Un millionnaire HUMILIE BENZEMA en première classe et le regrette pour toujours…
Un millionnaire humilie Benzema en première classe et le regrette pour toujours. Le vrombissement des moteurs du Boeing 77 des Mirates était à peine perceptible en première classe. Karim Benzema ajusta légèrement son siège en position allongée et ferma les yeux. Le vol Paris Riad s’annonçait long mais confortable.
Après plus d’une décennie au sommet du football mondial avec le Real Madrid, une carrière couronnée par un ballon d’or en 2022 et maintenant évoluant pour Al- Ithad en Arabie Saoudite, Benzema S était habitué au luxe des voyages en première classe. Ce qu’il n’avait pas anticipé c’est était la rencontre qui allait transformer ce vol routinier en un incident qui ferait le tour des réseaux sociaux et réveillerait les démons du racisme et des préjugés qu’il combattait depuis son adolescence à Lyon.
L’homme arriva avec fracas, suivi d’une hutesse visiblement mal à l’aise, grand dans un costume sur mesure qui criait richesse nouvelle, il balaya la cabine du regard comme s’il en évaluait la marchandise. Ses cheveux grisonnants, parfaitement coiffés et sa montre ostensiblement luxueuse complétait le portrait d’un homme habitué à ce que le monde s’incline devant son portefeuille.

Il s’arrêta net en voyant Benzema. Votre siège est juste là, Monsieur Dufren”, indiqua l’Ôess en pointant discrètement le siège voisin de celui du footballeur. L’homme que l’utesse venait d’identifier comme monsieur du Freine plissa les yeux, observant Benzema avec une intensité dérangeante.
Le footballeur, habitué au regard depuis son plus jeune âge, sentit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Ce haine était pas le regard d’un fan reconnaissant une célébrité. C’est était autre chose, quelque chose de plus sombre, de plus ancien. “Est-ce qu’il y a un problème avec mon siège ?” demanda Dufrine sans quitter Benzema des yeux.
“Non, monsieur, c’est bien votre place 2A”, répondit l’Outess avec un professionnalisme forcé. Je paye plus de dixil euros pour ce vol et vous me mettez à côté de Dufren laissa sa phrase en suspend, mais son regard méprisant terminait clairement sa pensée. Benzema, qui jusqu’alors feignait de ne pas prêter attention à la scène qui se déroulait, ouvrit les yeux. Il avait passé sa vie à faire face à ce genre de situation.
Depuis ses débuts dans les quartiers difficiles de Bron dans la banlieue lyonnaise jusqu’au plus grand stade du monde, il avait appris à reconnaître le mépris sous toutes ses formes. “Monsieur, si vous préférez, nous pouvons voir si un autre siège est disponible”, proposa l’otesse, visiblement gênée par la tension croissante. “Oui, je préférerais.
Je n’ai pas payé une fortune pour être assis à côté d’un dufreine hésita à nouveau, cherchant ses mots ou peut-être calculant jusqu’où il pouvait aller. L’Outesse jeta un regard nerveux à Benzema qui restait impassible puis à du Freine. Monsieur, tous les autres sièges de première classe sont occupés.
Je peux vérifier en classe affaire mais classe affaire ? L’interrompit Dufren indigné. Je ne voyage pas en classe affaire, c’est lui qui devrait y être. Il pointa un doigt accusateur vers Benzema, qui observait maintenant la scène avec un mélange de lassitude et de résignation. Ce haine était pas la première fois qu’il était confronté à des préjugés et ce ne serait certainement pas la dernière.
Excusez-moi, intervint finalement Benzema, sa voix calme, contrastante avec la tension ambiante. Quel est exactement le problème ? dufreine, surpris que Benzema prenne la parole, se tourna complètement vers lui. Le problème Le problème c’est que la première classe devrait avoir un certain niveau, le mot niveau sorti de sa bouche comme s’il était recouvert de venins.
Et selon vous, je n’ai pas ce niveau ! Demanda Benzema, toujours avec ce calme inquiétant qui avait déconcerté tant de défenseurs sur les terrains de football. Je ne vous connais pas”, répondit Dufren mais votre apparence me dit tout ce que j’ai besoin de savoir. Les quelques autres passagers de première classe commençaient à remarquer l’altercation.
Certains murmuraient entre eux, d’autres détournaient le regard embarrassés. Une femme d’affaires asiatiques filmait discrètement la scène avec son téléphone. “Mon apparence”, répéta Benzema, un sourire sans joie apparaissant sur son visage. “Et que vous dit-elle exactement ?” Dufren semblait sur le point de répondre, quand une autre hutesse, plus âgée, probablement plus expérimentée, arriva rapidement.
“Y a-t-il un problème ici ?” demanda-t-elle avec une autorité tranquille. Oui, répondit immédiatement Dufren ne suis pas satisfait de mon placement. Monsieur souhaiterait changer de siège, expliqua la première hutesse avec un regard qui en disait long à sa collègue. La seconde hautesse évalua rapidement la situation, son regard passant de Dufren à Benzema, qui maintenant se contentait d’observer la scène avec une expression indéchiffrable.
Monsieur, commença-t-elle en s’adressant à Dufrine. Je comprends votre préoccupation, mais tous nos sièges de première classe sont réservés. Peut-être pourrions-nous vous offrir quelque chose pour rendre votre vol plus agréable. Un champagne spécial peut-être. Ce n’est pas une question de champagne, s’emporta Dufrin.
C’est une question de de quoi ? L’interrompit Benzema. Dites-le. Soyez honnêtes au moins. Dufren se tourna vers Benzema et pendant un instant, tous les masques tombèrent. “Je n’ai pas à me justifier auprès de vous”, cracha-t-il. “Vous ne savez même pas qui je suis.” Benzema le regarda directement dans les yeux.
“Non, je ne sais pas qui vous êtes.” Et c’est précisément le problème, n’est-ce pas ? “Parque moi, vous pensez savoir exactement qui je suis, juste en me regardant.” Un silence pesant s’abattit sur la cabine de première classe. Même les hôesses semblaient figées, incertaines de la façon de gérer cette confrontation qui dépassait largement le cadre d’un simple désagrément de voyage.
Alexandre Dufren se présenta finalement l’homme comme si son nom devait immédiatement clarifier la situation. PDG de Dufren Investments et vous êtes C était une provocation évidente. Même si Dufren ne suivait pas le football, il était presque impossible qu’il n’ait jamais entendu parler de Karim Benzema, l’un des footballeurs les plus célèbres de sa génération.
Benzema, répondit simplement le footballeur. Karim Benzema. Un éclair de reconnaissance passa dans les yeux de Dufren mais il se ressaisit rapidement. “Le footballeur ?” demanda-t-il avec un dédin à peine voilé. “Oui, le footballeur”, confirma Benzema. Dufreine eut un rire sec, dépourvu d’humour.
“Eh bien, monsieur le footballeur, peut-être que vous pourriez faire preuve de courtoisie et accepter de changer de place. Après tout, je suis sûr que votre club saoudien vous pie suffisamment pour que vous puissiez vous permettre un autre vol. La remarque était chargée de condescendance, mélangeant à la fois mépris pour la profession de Benzema et insinuation sur sa décision de jouer en Arabie Saoudite, souvent critiqué dans certains cercles occidentaux.
Les deux hôesses échangèrent des regards inquiets. La situation s’en venimait et le vol n’avait même pas encore décollé. Monsieur Dufren intervint la seconde hutesse. Si vous préférez, nous pouvons voir avec le commandant de bord si je ne bougerai pas l’interrompit Benzema.
Sa voix toujours calme mais désormais empreinte d’une détermination d’acier. J’ai réservé ce siège. J’ai payé pour ce siège et je resterai dans ce siège. Il se tourna vers du freine. Si ma présence vous dérange tant, c’est à vous de trouver une solution. Les deux hommes se dévisagèrent, aucun ne voulant céder. Autour d’eux, les autres passagers observaient la scène avec un malaise croissant.
Certains murmuraient entre eux. D’autres prétendaient ne rien remarquer, plonger dans leurs livres ou leurs écrans. Très bien, céda finalement Dufrein avec une mou dédaigneuse. Je vais m’asseoir ici, mais je veux que mon mécontentement soit officiellement enregistré. L’hotesse acquiétaissa rapidement, soulagé que la confrontation ne dégénère pas davantage.
