe pour l’Arabie Saoudite. Un choix intéressant, très intéressant. Peut-être ne se sentait-il plus chez lui en France.

 Peut-être que ce pays a changé au point que ses propres citoyens ne s’y reconnaissent plus. Le silence dans la salle était désormais total. L’insinuation à peine voilée concernant les origines algériennes de Benzema était si grossière que même les partisans de Trump présents semblait mal à l’aise. Et maintenant, il gagne des millions en Arabie Saoudite.

 Beaucoup de millions, énormément de millions insista Trump avec des gestes exagérés. C’est ce qu’on appelle un patriote, mesdames et messieurs, un vrai représentant des valeurs françaises. L’ironie mordante était évidente. Les regards convergèrent vers Benzema, attendant sa réaction. Le footballeur déposa lentement son verre d’eau, son visage demeurant parfaitement composé.

 Seul un léger tressaillement de sa mâchoire trahissait la colère qui montait en lui. Zinedin Zidane, assis à ses côtés, posa discrètement une main sur son bras comme pour lui conseiller la prudence. Mais cette fois, Benzema ne pouvait laisser passer, pas quand il s’agissait d’attaquer non seulement sa personne, mais à travers lui, toute une communauté, tout un pays. Il se leva lentement, sa haute silhouette attirant immédiatement tous les regards.

 Trump, sur l’estrade, eut un sourire satisfait, pensant avoir provoqué exactement la réaction émotionnelle qu’il cherchait. “Vous avez quelque chose à dire, monsieur Benzema ?” demanda-tes courtoisie. Peut-être voulez-vous nous expliquer pourquoi vous avez tourné le dos à votre pays pour l’argent saoudien ? Un photographe captura cet instant précis.

 Trump à l’estrade, sourire suffisant aux lèvres, pointant un doigt accusateur vers Benzema debout, digne et calme, malgré la provocation flagrante. Cette image ferait la une des journaux du monde entier le lendemain, accompagné de titres sur la confrontation inattendue entre ces deux figures majeures. Ce que personne ne savait alors, c’est que cette confrontation ne faisait que commencer et que la réponse de Benzema lorsqu’elle viendrait serait bien plus dévastatrice que tout ce que Trump pouvait imaginer.

 Karim ajusta lunettes, balaya la salle du regard et s’avança de quelques pas. Le monde retenait son souffle. “Monsieur Trump”, commença-t-il. Sa voix calme mais clairement audible dans le silence absolu de la salle. Je crois que vous confondez patriotisme et nationalisme.

 Une erreur commune chez ceux qui n’ont jamais eu à prouver leur amour pour leur pays autrement qu’en agitant un drapeau. Le silence qui suivit ces premiers mots de Benzema était presque palpable. Même les serveurs S étaient immobilisés, plateau en main, comme si le temps lui-même S était suspendu dans l’attente de ce qui allait suivre. Trump, momentanément décontenancé par la réponse mesurée et le calme olympien du footballeur, se reprit rapidement.

 “Une belle phrase, sans doute préparée par votre agent”, répliqua-t-il avec un rictus. “Mais les faits sont là. Vous avez quitté la France pour l’argent. Ne parlez pas de patriotisme quand vos actions montrent clairement vos priorités.” Benzema esquissa un léger sourire presque imperceptible.

 Ce genre d’attaque, il les connaissait bien sur les terrains comme en dehors. Il avait appris à encaisser les coup bas, à attendre le moment opportun pour contre-attaquer. Ces années au Real Madrid, sous la pression constante des médias et des attentes démesurées, lui avaient forgé une carapace solide. Si nous parlons de priorité financières, Trump, je crois que votre bilan parle de lui-même, répondit Benzema d’une voix posée m ferme.

 Quant à mon départ pour l’Arabie Saoudite, permettez-moi de vous rappeler que j’ai passé 14 années de ma carrière en Europe, dont la majorité au Real Madrid représentant fièrement la France sur la scène internationale. Il marqua une pause puis ajouta : “Mais ma nationalité et mon parcours professionnel ne sont pas vraiment le sujet ici, n’est-ce pas ? Ce qui vous dérange, ce n’est pas ma décision de jouer en Arabie Saoudite. C’est ce que je représente.