“Bien sûr, monsieur, je vais en informer le chef de cabine.” Dufren s’installa lourdement dans son siège, prenant soin de ne pas regarder dans la direction de Benzema. Le footballeur, quant à lui, reprit sa position initiale, fermant les yeux comme si rien ne s’était passé.
Mais sous cette apparente tranquillité, une tempête faisait rage. Les souvenirs affluaient. les insultes dans les cours des écoles de brom, les cris racistes dans certains stades, les commentaires sur ses origines algérienne, les jugements sur sa façon de parler, sur son accent des quartiers.
Toute sa vie, Karim Benzema avait dû prouver sa valeur face à des préjugés. Et maintenant, à tr ans, après avoir atteint les sommets de sa profession, après avoir été reconnu comme l’un des meilleurs joueurs du monde, il se retrouvait encore confronté au même démon. Le décollage se déroula dans une ambiance tendue. Les hôesses servèrent les boissons avec un professionnalisme forcé, tentant de maintenir l’illusion d’un vol de première classe normale.
Dufren accepta un verre de champagne sans même remercier l’hôutesse, ses yeux fixés droit devant lui. Benzema déclina poliment, demandant simplement de l’eau. Une heure passa ainsi dans un silence pesant. L’avion avait atteint son altitude de croisière et la plupart des passagers S étaient installés dans la routine du vol long courrier. Certains regardèrent des films, d’autres travaillaient sur leurs ordinateurs portables.
Quelques-uns dormaient déjà bercés par le bourdonnement constant des moteurs. Dufrein sortit un ordinateur portable hors de prix et commença à travailler, tapant avec une intensité qui trahissait sa colère toujours présente. Benzema lui sortit un livre Nel étranger d’Albert Camu. Un choix qui aurait pu sembler ironique dans les circonstances.

Ce fut Duuphine qui rompit finalement le silence, incapable de contenir plus longtemps ce qui semblait le ronger. “Vous savez”, dit-il sans lever les yeux de son écran. “J’ai travaillé dur toute ma vie pour pouvoir voyager comme ça.” Benzema tourna légèrement la tête, observant du freine du coin de l’œil. Il ne répondit pas immédiatement. Considérant soigneusement ses options, il avait appris au fil des années à choisir ses batailles. “Moi aussi”, dit-il finalement.
Dufren émit un son qui aurait pu être un rire s’il n’avait pas été si méprisant. “Vous, courir après un ballon, appeler ça du travail dur ?” Benzema ferma lentement son livre, marquant sa page avec délicatesse. Il se tourna complètement vers du freine, le regardant droit dans les yeux. “Vous ne savez rien de ma vie”, dit-il calmement.
“Vous ne savez pas d’où je viens, ce que j’ai dû traverser, les sacrifices que j’ai dû faire.” “Oh, je peux l’imaginer rétorqua Dufrin une enfance difficile dans les cités, puis la découverte de votre talent et soudain des millions tombent du ciel. Très touchant mais ne prétendez pas que c’est comparable à bâtir une entreprise de zéro, à prendre des risques réels, à créer de la valeur pour elle économie.
Chaque mot était prononcé avec une conviction absolue, comme si Dufra ne récitait une vérité universelle incontestable. Benzema considéra sa réponse. Il avait eu cette conversation sous différentes formes, tant de fois auparavant avec des journalistes qui ne voyaient en lui qu’un stéréotype, avec des dirigeants qui le jugaient avant même de le connaître, avec des fans qui projetaient leur propres préjugés sur lui.
“Vous pensez connaître mon histoire ?” demanda-t-il finalement. “Vous pensez que le football m’est tombé dessus comme un cadeau du ciel ? Je pense que vous avez eu de la chance, répondit Dufrine sans hésitation. De la chance d’ être né avec un talent physique que vous avez pu exploiter, contrairement à certains d’entre nous qui ont dû compter uniquement sur leur intelligence et leur détermination.
Benzema sourit, mais C était un sourire triste, presque compatissant. La chance, répéta-t-il. Savez-vous combien d’enfants dans mon quartier rêvaient de devenir footballeur professionnel ? des centaines, des milliers même. Savez-vous combien ils sont parvenus ? Dufren haussa les épaules, visiblement peu intéressé par la réponse. Très peu, continua Benzema.
Et savez-vous pourquoi ? Parce que le talent ne suffit pas. Il faut une discipline de fer. Il faut se lever à l’aube quand les autres dorment encore. Il faut s’entraîner sous la pluie dans le froid quand le corps hurle de douleur. Il faut accepter les sacrifices, renoncer aux sorties, aux plaisirs immédiats. Il faut faire face aux blessures, aux doutes, aux critiques. Tout en parlant, Benzema revivait ses moments.
Les matins glaciales à Lyon quand son père l’emmenait s’entraîner avant de l’école. Les après-midis à répéter inlassablement les mêmes gestes, les mêmes mouvements jusqu’à la perfection. Les nuits à rêver de grands stades, tout en craignant de ne jamais être assez bon.
Et même quand on y arrive, poursuivit-il, quand on atteint le niveau professionnel, ce n’est que le début. Vous pensez que c’est facile de jouer devant des dizaines de milliers de personnes qui scrutent chacune de vos actions, qui vous hurent au moindre faux pas, qui remettent en question non seulement vos compétences, mais votre caractère, votre moralité, vos origines ? Dufren avait maintenant détourné son attention de son ordinateur, observant Benzema avec une expression que le footballeur ne pouvait pas tout à fait déchiffrer. Était-ce du mépris, de la
surprise ? Peut-être même, contre toute attente, une forme de respect réticent. Vous parlez des risques que vous avez pris, continua Benzema. Mais chaque fois que je mets le pied sur un terrain, je risque ma carrière. Une mauvaise chute, une entorse, une déchire. Et tout peut s’arrêter en un instant.
Tous ces sacrifices, tout ce travail réduit à néant par un simple coup du sort. Il fit une pause, repensant à ses propres blessures, aux moments de doute, aux périodes où sa carrière semblait vacillée au bord du précipice. Alors oui, monsieur Dufrine, j’ai travaillé dur, peut-être pas de la même façon que vous, mais j’ai travaillé dur et je mérite d’être ici dans ce siège tout autant que vous. Un silence s’installa entre les deux hommes.
Autour d’eux, quelques passagers avaient discrètement suivi le échange, fasciné par cette confrontation inattendue entre deux mondes qui se croisaient rarement avec une telle franchise. Dufrein semblait sur le point de répondre quand l’avion traversa une zone de turbulence. Les lumières vaccillèrent brièvement et le signal de ceinture s’alluma.
L’hutesse passa rapidement pour vérifier que tout le monde était attaché. Quand la turbulence passa et que l’avion retrouva sa stabilité, l’ambiance avait changé. Dufren fixait maintenant son écran d’ordinateur, mais il était évident qu’il ne travaillait plus. Ses doigts restaient immobiles sur le clavier tandis que son esprit semblait ailleurs.
Benzema reprit son livre mais ne l’ouvrit pas immédiatement. Il regardait par le hublot le ciel étoilé perdu dans ses pensées. Ce n était pas la première fois qu’il devait défendre sa valeur, sa légitimité. Ce ne serait probablement pas la dernière. Mais chaque fois, cela faisait mal.
Chaque fois cela ravivait les blessures anciennes, celles qui ne guérissait jamais complètement. L’utesse passa avec un chariot de boisson. Elle servit du freine sans un mot. puis se tourna vers Benzema avec un sourire chaleureux. “Monsieur Benzema, puis-je vous proposer quelque chose à boire ? Le contraste entre sa façon de s’adresser à lui et à du Freen Hen échappa à personne.
” “Juste de l’eau, merci”, répondit Benzema avec un sourire poli. L’utesse lui tendit une bouteille d’eau premium, puis hésita un instant avant d’ajouter à voix basse : “Je voulais juste vous dire que mon neveu est un grand fan. Il a votre maillot et tout. Benzema sourit, touché par cette confession inattendue.
Quel est son nom ? Malik, répondit l’otesse, surprise et ravie de l’intérêt du footballeur. Benzema sortit un petit carnet de la poche de sa veste, griffonna quelque chose rapidement, puis déchira la page et l’attendit à l’utesse. Pour Malik, avec toute mon amitié, Karim Benzema lutt-elle avec émotion. Oh, il va être tellement heureux. Merci infiniment. De rien, répondit simplement Benzema.
Dufren avait observé toute la scène du coin de l’œil, son expression indéchiffrable. Il but une gorgée de son champagne, puis reprit son travail, tapant furieusement sur son clavier comme s’il voulait le punir. Les heures passèrent lentement. Le dîner fut servi. Un repas gastronomique préparé par un chef étoilé accompagné de vin fas.
Benzema peu, comme toujours attentif à son alimentation, même pendant la pause saisonnière. Du freine, en revanche, mangea copieusement et but plusieurs verres de vin, devenant progressivement plus détendu, presque jovial. Ce fut après le dîner, alors que les lumières de la cabine avaient été tamisées pour permettre au passagers de se reposer, que Dufrine fit une tentative maladroite pour renouer le dialogue.
Alors commença-t-il avec une voix légèrement pâteuse d à l’alcool, “Commencez l’Arabie Saoudite. J’ai entendu dire que c’est tout sauf un paradis pour le football.” Benzema considéra la question de Dufren pendant quelques instants, se demandant s’il s’agissait d’une tentative sincère de conversation ou d’une nouvelle provocation.
L’alcool avait visiblement délié la langue du businessman, “Mais avait-il aussi adouci ses préjugés ? “L’Arabie Saoudite est différente”, répondit-il finalement avec prudence. “C’est un nouveau défi, une nouvelle culture, une nouvelle façon de voir le football.” du freine un petit rire incrédule.
Un nouveau défi ou juste un gros chèque ? Je ne vous juge pas, hein. Je ferais probablement la même chose si on me proposait des centaines de millions. Benzema avait entendu cette critique des centaines de fois depuis son transfert. Des journalistes, des fans, d’anciens coéquipiers, tous suggérant que sa décision ha était motivée que par l’argent, comme si sa carrière n’avait pas déjà été suffisamment lucrative, comme s’il n’avait pas déjà tout prouvé en Europe.
Il y a l’argent. Oui, admit Benzema. Je ne vais pas le nier. Mais il y a aussi autre chose. Après plus de dix ans au Real Madrid, après avoir tout gagné, j’avais besoin de quelque chose de nouveau, un nouvel horizon, un nouveau projet.
Dufren le regardait maintenant avec une curiosité qui semblait presque sincère, les vapeurs d’alcool ayant apparemment momentanément suspendu son mépris. Vous ne craignez pas que cela ternisse votre héritage ? Être associé à un championnat considéré comme disons moins compétitif, Benzema sourit légèrement.
La question était prévisible mais au moins elle était posée sans l’hostilité ouverte de leurs échanges précédents. “Mon héritage”, répéta-t-il, “mon héritage est ce qu’il est. Cinq Ligues des Champions, un ballon d’or, des centaines de buts pour l’un des plus grands clubs du monde. Rien ne peut effacer ça. Mais ce n’est pas tout ce que je suis. Il fit une pause, réfléchissant à la façon de formuler ce qu’il ressentait vraiment. Vous savez, toute ma vie, on m’a dit ce que je ne pouvais pas faire.
Quand j’y étais enfant à Bron, on me disait que je ne deviendrai jamais footballeur professionnel. Quand j’ai rejoint Lyon, on me disait que je n’étais pas prêt pour le haut niveau. Quand je suis arrivé au Real Madrid, on disait que je n’étais pas assez bon pour remplacer les légendes qui m’avaient précédé.
À chaque étape, j’ai dû prouver que les autres avaient tort. Dufren écoutait son expression vacillant entre scepticisme et intérêt réel. Maintenant, poursuivit Benzema, on me dit que l’Arabie Saoudite n’est pas un endroit où un joueur comme moi devrait finir sa carrière, que c’est un choix indigne de mon talent, de mes accomplissements.
Mais qui décide de ça ? Qui décide de ce qui est digne ou indigne pour moi ? La question flotta entre eux, chargé d’implication qui dépassaient largement le cadre du football ou de leurs différents personnels. “Les gens aiment mettre les autres dans des cases,” continua Benzema, sa voix plus douce mais emplie d’une conviction profonde.
Ils aiment vous dire qui vous êtes, ce que vous devriez faire, comment vous devriez vivre votre vie. J’ai passé ma carrière à sortir de ces cases, à défier ses attentes. Pourquoi devrais-je m’arrêter maintenant ? Dufren resta silencieux un moment, comme s’il considérait véritablement les paroles de Benzema pour la première fois. Je suppose que vu comme ça, commença-t-il, laissant sa phrase en suspend, il semblait sur le point d’ajouter quelque chose quand une nouvelle turbulence secoua l’avion, plus violente cette fois.
Les boissons tremblèrent dans leur verre et quelques passagers plus nerveux laissèrent échapper des exclamations de surprise. L’utesse passa rapidement, vérifiant que tout le monde était attaché. “Nous traversons une zone de turbulence”, annonça-t-elle avec un professionnalisme rassurant.
“Veuillez rester assis avec vos ceintures attachées jusqu’à nouvel ordre.” Du freine agripa ses accoudoirs, son visage soudain pâle. Pour un homme qui se targait de voyager fréquemment en première classe, il semblait remarquablement mal à l’aise face aux secousses de l’avion. Une tâche plus visqueuse et étendue sur un terrain ne vous fait pas cet effet-là, hein ? Remarqua Benzema avec un léger sourire, notant la nervosité du businessman.
Dufren le regarda, momentanément désarçonné par cette tentative inattendue d’humour. Je préfère garder mes pieds sur terre figurativement et littéralement, répondit-il finalement avec un sourire crispé. Pendant plusieurs minutes, l’avion continua à être secoué, les lumières vacillantes occasionnellement.
Dufren semblait de plus en plus mal à l’aise, son front luisant de sueur malgré l’air conditionné de la cabine. “Respirez profondément”, suggéra Benzema, voyant la détresse de son voisin. “Concentrez-vous sur quelque chose d’autre.” Surpris par ce conseil bienveillant venant de l’homme qui l’avait ouvertement méprisé quelques heures plus tôt, Dufren jeta un regard confus à Benzema.
avant les grands matchs, quand la pression est presque insupportable, c’est ce que je fais, expliqua le footballeur. Respirer, se concentrer, ne pas laisser la peur prendre le dessus. Dufren tenta visiblement de suivre le conseil, prenant de grandes inspirations, puis expirant lentement. Petit à petit, sa prise sur les acoudoirs se desserra légèrement. “Comment faites-vous ?” demanda-tem qui semblait porter sur bien plus que les simples techniques de relaxation.

Comment gérez-vous cette pression constante ? Benzema considéra la question reconnaissant sa sincérité. Vous vous habituez en partie, répondit-il, mais surtout vous apprenez à la transformer. La peur, l’anxiété, les attentes, vous les utilisez comme carburant, pas comme obstacle. Une nouvelle secousse fit trembler l’avion et Dufrain se crispa à nouveau. Pensez à autre chose, insista Benzema.
Racontez-moi comment vous avez bâti votre entreprise. Ça semble être quelque chose dont vous êtes fier. Surpris par cette invitation inattendue, Dufren hésita avant de répondre. Pour la première fois depuis le début du vol, il regarda Benzema non pas avec mépris ou condescendance, mais avec une sorte de curiosité prudente.
“J’ai commencé de rien”, dit-il finalement ou presque rien. Un petit prêt de mon père, un appartement minuscule qui servait de bureau et une idée que tout le monde trouvait folle. Benzema hocha la tête, encourageant Dufren à continuer. C était en 2008 en pleine crise financière. Tout le monde pensait que J était fou de lancer une entreprise à ce moment-là, surtout dans le secteur financier.
Mais j’ai vu une opportunité là où les autres ne voyaient que des risques. Au fur et à mesure qu’il parlait, racontant les débuts difficiles de Dufren Investment. Les turbulences semblaient passer au second plan. Sa voix s’animait, ses gestes devenaient plus expressifs. Il racontait les nuits blanches, les refus de banque, les premiers clients qui lui avaient fait confiance, les erreurs coûteuses qu’il avait commises et les leçons qu’il en avait tiré.
Benzema écoutait attentivement, posant occasionnellement des questions qui montraient un réel intérêt. La conversation fluide qui était installée entre eux aurait semblé impensable quelques heures plus tôt. Et puis en 2011, on a connu notre première grande réussite, expliquait maintenant Dufren complètement absorbé par son récit.
Un investissement que tout le monde jugeait trop risqué mais que j’ai senti dans mes tripes. En 6 mois, nous avions triplé la mise. Vous avez suivi votre instinct, observa Benzema. Comme un joueur qui sent le moment parfait pour frapper, même quand la situation semble impossible. Dufren le regarda avec surprise, comme s’il n’avait jamais envisagé un parallèle entre leur monde respectif. Je suppose que oui, admit-il.