” Un français qui ne correspond pas à votre vision étroite de ce que devrait être un français. Des murmures d’approbation commencèrent à se faire entendre dans la salle. Plusieurs invités hochaient discrètement la tête et même certains membres de l’entourage de Trump semblaient mal à l’aise. L’ancien président américain, peu habitué à être ainsi confronté en public, surtout par une personnalité qui n’évoluait pas dans sa sphère politique habituelle, sentit le contrôle de la situation lui échapper.

 Son visage s’empourpra légèrement sous le bronzage artificiel. “Ne détournez pas la conversation”, lança-t-il, haussant le ton. Je ne parlais pas de votre carrière sportive, mais de votre loyauté envers la France. Un pays qui vous a tout donné et que vous avez quitté à la première occasion.

 Un pays qui m’a tout donné, répéta lentement Benzema, une pointe de émotion perçant pour la première fois dans sa voix. La France m’a offert des opportunités. Oui, comme elle en offre à tous ses enfants, quelle que soit leur origine. Mais savez-vous ce que j’ai donné en retour, monsieur Trump ? Il fit quelque passé se course écartant de sa table toute la salle suspendue à ses lèvres. J’ai donné ma sueur, mon travail acharné, ma persévérance.

 Depuis les terrains boueux de Bron jusqu’au plus grand stade du monde, j’ai porté haut les couleurs de mon pays. Les mêmes couleurs que portaient mes coéquipiers en équipe de France, les mêmes couleurs que portaient mon père et mes grands-parents quand il travaillaient dans les usines françaises, contribuant à bâtir l’économie de ce pays.

 Sa voix s était affermie, révélant une éloquence que même ses proches connaissaient peu. Dineddine Zidane à sa table observait son ancien protégé avec une fierté dissimulée. “Quant à ma décision de jouer en Arabie Saoudite, poursuivi Benzema, je n’ai de comptes à rendre que à ma famille et à moi-même. Chaque athlète fait des choix de carrière.

 Certains vont en Première League, d’autres en Ligue, d’autres encore en MLS américaine. Est-ce que vous questionnez leur patriotisme ? Où est-ce que cette interrogation est réservée à ceux qui comme moi, ont une certaine couleur de peau, un certain nom, une certaine religion ? Cette question directe provoqua un frémissement dans l’assistance.

 Trump, sentant le terrain glissant sur lequel il était aventuré, tenta de reprendre l’offensive. “Ne jouez pas la carte de la discrimination, c’est trop facile”, riposta-t-il. “Je parle simplement de fait. D’ailleurs, je n’ai rien contre les musulmans. J’ai d’excellentes relations avec de nombreux pays musulmans.

 Les meilleures relations, vraiment fantastiques. Quelques rires étouffées se firent entendre. Le discours circulaire, si caractéristique de Trump sonnait particulièrement creux face à la sincérité tranquille de Benzema. Je ne joue aucune carte, monsieur Trump”, répondit le footballeur.

 “Je constate simplement que vos critiques ne semblent s’adresser qu’à certains types de français, ce dont le nom ou l’apparence ne correspondent pas à votre idée préconçue de ce qu’est un français.” Il balaya la salle du regard avant de poursuivre. Mais voyez-vous, la France que je connais, la France que j’aime et que je représente fièrement est bien plus riche et diverse que celle que vous imaginez.

 Elle est faite de Paul Pogba et de Benjamin Pav, de Zinedine Zidane et d’Antoine Griezmann, de Marie Curry et d’Alexandre Duma. À la mention de ces noms illustres, des hochements de tête à probateurs se multiplièrent dans l’assistance. La force de la France, continua Benzema avec une conviction grandissante, réside précisément dans cette diversité, dans sa capacité à intégrer des influences multiples tout en préservant son identité unique.