C’est une question d’instinct, mais aussi de travail acharné, d’analyse, de préparation. Exactement comme dans le football, confirma Benzema. Les gens ne voient que le but, le moment de gloire. Ils ne voi pas les heures d’analyse vidéo, les séances tactiques, les entraînements spécifiques pour perfectionner ce mouvement précis. Un silence s’installa entre eux.
Mais ce N était plus le silence tendu et hostile du début du vol. C était un silence pensif, presque confortable. L’avion avait maintenant quitté la zone de turbulence et le vol était redevenu stable. L’Outesse passa à annoncer que les passagers pouvaient à nouveau se déplacer librement dans la cabine.
Dufrine défit sa ceinture et s’étira légèrement, semblant soudain conscient du temps qu’il avait passé à parler de lui-même. “Et vous ?” demanda-t-il. Une question qui aurait semblé impensable quelques heures plus tôt. “Comment êtes-vous passé de Bronne au sommet du football mondial ?” Benzema sourit, se demandant par où commencer.
“C’est une longue histoire”, dit-il simplement. “Nous avons encore quelques heures de vol”, répondit Dufren avec un haussement des épaules qui se voulait désinvoltes. Benzema considéra la proposition. Deavait-il partager son histoire avec cet homme qui l’avait ouvertement méprisé ? qui avait jugé son apparence, ses origines, sa profession sans même le connaître.
Peut-être que c’est était précisément pour cela qu’il devait le faire. Non pas pour se justifier ou chercher l’approbation de Dufren, mais pour briser, ne serait-ce qu’un peu, les préjugés qui avaient déclenché leur confrontation. “Mon père était ouvrier sur les chantiers”, commença-t-il, sa voix douce mais claire.
Ma mère s’occupait de mes huit frères et sœurs et moi. Nous n’avions pas beaucoup d’argent mais mes parents m’ont transmis quelque chose de bien plus précieux. Des valeurs, de la discipline, du respect. Dufren écoutait son expression indéchiffrable. J’ai commencé à jouer au football dans la rue comme tous les enfants du quartier. Mais rapidement, les adultes ont remarqué que j’avais quelque chose de différent.
une technique, une vision du jeu, une façon de bouger avec le ballon. À ans, j’ai rejoint mon premier club et à 10, j’y étais repéré par l’Olympique Lyonnais. Benzema parlait maintenant avec animation, revivant ses moments qui avaient défini sa trajectoire. Il raconta les sacrifices de ses parents qui se levaient avant l’aube pour l’accompagner aux entraînements. Les après-midis passaient à perfectionner ses gestes alors que ses amis jouaient.
Le choix difficile à l’adolescence de privilégier le football aux études traditionnelles, conscient que c était sa meilleure, peut-être son unique chance de s’en sortir. Il parla de son premier contrat professionnel à 17 ans, de ses débuts en Ligue 1, de sa première sélection en équipe de France à 19 ans à peine. Puis vint l’appel du Real Madrid.
Un rêve tellement grand qu’il avait presque peur d’y croire. Quand le Real Madrid vous contacte expliqua Benzema, “Ce n’est pas seulement un club qui vous veut, c’est une institution, une légende vivante du football. Vous savez que vous allez marcher dans les pas de Di Stefano, de Puscass, de Zidane.
La pression est immense.” Dufren qui avait écouté sans interruption posa finalement une question. Comment avez-vous géré cette pression ? surtout au début quand les attentes étaient si élevées. Une excellente question admit Benzema. Les premières années ont été difficile.
Je n’étais plus le prodige Lyon, la star montante. J était soudain un joueur parmi tant d’autres stars devant prouver ma valeur chaque jour. Et au Real Madrid, chaque match est une finale. Chaque erreur est amplifiée, chaque échec disséqué publiquement. Il se rappela ses moments de doute. Les critiques féroces dans la presse, les sifflets occasionnels du Bernabéu, l’ombre immense de la légende brésilienne Ronaldo qu’il était censé remplacer.
“J’ai failli craquer plusieurs fois”, avoua-t-il, mais j’ai eu la chance d’avoir des mentors incroyables. Zidane qui croyait en moi quand peu de gens le faisaient. Cristiano Ronaldo qui m’a montré ce que signifie vraiment être un professionnel, se pousser au-delà de ses limites. Dufren semblait fasciné, buvant chaque parole de Benzema.
L’hostilité initiale avait complètement disparu, remplacée par un respect réticent mais croissant. Et puis continua Benzema, il y a eu cette période où je n’étais plus sélectionné en équipe de France. Six ans porter le maillot bleu, six ans à regarder les compétitions internationales à la télévision, sachant que j’aurais dû être là, que je méritais d’y être là. La douleur de cette exclusion était encore perceptible dans sa voix, même des années plus tard.
Pour beaucoup, la non sélection de Benzema pendant si longtemps restait l’une des grandes controverses du football français récent. “Comment avez-vous surmonté cela ?” demanda Dufre, semblant sincèrement intéressé par la réponse. “J’ai concentré toute mon énergie sur le Real Madrid”, expliqua Benzema.
“J’ai transformé cette déception en carburant. Chaque but que je marquais, chaque trophée que je soulevais était ma réponse silencieuse.” Et finalement, en 2021, la sélection est revenue. Son retour en équipe de France avait été triomphal, culminant avec une performance exceptionnelle.
à l’euro, même si la compétition S était terminée en déception pour les Bleus. Et puis est venu le Ballon d’Or en 2022, dit Dufren montrant qu’il connaissait mieux la carrière de Benzema que ce qu’il avait laissé entendre. Benzema sourit, se remémorant ce moment où il avait reçu la plus haute distinction individuelle du football rejoignant le panthéon des légendes du sport. Oui, le ballon d’or, la reconnaissance ultime.
Mais vous savez ce qui est ironique ? Quand j’ai finalement obtenu cette récompense, elle était presque secondaire pour moi. J’avais déjà prouvé tout ce que je devais prouver aux autres et à moi-même. Dufren le regardait maintenant avec une expression nouvelle, non plus de mépris ou de simple curiosité, mais quelque chose qui ressemblait à de l’admiration.
Je dois admettre”, dit-il finalement que j’avais tort à votre sujet. La veu semblait lui coûter, mais il était sincère. Je vous ai jugé sur des apparences, sur des préjugés. J’ai supposé que votre succès était dû à la chance ou à un talent iné, pas au travail acharné et à la détermination. Benzema accepta ses excuses tacites avec un simple hochement de tête.
Ce était pas la première fois qu’il changeait la perception de quelqu’un à son égard et ce ne serait probablement pas la dernière. Le footballeur et le businessman continuèrent à discuter alors que l’avion poursuivait sa route vers Riad. Ils parlèrent de leadership du Freen expliquant comment il motivait ses employés.
Benzema décrivant comment il inspirait ses coéquipiers sur le terrain. Ils discutèrent d’investissement. Benzema révélant qu’il avait diversifié son portefeuille bien au-delà du football, anticipant intelligemment sa vie après le sport. Ils échangèrent même sur leur vision respective de l’Arabie Saoudite du Freen y voyant principalement un marché émergent avec des opportunités d’investissement.
Benzema une culture fascinante malgré ses contradictions. Alors que le vol entrait dans sa phase finale, l’annonce du commandant de bord informant les passagers qu’ils entameraient bientôt leur descente vers Riadfrine sembla soudain pensif. Vous savez, dit-il après un moment de silence, j’ai passé ma vie à construire des murs entre moi et les autres, entre ceux que je considérais comme mon monde et le reste.
Je me suis toujours dit que c’est était nécessaire, que c’est était comme ça qu’on réussissait, qu’on se protégeait. Benzema écoutait attentivement, surpris par cette confession inattendue. Mais en vous écoutant, poursuivi du freine, je réalise que ces murs m’ont peut-être plus limité que protégés. Ils m’ont empêché de voir au-delà de mes préjugés, de reconnaître la valeur là où elle se trouve vraiment.
Il fit une pause, semblant chercher ses mots. Je ne suis pas un homme qui s’excuse facilement, admit-il avec un petit sourire autodéprécatif. Mais je vous dois des excuses. Mon comportement au début de ce vol était inexcusable. J’ai agi comme et bien comme un crétin arrogant et privilégié. Benzema sourit à son tour, appréciant l’honnêteté tardive mais sincère de Dufrine.
“Nous avons tous nos préjugés”, dit-il avec générosité. L’important est de être prêt à les remettre en question quand l’occasion se présente. Dufren hoa la tête, semblant vraiment réfléchir à ses paroles. L’avion commença descente vers Riad, les lumières de la ville saoudienne commençant à saintiller sous leurs pieds.
L’Outesse passa une dernière fois, vérifiant que tout était en ordre pour l’atterrissage. Monsieur Benzema, dit-elle avec un sourire chaleureux, “nous atterrirons dans environ 20 minutes. Une voiture vous attend à l’aéroport comme demandé par votre club.” “Merci”, répondit simplement Benzema. Dufren observa cet échange avec intérêt. “Ils prennent bien soin de vous, n’est-ce pas ?” remarqua-t-il.
“C’est un des avantages”, admit Benzema avec un léger sourire. Ali Tihadien. Il fit une pause puis ajouta avec une honnêteté désarmante “Mais je dois avouer que ce qui me manque le plus, ce sont les petites choses. Pouvoir me promener anonymement dans les rues, comme je le faisais parfois à Madrid, les cafés français, les discussions impromptues avec des inconnus qui ne me voient pas uniquement comme Benzema le footballeur.
” Dufren considéra ses paroles semblant réaliser pour la première fois les aspects moins glamour de la célébrité. L’avion descendait maintenant rapidement, les bâtiments et les routes de Riad devenant de plus en plus distincts. La capitale saoudienne s étendait sous eux. Mélange fascinant d’architecture ultraoderne et de traditions séculaires.
Si jamais vous avez du temps libre pendant votre séjour, dit soudain Dufrine, j’aimerais vous inviter à dîner. Je suis à Riad pour une semaine pour finaliser quelques investissements. Benzema sembla surpris par cette invitation inattendue. “Vraim ?” demanda-t-il avec un sourire légèrement incrédule. Vraiment”, confirma Dufren, “je connais un excellent restaurant qui sert une cuisine française authentique, une petite bulle de Paris au milieu de Riad et je vous promets qu’aucun jugement attif.” Benzema considéra l’invitation pendant un moment. Il avait appris à être prudent avec les nouvelles
relations, surtout celles qui commençaient de manière aussi conflictuelle. Mais il avait aussi appris la valeur du pardon et de la seconde chance lui-même en ayant bénéficié plus d’une fois au cours de sa carrière. “Pourquoi pas ?”, répondit-il finalement avec un léger hochement de tête.
“Mon programme d’entraînement ne commence que dans trois jours. Je devrais pouvoir trouver un moment.” “Excellente nouvelle !” dit Dufren semblant sincèrement ravi. “Voici ma carte.” Il sortit un élégant porte-carte en cuir de la poche intérieure de sa veste et en tira une carte de visite sur papier épais avec son nom et ses coordonnées gravées en relief doré.
Benzema la prit et l’examina brièvement avant de la glisser dans sa propre poche. “Je vous appellerai”, promit-il. L’avion entamait maintenant sa descente finale vers l’aéroport international King Kalid de Riad. L’Outesse passa une dernière fois pour vérifier que tout était en ordre, distribuant des lingettes rafraîchissantes et de l’eau. “Est-ce votre première fois à Riad ?” demanda Benzema Dufren “Ma troisième en fait”, répondit le businessman. Mais les deux précédentes étaient des visites éclaires.
Cette fois, je compte explorer un peu plus la ville au-delà des salles de conférences et des bureaux asceptisés. Benzema sourit. Il connaissait bien cette dicotomie, la différence entre visiter un lieu en tant que simple touriste d’affaires et vraiment l’expérimenter, le comprendre. “La ville a beaucoup à offrir si on sait où chercher,” dit-il.
“des anciens quartiers comme Diria aux centres commerciaux ultraodernes comme Kingdom Centre. C’est un mélange fascinant de tradition et de modernité. Du Freine semblait sincèrement intéressé. Vous semblez vous être bien adapté, observat-t-il. Ce n’est pas trop différent de l’Europe, la culture, le mode de vie. C’est très différent, admit Benzema. Mais différent ne veut pas dire mauvais.
J’ai toujours été curieux des autres cultures, d’autres façons de voir le monde. Ma propre identité est un mélange. Né en France de parents algériens, musulmans pratiquant dans des pays majoritairement chrétiens ou laïques, joueur de football international évoluant dans différents pays. J’ai appris à m’adapter tout en restant fidèle à moi-même.
Cette réflexion sembla toucher du freine qui resta pensif un moment. J’admire cette flexibilité, cette ouverture d’esprit. dit-il finalement. J’ai toujours été rigide, je suppose, dans mes opinions, dans ma façon de voir le monde. C’est peut-être pour ça que j’ai réagi comme je l’ai fait au début de ce vol.
Il sembla soudainement embarrassé, comme s’il venait de se rappeler son comportement initial. “Ce n’est jamais trop tard pour changer”, répondit simplement Benzema. L’avion toucha la piste dans un léger sousbressau, les pneus crissants sur le tarmac. Les passagers applaudirent spontanément, une tradition que Benzema avait toujours trouvé charmante, bien qu’un peu superflu.
Après tout, un atterrissage réussi haine était-il pas simplement le travail attendu du pilote ? Alors que l’appareil ralentissait et se dirigeait vers son terminal, Dufren sortit son téléphone et commença à vérifier ses message. Benzema, lui, resta simplement assis, observant par le hublot les lumières de l’aéroport qui brillaient dans la nuit saoudienne.
“Je dois vous avouer quelque chose, dit soudain Dufren levant les yeux de son écran. En fait, je savais parfaitement qui vous étiez dès le début. Benzema tourna lentement la tête, observant Dufreine avec une expression indéchiffrable. “Vraimement”, demanda-t-il simplement. Dufren eut au moins la dessence de paraître embarrassé.
“Oui, je ne suis pas un grand fan de football, mais il faudrait vivre dans une grotte pour ne pas connaître Karim Benzema, surtout après le ballon d’or.” Benzema attendit, sentant que Dufren n’avait pas fini. “Alors pourquoi cette comédie ?” demanda-t-il finalement. Sa voix calme mais ferme. Dufren sembla peser ses mots, conscient que sa réponse pourrait défaire tout le rapprochement qui est-ce était opéré entre eux pendant le vol ? Honnêtement, je ne sais pas exactement.
Peut-être que C était un test pour voir comment quelqu’un comme vous réagirait face à l’adversité. ou peut-être que c’est était simplement mon arrogance habituelle amplifié par le stress du voyage. Benzema ne dit rien attendant que Dufren continue. “Dans mon monde”, expliqua le businessman. On est constamment en train de jaoger les autres, de tester leurs limites, de chercher leurs faiblesses.
C’est toxique, je suppose, mais c’est devenu une seconde nature. Il fit une pause, semblant chercher les mots justes. Je ne suis pas en train de me justifier, ajouta-t-il rapidement. Ce que j’ai fait était inexcusable. Je voulais juste être complètement honnête avec vous. Benzema considéra cette confession. Il n’était pas étranger à ces jeux de pouvoir et d’ego.
Dans les vestiaires des grands clubs, dans les négociations de contrat, dans les relations avec les médias, le football professionnel avait aussi sa part de test, de manipulation, de posture. “J’apprécie votre honnêteté”, dit-il finalement, même tardive. L’avion S était maintenant complètement arrêté et les passagers commençaient à se lever, à récupérer leurs affaires dans les compartiment supérieurs. En première classe, cependant, personne ne se pressait.
C’est était l’un des nombreux privilèges pour lesquels ils avaient payé. Une dernière chose”, dit Dufren alors qu’il se préparait à quitter leur siège. Je voulais m’excuser non seulement pour mon comportement au début du vol, mais aussi pour ce que ça représente.
Ce n était pas juste vous que je jugeais, c’est était tout ce que vous représentez à mes yeux. Et ce était profondément injuste. Benzema hocha simplement la tête, acceptant ses excuses avec une dignité tranquille. Elle, Équipage, ouvrit les portes et les passagers de première classe furent invités à débarquer en premier. Benzema et Dufren descendirent ensemble, traversant la passerelle qui les menait au terminal.