 C’est un équilibre délicat, parfois imparfait, mais qui fait la richesse de notre nation. Il marqua une pause puis regarda Trump droit dans les yeux. Quand vous dites que la France n’est plus vraiment la France, vous insultez non seulement les millions de Français d’origine diverse qui contribuent chaque jour à la grandeur de notre pays, mais aussi l’essence même de la République française et ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

 Un silence lourd de sens suivit cette déclaration. Trump, visiblement irrité d’être ainsi acculé, cherchait une réplique cinglante. Mais avant qu’il ne puisse parler, une salve d’applaudissement éclata dans la salle, d’abord timide, puis de plus en plus nourri jusqu’à devenir une véritable ovation. Parmi les premiers à applaudir, on remarquait plusieurs personnalités françaises présentes à l’événement.

 Acteurs, hommes d’affaires, sportifs, tous visiblement touchés par les paroles de Benzema. Mais rapidement, des invités de toute nationalité se joignirent à eux, reconnaissant la justesse et la dignité de sa réponse. Jump, debout sur l’estrade, se retrouvait dans une position inédite pour lui, ignoré par l’assistance qui réservait sa reconnaissance à son opposant.

 Son visage ossillait entre colère et incrédulité. Quand les applaudissements commencèrent enfin à s’apaiser, il tenta de reprendre la parole, tapotant nerveusement le micro. “C’est facile d’être populaire en disant ce que les gens veulent entendre”, lança-t-il d’une voix qui trahissait son agacement. “Mais la réalité est bien différente.

 L’insécurité en France, l’immigration incontrôlée, ce sont des problèmes réels que votre beau discours n’efface pas.” Benzema était sur le point de répondre quand un homme se leva à une table voisine. C était Didier Deschamp, le sélectionneur de L équipe de France, présent lui aussi au gala.

 Si je peux me permettre d’intervenir, dit-il avec son accent du sud-ouest, reconnaissable entre 1000. Je trouve fascinant d’entendre un ancien président américain nous donner des leçons sur les problèmes de la France. De nouveaux rires parcourent l’assemblée, détendant légèrement l’atmosphère.

 La France, comme tous les pays, a ses défis poursuivis des champs, mais elle a aussi une capacité unique à se rassembler dans l’adversité. Notre équipe nationale en est peut-être le meilleur exemple. Des joueurs d’origine diverse, unis sous le même maillot pour un objectif commun. Il se tourna vers Benzema avec un sourire et je peux témoigner que Karim, comme tous les joueurs que j’ai eu l’honneur de sélectionner, a toujours porté ce maillot avec fierté et engagement.

 Cette intervention inattendue venant d’une figure respectée du sport français renforçait considérablement la position de Benzema. Trump se retrouvait de plus en plus isolé sur son estrade, son discours diviseur rencontrant peu des échos dans cette assemblée internationale. C’est très touchant ce petit moment d’unité nationale, ra-t-il tentant de reprendre la main. Mais les faits sont têtus. les problèmes d’intégration en France.

 Pardonnez-moi, monsieur Trump, l’interrompit Benzema, mais je crois que vous confondez intégration et assimilation. Il s’avança encore, se plaçant désormais au centre de la salle, attirant naturellement tous les regards. L’intégration ne signifie pas effacer ses origines, renier sa culture ou son héritage.

 Elle signifie participer pleinement à la société française tout en apportant sa propre richesse culturelle. Exactement comme l’ont fait des générations d’immigrants avant nous, italiens, polonais, portugais et tant d’autres qui ont contribuer à façonner la France moderne. Il regarda autour de lui, croisant des regards approbateurs avant de poursuivre. Et si vous voulez parler de problèmes d’intégration, peut-être devrions-nous évoquer également ceux qui, bien que nés en France de parents français depuis des générations, refusent de voir leurs pays évoluer, refusent d’accepter la diversité qui fait sa force aujourd’hui. Un nouveau murmure d’approbation

parcourut l’Assemblée. Le message de Benzema raisonnait bien au-delà de sa personne. Il parlait au nom de millions de Français qui comme lui naviguaient quotidiennement entre plusieurs identités, plusieurs héritage sans pour autant que leur amour pour la France n’en soit diminué.

 Vous parlez comme un politicien maintenant, ricumpiblement à cours d’arguments substantiels. Peut-être envisagez-vous une reconversion. Benzema sourit, nullement déstabilisé par cette tentative d’esquive. Je parle simplement comme un citoyen, monsieur Trump, un citoyen qui aime profondément son pays avec ses qualités et ses défauts.