Dans le hall luxueux réservé au VIP, Benzema fut immédiatement reconnu. Plusieurs employés de l’aéroport s’approchèrent avec respect, offrant leur service, proposant de s’occuper de ses bagages, de le conduire rapidement à travers les formalités d’immigration. Dufren observait cette scène avec un intérêt évident, notant comment Benzema traitait chacun avec respect et gentillesse, prenant le temps de remercier personnellement chaque personne qui l’aidait, refusant poliment les traitements trop privilégiés qui auraient pu être perçus comme arrogant. “Monsieur Benzema, une voiture de votre
club vous attend à la sortie”, annonça un agent d’accueil en s’inclinant légèrement. Merci”, répondit Benzema avec un sourire chaleureux. “Pourriez-vous informer le chauffeur que j’aurais peut-être un léger retard ? Je voudrais m’assurer que mon compagnon de voyage trouve également son transport.” L’agent jeta un regard curieux à Dufren puis hocha la tête.
“Bien sûr, monsieur, je transmets immédiatement.” Dufren sembla surpris par cette attention. “Ce n’est pas nécessaire”, protesta-t-il. Mon hôtel a envoyé une voiture et je suis sûr qu’elle m’attend déjà. Benzema haussa les épaules. Simple courtoisie, dit-il. Après tout, nous avons partagé un vol intéressant.
Les deux hommes passèrent rapidement les contrôles d’immigration, leur statut respectif leur permettant des éviter les longues files d’attente des voyageurs ordinaires. À la récupération des bagages, un assistant s’occupa des valises de Benzema tandis que Dufren récupérait lui-même sa mallette de luxe et son élégant bagage à main.
Alors que je disais, commença Dufren en sortant son téléphone, “J’ai hâte de vous faire découvrir ce restaurant français. Je vais vous envoyer un message avec les détails. Ils échangèrent leur numéro, une formalité qui semblait surréaliste compte tenu de la façon dont leur rencontre avait commencé. À l’extérieur du terminal, l’air chaud de Riadit. Une chaleur sèche, très différente de l’humidité européenne.
Deux voitures luxueuses attendaient une berline noire, discrète mais élégante pour Dufren et une imposante Mercedes aux couleurs d’Alitihad pour Benzema. Un puissant SUV s’arrêta brusquement à côté d’eux et un homme sortit précipitamment, tenant un téléphone devant lui. Benzema reconnut immédiatement ce comportement.
Un chasseur d’autographe ou plus probablement à cette époque un chasseur de selfie. “Monsieur Benzema, monsieur Benzema, une photo s’il vous plaît.” suppli l’homme en anglais approximatif. Les gardes de sécurité de l’aéroport réagirent immédiatement, s’avançant pour intercepter l’import, mais Benzema leva une main, leur faisant signe de s’arrêter. “C’est bon !” dit-il calmement. “Une photo, pas de problème.
” L’homme, rayonnant de joie, se plaça à côté de Benzema, tenant son téléphone à bout de bras pour capturer le selfie. Benzema sourit poliment, habitué à ses interactions. “Merci, merci beaucoup s’exclama l’homme, examinant la photo avec satisfaction. “Vous êtes le meilleur.” Il se tourna alors vers Dufren qui observait la scène avec un mélange de surprise et de fascination. “Et vous, vous êtes aussi footballeur aussi ?” demanda l’homme.
Son téléphone toujours prêt. Dufren sembla momentanément décenancé. “Non, non, répondit-il rapidement. Je ne suis pas célèbre.” L’homme évalua du freine d’un regard puis haussa les épaules visiblement peu intéressé. Il remercia encore une fois Benzema et S éloigna rapidement probablement pour partager immédiatement sa précieuse photo sur les réseaux sociaux.
Dufren regarda l’homme s éloigné puis se tourna vers Benzema avec une expression pensive. “Cela doit être épuisant, dit-il, être reconnu partout, sollicité en permanence. On s’y habitue, répondit simplement Benzema. Ça fait partie du métier. Mais ce ha était pas tout à fait vrai et Dufren sembla le comprendre.
Personne ne s’habituait vraiment à cette perte d’anonymat, à cette impossibilité de vivre des moments ordinaires sans être observé, jugé, photographié. Eh bien, dit Dufreine en tendant la main. Ce fut un plaisir inattendu de vous rencontrer, monsieur Benzema. Benzema prit la main tendue et la serra fermement. Karim ! Corrigea-t-il avec un sourire. Eh oui, était certainement inattendu.
Ils se séparèrent sur cette note cordiale, chacun montant dans sa voiture respective. Alors que la Mercedes de Benzema S éloignait, il jeta un dernier regard par la vitre teintée observant du freine qui discutait avec son chauffeur. Un homme qui quelques heures plus tôt l’avait regardé avec un dégoût à peine dissimulé et qui maintenant semblait sincèrement transformé par leur rencontre.
Le chauffeur de Benzema, un homme local d’une quarantaine d’années, l’accueillit chaleureusement en arabe que Benzema comprenait de mieux en mieux depuis son arrivée en Arabie Saoudite. “Bienvenue à Riad, monsieur Benzema, “Comment s’est passé votre vol ?” Benzema sourit, repensant à l’étrange rencontre qu’il venait de vivre. “Disons que ce fut éducatif”, répondit-il énigmatiquement. La voiture s’engagea sur l’autoroute qui menait au centre de Riad.
Les gratciels futuristes se dessinant à l’horizon, illuminé de mille couleurs dans la nuit du désert. Benzema se détendit dans le siège confortable, laissant les événements du vol se décanter dans son esprit. Son téléphone vibra. Un message de Duupfren. Encore une fois, mes sincères excuses pour mon comportement initial.
Notre conversation m’a donné beaucoup à réfléchir. J’espère sincèrement que nous pourrons dîner ensemble cette semaine. Bonne soirée, Alexandre. Benzema lut le message deux fois puis rangea son téléphone sans répondre immédiatement. Il avait appris à prendre son temps à ne pas réagir impulsivement. Il répondrait plus tard après avoir reposé son esprit et son corps du long voyage.
La voiture s’arrêta devant le complexe résidentiel luxueux où Benzema vivait depuis son arrivée à Al Ittihad. Un garde s’alua respectueusement, ouvrant la grande porte sécurisée pour laisser passer le véhicule. Dans son appartement spacieux et élégamment meublé, Benzema déposa ses bagages et se dirigea immédiatement vers la terrasse.
De là, il pouvait contempler la ville saintillante qui ess étendait à ses pieds, si différente de Madrid, mais tout aussi fascinante à sa manière. Il repensa à Dufren à leur confrontation initiale, à la transformation graduelle de leur interaction. Ce ha n’était pas la première fois que Benzema changeait la perception que quelqu’un avait de lui, mais c était peut-être l’une des plus spectacula.
Depuis son plus jeune âge, il avait dû faire face au préjugés, d’abord comme enfant d’immigrants algériens dans la banlieu lyonnaise, puis comme jeune prodige dont on questionnait l’attitude, l’engagement, ensuite comme joueur du Real Madrid dont on critiquait le style, les statistiques, la compatibilité avec ses coéquipiers et finalement comme homme dont les choix personnels et professionnels étaient constamment scrutés, jugés, remis en question, toute Toute sa vie avait été une lutte contre les étiquettes qu’on tentait de lui coller.
Fénéant, problématique, surcôté, mercenaire, il les avait toutes entendus, toutes supporté et à chaque fois il avait répondu non pas avec des mots, mais avec des actes, des buts, des passes décisives, des trophées, des performances qui parlaient d’elle-même. Son téléphone vibra à nouveau. Un message dédiit.
son meilleur ami depuis l’enfance, resté à Lyon mais toujours présent dans sa vie malgré la distance. Bien arrivé frérot, tu nous manque déjà ici. Benzema sourit et répondit immédiatement. Tout va bien. Tu me croiras jamais qui j’ai rencontré dans l’avion. Il commença à raconter sa rencontre avec Duupfren conscient que cette histoire amuserait certainement son ami.
Eddie avait été témoin de tant d’incidents similaires au fil des années, des personnes jugeant Karim sur son apparence, ses origines, avant de réviser complètement leur opinion en apprenant qui il était vraiment. Après avoir envoyé le message, Benzema retourna sur sa terrasse. La nuit était douce, le ciel incroyablement clair, parsemé d’étoiles qu’on distinguait rarement dans les villes européennes, saturé de pollution lumineuse.
Il repensa à la proposition de Dufren “Ce dîner dans un restaurant français”, devait-il accepter. Une partie de lui était tentée de décliner, de tourner définitivement la page sur cet incident désagréable. Mais une autre partie, peut-être plus sage, lui suggérait que cette rencontre pourrait être intéressante, voire importante.