 Un citoyen qui refuse de le voir, réduit à une caricature par quelqu’un qui ne le connaît manifestement pas. Il se tourna légèrement, englobant toute l’assistance du regard. Et je crois que c’est ce que nous sommes tous ici ce soir, des citoyens du monde réunis pour une cause qui nous dépasse.

 Loin des polémiques stériles et des divisions artificielles que certains tentent d’attiser. L’atmosphère dans la salle avait complètement changé. Ce qui avait commencé comme un gala de charité conventionnelle S était transformé en une arène où s’affrontaiit deux visions du monde radicalement opposé. D’un côté, Trump et sa rhtorique divisive. De l’autre, Benzema a devenu presque malgré lui le porte-parole d’une France moderne, diverse et fière de l’être.

 Un membre du personnel organisateur s’approcha discrètement de l’estrade, murmurant quelque chose à l’oreille de Trump. Sans doute, lui suggérait-il, de conclure son intervention pour permettre à la soirée de reprendre son cours initial. Mais l’ancien président, peu habitué à abandonner un combat, même lorsqu’il était en position de faiblesse, balaya le conseiller d’un geste agacé.

 “Ce qui me frappe”, reprit-il en fixant Benzema, “slez la France avec beaucoup d’éloquence pour quelqu’un qui a choisi de vivre ailleurs. Vous savez ce qu’on dit ? Les actes parlent plus fort que les mots. Benzema secouit légèrement la tête comme désolé de voir son interlocuteur s’enferrer dans la même argumentation circulaire. Vous semblez avoir une vision très étroite de ce que signifie représenter un pays.

 Monsieur Trump répondit-il calmement. Des millions de Français vivent à l’étranger, au Canada, aux États-Unis, en Asie, partout dans le monde. Cessent-ils d’être français pour autant ? Bien sûr que non. Ils emportent la France avec eux, la font rayonner par leur travail, leur culture, leurs valeur. Il marqua une pause, cherchant ces mots avec soin.

 Quant à moi, j’ai représenté la France sur les terrains du monde entier pendant plus de 15 ans. J’ai gagné des titres que j’ai dédié à mon pays, à ma ville de Lyon, à tous ceux qui m’ont soutenu. Ma carrière actuelle en Arabie Saoudite n’efface pas cela, tout comme elle n’efface pas mes racines françaises et algériennes dont je suis également fier.

 Ce rappel de sa double culture énoncé avec une fierté tranquille était particulièrement significatif. Pendant des années, Benzema avait été au centre de controverses médiatiques et politiques en France, parfois accusé de ne pas être suffisamment français dans son comportement ou ses déclarations. Ce soir, devant un parter international, il revendiquait pleinement cette identité complexe, cette richesse culturelle.

 Trump, sentant que le terrain devenait de plus en plus glissant, tenta de changer d’angle d’attaque. C’est amusant de vous entendre parler, de représenter la France. Quand on se souvient des controverses qui ont entouré votre carrière en équipe nationale, lça-t-il avec un sourire mauvais.

 N’avez-vous pas été écarté pendant plusieurs années suite à certaines situations délicates ? L’allusion à l’affaire Valbuena était à peine voilée. Pendant un instant, Benzema se rédit imperceptiblement. C’est était un sujet sensible, une période difficile de sa carrière qu’il avait finalement surmonté, culminant avec son retour triomphal en équipe de France.

 En effet, j’ai traversé des périodes compliquées, admitt-il avec une honnêteté désarmante. J’ai connu des hauses et des bas comme tout le monde. J’ai fait des erreurs et j’en ai assumé les conséquences. Son regarde. Mais savez-vous quelle est la différence entre vous et moi, monsieur Trump ? Quand je me trompe, j’assume. Je ne rejette pas la faute sur les autres. Je ne me cache pas derrière des mensonges ou des théories du complot.