Ce haine N était pas seulement une question de pardon ou de réconciliation, c’est était aussi une opportunité de continuer à briser des préjugés, de montrer une facette de lui-même que peu de gens connaissaient en dehors de son cercle proche. Dans le vestiaire du Real Madrid, ses coéquipiers l’avaient surnommé le chat. non pas seulement pour son agilité sur le terrain, mais aussi pour sa nature observatrice, patiente, indépendante.
Benzema n’avait jamais été du genre à rechercher frénétiquement l’approbation des autres. Il avançait à son rythme selon ses propres termes. Il sortit son téléphone et répondit finalement au message de Dufren : “Excuse accepté. Pour le dîner, je suis disponible jeudi soir.
Envoyez-moi l’adresse et l’heure karim, simple, directe, sans effusion inutile. C’est était sa façon de être sur et en dehors du terrain. Le lendemain matin, Benzema fut réveillé par la lumière du soleil, filtrant à travers les stores automatiques de sa chambre. Il étira lentement, laissant son corps se réajuster après le long vol transatlantique.
Son téléphone posé sur la table de nuit affichait plusieurs notifications, des messages de famille et d’amis en France, quelques alertes de ses réseaux sociaux et une réponse de Dufren confirmant leur dîner pour jeudi à 20h au Petit Paris. Un restaurant apparemment situé dans le quartier diplomatique de Riad.
Benzema se leva et commença sa routine matinale. Une série d’étirements et d’exercices légers qu’il pratiquait religieusement, même pendant ses jours de repos. Son corps était son outil de travail et il en prenait soin avec une discipline que beaucoup trouvaient surprenante pour quelqu’un ayant déjà atteint les sommets de sa carrière.
Après une douche revigorante et un petit- déjeuner équilibré préparé par son chef personnel, Benzema décida de sortir explorer un peu la ville. Bien qu’il vivait à Riyad depuis plusieurs mois, son emploi du temps chargé entre les entraînements, les matchs et les obligations contractuel lui avait laissé peu de temps pour vraiment connaître la capitale saoudienne.
Il opta pour une tenue discrète, un jean simple, un t-shirt blanc, une casquette et des lunettes de soleil. C’est était sa tentative habituelle pour passer inaperçu, bien que son expérience lui ait appris que quelle que soit sa façon de s’habiller, il serait probablement reconnu.
Son chauffeur le déposa au Kingdom Centre, l’un des gratciels emblématiques de Riad, et Benzema, passa quelques heures à flaner dans le centre commercial de luxe, s’arrêtant occasionnellement pour prendre des selfies avec des fans, mais profitant surtout de ce rare moment de normalité relative.
Alors qu’il sortait d’une boutique de haute horlogerie où il avait admiré quelques pièces exceptionnelles, la collection de montres était l’un de ses rares luxe personnels, Benzema aperçut une silhouette familière quelques boutiques plus loin. Du Freine se tenait devant la vitrine d’un magasin de costumes surmesure, apparemment en discussion animée avec un vendeur.
Il portait un costume différent de celui de la veille, mais tout aussi élégant et semblait complètement absorbé par sa conversation. Benzema hésita un instant. Devait-il aller le saluer ? Ou serait-il préférable de éviter cette rencontre fortuite, potentiellement gênante, après leur échange tendu de la veille ? Avant qu’il ne puisse décider, Dufren se retourna et leur regards se croisèrent.
Une expression de surprise puis de reconnaissance passa sur le visage du businessman. “Monsieur Benzema ?” s’exclama-t-il, s’avançant vers lui avec une main tendue. “Quelle coïncidence ! Benzema sourit poliment, serrant la main offerte. “Bonjour, Monsieur Dufreine ! Je ne m’attendais pas à vous voir ici. Dufren sourit. semblant sincèrement ravi de cette rencontre, je pourrais dire la même chose.
Je pensais que les footballeurs professionnels passaient leurs journées à s’entraîner sans relâche. Il y avait une note de taquinerie dans sa voix, si différente du mépris qu’il avait affiché au début de leur vol. “Nous avons aussi des jours de repos”, répondit Benzema avec un léger sourire. “Le corps a besoin de récupérer.
” Du freine hocha la tête, soudain plus sérieux. Bien sûr, bien sûr. J’imagine que c’est comme dans les affaires. Parfois prendre du recul est nécessaire pour mieux avancer ensuite. Un silence légèrement inconfortable s’installa entre eux. Malgré leur conversation prolongée pendant le vol, ils restaient essentiellement des étrangers réunis par le hasard et une confrontation initiale désagréable.
Eh bien, reprit Dufrine, puisque le destin semble insister pour que nos chemins se croisent, que diriez-vous de prendre un café ? Il y a un excellent café français au dernier étage. Benzema considéra la proposition.
Il n’avaiit pas particulièrement prévu de passer plus de temps avec du freine avant leur dîner prévu, mais refusé semblerait impoli. “Pourquoi pas ?” accepta-t-il finalement. Ils prirent l’ascenseur jusqu’au dernier étage du centre. commercial où se trouvait effectivement un café élégant avec une terrasse offrant une vue spectaculaire sur la ville. Ils s’installèrent à une table discrète dans un coin, mais Benzema fut immédiatement reconnu par plusieurs clients et membres du personnel.
Avec patience et gentillesse, il signa quelques autographes et posa pour quelques photos avant de pouvoir finalement s’asseoir tranquillement. Vous ne vous y habituez jamais vraiment. N’est-ce pas ?” observa Dufren en désignant d’un geste les personnes qui continuaient à jeter des regards curieux dans leur direction.
“On trouve un équilibre”, répondit Benzema. “C’est le prix de la célébrité”. Un serveur s’approcha, visiblement nerveux de prendre la commande d’une telle célébrité. Benzema commanda un café noir tandis que Dufren opta pour un espresso et une pâtisserie française.
“Je dois avouer,” dit Dufren une fois le serveur parti, que notre rencontre d’hier m’a vraiment fait réfléchir. Je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit, repensant à notre conversation, à mon comportement initial. Benzema l’observa attentivement, cherchant à déterminer la sincérité de ces paroles.
Qu’est-ce qui vous a tant troublé ? demanda-t, curieux de comprendre ce qui avait apparemment provoqué une telle introspection chez cet homme, visiblement habitué à la certitude et à l’autorité. Dufren sembla peser ses mots avant de répondre. Je me suis toujours considéré comme juste, je suppose, exigeant, certes, parfois dur, mais fondamentalement juste.
Je jugeais les gens sur leurs mérites, leurs accomplissements, leur intelligence. Du moins, c’est ce que je me disais. Il fit une pause prenant une gorgée d’eau. Mais hier, en vous voyant, j’ai réagi de façon purement instinctive, basée sur quoi exactement ? Votre apparence, vos origines présumées. Cette part de moi-même m’a révulsé une fois que j’ai eu le temps d’y réfléchir.
Benzema hocha la tête, comprenant parfaitement ce que Dufren décrivait. Il avait vu cette réaction de nombreuses fois des personnes confrontées à leurs propres préjugés inconscients. Souvent pour la première fois, “Nous avons tous des préjugés”, dit-il simplement. “Ce qui compte, c’est notre capacité à les reconnaître et à les remettre en question.
” Le serveur revint avec leurs boissons, interrompant momentanément leur conversation. Benzema le remercia chaleureusement, notant avec amusement comment le jeune homme semblait flotter sur un nuage en s éloignant, ravi d’avoir servi une telle célébrité. “Ce qui me trouble le plus, continua Dufrine une fois le serveur parti, c’est de réaliser combien de fois j’ai dû agir sans même m’en rendre compte.
Combien de personnes talentueuses j’ai peut-être écarté ? Combien d’opportunités j’ai peut-être manqué à cause de jugements hatifs similaires. Il semblait sincèrement perturbé par cette réalisation. Il n’est jamais trop tard pour changer répondit Benzema. Croyez-moi, je le sais mieux que quiconque. Dufren le regarda avec curiosité, l’invitant silencieusement à élaborer.
Benzema prit une gorgée de son café, prenant un moment pour rassembler ses pensées. Il n’était pas habituellement du genre à partager facilement ses expériences personnelles, surtout avec quelqu’un qu’il connaissait à peine. Mais quelque chose dans la sincérité apparente de Dufren l’incitait à s’ouvrir. J’ai passé ma vie à être jugé avant même d’avoir ouvert la bouche”, commença-t-il.