J’affronte la réalité, j’accepte les critiques légitimes et je travaille pour mériter à nouveau la confiance qui m’a été retirée. Cette réponse d’une franchise inattendue provoqua une nouvelle vague d’approbation dans la salle. Même ceux qui avaient pu être critiques envers Benzema par le passé ne pouvaient qu’admirer cette capacité à reconnaître ses erreurs tout en se tenant droit.

Trump, sentant la situation lui échapper complètement, tenta une dernière provocation. De belles paroles encore une fois, mais au final, qu’avez-vous fait de concret pour cette France que vous prétendez tant aimer, à part jouer au football bien sûr, ajouta-t-il avec des dins. Cette fois, plusieurs exclamations indignées s’élevèrent dans la salle.

 Minimiser ainsi la carrière sportive de Benzema, son parcours exceptionnel d’enfant de Bronne devenu ballon d’or relevait soit de l’ignorance crasse, soit de la provocation délibérée. Zinedin Zidane se leva à son tour, incapable de rester silencieux face à une telle attaque.

 “Ce que Karim a fait pour la France dépasse largement le cadre sportif”, intervint-il de sa voix posée mais autoritaire. Il a inspiré des générations de jeunes français, leur montrant qu’avec du travail et de la persévérance, on peut atteindre l’excellence, quelle que soit son origine sociale. Exactement, renchérit Didier Deschamp. Et n’oublions pas ses actions caritatives, ses interventions dans les quartiers défavorisés, son soutien à de nombreuses causes sociales, toujours discrètement, loin des caméras, Trump leva les yeux au ciel dans un geste théâtral de dédin. Encore des sportifs qui se prennent pour

des experts en politique et en société, soupira-t-il ostensiblement. Restez donc dans votre domaine, messieurs. Cette remarque condescendante provoqua un nouveau tolé. Mais avant que quiconque puisse répliquer, une nouvelle voix éleva dans la salle, une voix féminine au fort accent français.

 Si je peux me permettre, monsieur Trump, intervint Marie du Four, ministre française de la culture présente au gala. Le sport n’est pas un domaine isolé du reste de la société. Il en est le reflet, parfois le catalyseur. Des figures comme M. Benzema, Monsieur Zidane ou Monsieur Deschamps ont non seulement excellé dans leur disciplines, mais ont également contribué à faire évoluer les mentalités, à construire des ponts entre différentes communautés.

 Elle marqua une pause avant d’ajouter et contrairement à certains, ils l’ont fait en unissant plutôt qu’en divisant, en rassemblant plutôt qu’en opposant. La référence à la rhtorique trumpienne était à peine voilée. L’ancien président américain, peu habitué à être ainsi contesté en public et certainement pas par une femme, sembla momentanément décontenancée. “Je ne suis pas venu ici pour me faire donner des leçons par des Européens socialistes”, rétorqua-t-il finalement, abandonnant toute prétention de diplomatie. La France est en déclin. Toute l’Europe est en déclin.

 Vous pouvez vous raconter de belles histoires sur votre diversité et votre tolérance, mais la réalité est bien différente. Il pointa un doigt accusateur vers Benzema. Et vous, vous êtes le parfait exemple de ce déclin.

 Un joueur qui a tourné le dos à son pays pour l’argent saoudien, qui vient nous faire la morale sur le patriotisme. C’est risible. Un silence lourd. suivit cette diatribe. L’atmosphère était désormais électrique. Benzema, qui avait gardé son calme remarquable tout au long de l’échange, inspiraément. Quand il reprit la parole, sa voix était plus basse, presque intime, mais chaque mot portait avec une clarté cristalline dans la salle silencieuse. “Respectez le peuple français, monsieur Trump”, dit-il simplement.

 Cette phrase prononcée avec une dignité tranquille raisonna comme un coup de tonner dans le silence. Ce peuple que vous prétendez défendre contre lui-même, ce peuple que vous utilisez pour alimenter vos théories complotistes, ce peuple que vous réduisez à une caricature pour servir votre agenda politique, ce peuple mérite mieux que vos insultes déguisés en préoccupation. Benzema fit quelques pas vers l’estrade.

 Chaque mouvement mesuré, contrôlé comme ses déplacements sur un terrain de football. Le peuple français n’est pas en déclin, monsieur Trump. Il évolue. Il se transforme comme il l’a toujours fait à travers l’histoire. Il absorbe de nouvelles influences tout en préservant son essence. C’est ce qui fait sa force, sa résilience.

 Il s’arrêta à quelques mètres de l’estrade, levant les yeux vers Trump qui semblait raptisser sous son regard. Et contrairement à ce que vous semblez croire, le peuple français n’a pas besoin de vous pour définir son identité ou décider de son avenir.

 Il est parfaitement capable de le faire lui-même dans sa diversité et sa complexité. Benzema se tourna ensuite vers l’assistance, englobant toute la salle du regard. Je ne suis pas ici ce soir en tant que politicien ou porte-parole. Je suis simplement un citoyen français parmi d’autres, fier de ses origines multiples, reconnaissant envers le pays qui m’a vu naître et grandir et déterminé à le voir continuer à s épanouir dans le respect de tous ces enfants, quelle que soi leur couleur de peau, leur religion ou leur nom de famille. Le silence qui suivit cette déclaration était chargé de émotion. Ce

ha n’était plus le footballeur qui parlait, pas même la célébrité internationale ou le champion décoré. C était simplement un homme debout dans sa vérité, défendant avec éloquence et dignité une vision inclusive et généreuse de son pays. Les applaudissements qui éclatèrent alors furent instantanés et unanimes.

 Même plusieurs membres de l’entourage de Trump se joignirent discrètement à l’ovation. L’ancien président américain abandonné sur son estrade regardait la scène avec une incrédulité mêlée de rage contenu. Un photographe de Paris Match captura cet instant précis. Benzema debout au centre de la salle, acclamé par l’assistance tandis que Trump, isolé sur l’estrade, semblait soudain diminuer, insignifiant.

 Cette image ferait le tour du monde dans les heures suivantes accompagné de titres évocateurs. Benzema Fire Trump, le champion défend la France ou le plus viral de tous respecter le peuple français Trump. Peu après cet échange, Trump quitta la soirée prétextant d’autres engagements.

 Sa sortie précipitée, remarquée par tous, contrastait avec la dignité tranquille de Benzema qui resta jusqu’à la fin du gala, échangeant avec les invités, signant des autographes, écoutant plus qu’il ne parlait. Le lendemain matin, échange entre les deux hommes faisait la une de tous les journaux français et internationaux.

 Les réseaux sociaux s’enflammaient. partageant en boucle les moments forts de la confrontation. Les commentateurs politiques, les éditorialistes, les simples citoyens, tous analysaient, décortiquaient, interprétait ce moment devenu instantanément historique. Sur Twitter, Trump tenta bien sûr de reprendre la main, publiant une série de messages rageurs dès son réveil, le footballeur surpayé Benzema, n’a aucune idée des problèmes réels de la France.

triste ou encore les médias menteurs déformment mes propos sur la France. J’ai le plus grand respect pour le peuple français. Fake news. Mais ces tentatives désespérées de réécrire l’histoire ne convainquèent plus personne. L’opinion publique en France comme à l’international avait clairement choisi son camp.

 Le hashtag respecter le peuple français était devenu viral, utilisé aussi bien par des personnalités politiques de premier plan que par des anonymes. Une semaine après l’incident, Benzema reprenait l’entraînement avec Altihad en Arabie Saoudite. Interrogé par les journalistes sur sa confrontation désormais célèbre avec Trump, il se contenta d’un sourire énigmatique. “Ce n’était pas à propos de moi ou de lui”, dit-il simplement.

 C’est était à propos de valeur, de respect, de vérité, des choses qui transcendent les individus et même les nation. Puis en filant son maillot d’entraînement, il ajouta dans un murmure que seuls les journalistes les plus proches purent entendre et parfois le football est le meilleur terrain pour défendre ses valeurs. Sur téléphone, un message venait d’arriver.

 C’est était Zinéedin Zidane. Fier de toi, mon frère. Tu as marqué un but plus important que tous ceux de ta carrière. Benzema sourit. Zizou avait raison comme toujours. Certaines victoires dépassent largement le cadre du sport. Celle-ci en faisait indéiablement partie.