À cause de mon nom, de mon apparence, de mes origine. Quand j’y étais jeune à Lyon, certains entraîneurs me regardaient exactement comme vous m’avez regardé hier, avec suspicion, avec préjugés. “Encore un gamin des cités qui va manquer de discipline, pensait-il. Dufren écouta attentivement, visiblement troublé par le parallèle.
Puis quand je suis devenu professionnel, continua Benzema, les jugements ont continué mais sous d’autres formes. On questionnait mon attitude, mon engagement. On disait que J était talentueux mais paresseux, brillant mais inconstant, des étiquettes faciles à coller sur un jeune joueur issu de l’immigration.
Il fit une pause, repensant à ces premières années difficiles. Même au Real Madrid, l’un des plus grands clubs du monde, j’ai dû me battre contre ses perceptions. Pendant des années, j’ai été critiqué pour mon style de jeu, mes statistiques, ma compatibilité avec mes coéquipiers. J était constamment comparé à d’autres, jugé selon des critères qui semblaient changer en fonction de qui on évaluait.
Dufrine hocha la tête lentement, absorbant ses paroles. “Comment avez-vous géré tout ça ?” demanda-t-il. “Comment avez-vous évité de devenir amè cynique ?” Benzema sourit légèrement. “Qui vous dit que je l’ai évité ? Il y a eu des moments où j’étais en colère contre le monde entier, où je me sentais incompris, injustement traité.
Mais j’ai appris que la meilleure réponse N était pas dans les mots ou les protestations. Il fit un geste éloquent avec ses mains comme s’il évoquait un ballon invisible. La meilleure réponse était sur le terrain. Chaque but, chaque passe décisive, chaque trophée soulevé était ma façon de dire “Vous vous trompiez à mon sujet.
” Et progressivement, j’ai compris que la vraie victoire n était pas de convaincre ceux qui me jugaient, mais de ne plus avoir besoin de leur approbation. Cette dernière phrase sembla particulièrement raisonner avec du freine qui resta silencieux un long moment contemplant son café. C’est une leçon de vie remarquable, dit-il finalement.
et elle me fait réaliser combien j’ai passé ma propre vie à chercher l’approbation des autres tout en prétendant n’en avoir rien à faire. Benzema l’observa avec curiosité, surpris par cette confession inattendue. Vous savez, continua Dufrine, dans mon monde, la finance, les investissements, on se construit une carapace.
On prétend que seuls les résultats comptent, que les émotions sont une faiblesse, que le jugement des autres est insignifiant tant que les profits sont là, mais c’est un mensonge que nous nous racontons. Il soupira, passant une main dans ses cheveux parfaitement coiffée. La vérité, c’est que nous sommes constamment en train de nous comparer, de chercher la validation, la reconnaissance.
nos maisons, nos voitures, nos montres, nos sièges en première classe, tout ça, ce sont des symboles que nous brandissons pour dire au monde regardez-moi, j’ai réussi, je mérite votre respect. Il y avait une vulnérabilité dans la voix de Dufren que Benzema n’aurait jamais imaginé lors de leur première rencontre. Et le pire, poursuivit le businessman, c’est que ça ne suffit jamais.
Il y a toujours quelqu’un avec une maison plus grande, une montre plus rare, un jet privé au lieu de la première classe. C’est une course sans fin. Benzema hocha la tête, comprenant parfaitement ce sentiment. Le monde du football professionnel n était pas si différent.
Une hiérarchie constante, une comparaison perpétuelle, une quête sans fin de statut et de reconnaissance. Le vrai succès, dit Benzema après un moment de réflexion, c’est peut-être de pouvoir se regarder dans le miroir et être en paix avec ce qu’on voit. Cette simple phrase sembla toucher du Fresne profondément. Il regarda Benzema avec une expression que le footballeur neut pas tout à fait déchiffré.
Respect, admiration, peut-être même envie. Leur conversation fut interrompu par l’arrivée d’un groupe de jeunes fans qui, ayant finalement rassemblé leur courage, s’approchaient timidement pour demander des autographes et des selfies à Benzema.
Avec sa patience et sa gentillesse habituelle, le footballeur accéda à leur demande, échangeant quelques mots avec chacun d’eux, les faisant se sentir spéciaux, l’espace d’un instant. Dufren observait cette scène avec un intérêt évident, notant comment Benzema traitait ses jeunes fans majoritairement saoudien avec le même respect qu’il aurait accordé à n’importe qui d’autre.
Quand les fans éloignèrent finalement, ravis de leur rencontre, Dufren secou légèrement la tête. Vous êtes bon avec eux, dit-il. Patient, généreux de votre temps. C’est le minimum que je puisse faire, répondit simplement Benzema. Ces enfants, ces jeunes, pour eux, une photo, un autographe, c’est un souvenir qui peut durer toute une vie.
Qui suis-je pour leur refuser ça ? Dufren considéra ses paroles, se demandant probablement combien de fois il avait lui-même ignoré ou repoussé des personnes qu’il considérait comme sans importance. Vous savez, dit-il finalement, notre rencontre d’hier aussi mal qu’elle ait commencé, je commence à penser que c était une sorte de signe du destin. Benzema un sourcil amusé.
Un signe du destin ? Je ne vous imaginais pas si mystique, monsieur Dufren Leusman rit légèrement, reconnaissant l’incongrué de sa remarque. Peut-être pas du destin alors, mais disons une coïncidence significative. Une rencontre qui m’a forcé à confronter une partie de moi-même que je préférais ignorer. Il fit une pause, cherchant les mots juste.
Je pense que j’avais besoin de cette leçon d’humilité, si on peut l’appeler ainsi. Benzema sourit, appréciant l’honnêteté de Dufren “Nous en avons tous besoin de temps en temps, dit-il, moi y compris. Ils terminèrent leur café, conversant plus légèrement des différences culturelles entre l’Europe et l’Arabie Saoudite, des endroits à visiter à Riad, des défis d’adaptation à un nouveau pays.
Lorsqu’ils se séparèrent finalement, leur poignée de main fut chaleureuse, sincère, totalement différente de leurs échanges tendus de la veille. “À jeudi soir, alors dit Dufrine, je me réjouis de ce dîner. Moi, de même, répondit honnêtement Benzema. Les jours qui suivirent passèrent rapidement pour Benzema. Il reprit ses séances d’entraînement individuel travaillant sur sa condition physique avant la reprise officielle des entraînement avec elle équipe.
Il s’occupa de diverses obligations contractuelles, séances photos, interview, apparition promotionnelles. Il passa du temps en appel vidéo avec sa famille en France, rattrapant les nouvelles, plaisant avec ses frères et sœurs, écoutant les anecdotes de ses nièces et neveux. Et tout au long de ses journées, il se surprit à penser occasionnellement à Duupfren et à leur étrange rencontre.
Il y avait quelque chose de fascinant dans la façon dont une confrontation aussi désagréable s était transformée en quelque chose de constructif, peut-être même de significatif. Le jeudi soir arriva. Benzema choit une tenue élégante mais décontractée, un pantalon sombre, une chemise bleue foncée, une veste légère.
Il haine était pas du genre à s’habiller ostensiblement, préférant un style sobre et classique. Son chauffeur le déposa devant le Petit Paris, un restaurant discret mais visiblement haut de gamme situé dans une rue calme du quartier diplomatique. À l’intérieur, l’ambiance était résolument française.
des murs couleur crème ornés de photographie en noir et blanc de Paris, des tables drapées de nappes blanches, un éclairage tamisé créant une atmosphère intime. Dufra ne l’attendait déjà, assis à une table dans un coin discret, il se leva en voyant Benzema, l’accueillant avec un sourire chaleureux. “Karim, je suis ravi que vous ayez pu venir”, dit-il, utilisant pour la première fois le prénom du footballeur.
“Merci pour l’invitation, Alexandre”, répondit Benzema. lui rendant la politesse. Ils s’assirent et un sommelier s’approcha immédiatement, présentant la carte des vins. Dufren regarda Benzema avec une expression interrogative. “Je ne bois pas d’alcool”, expliqua simplement Benzema sans élaborer sur les raisons religieuses de ce choix.
Dufren accepta cette information sans commentaire, commandant pour lui-même un verre de vin rouge et suggérant au somelier d’apporter une sélection d’eau minéral pour Benzema. “Ce restaurant est une véritable oasis française”, commenta Dufren en regardant autour de lui. “Le chef est un ancien étoilé Michelin qui a décidé de s’installer ici il y a quelques années.
La cuisine est authentique, sans concession au goût local.” Benzema hocha la tête, appréciant l’atmosphère qui lui rappelait effectivement les restaurants élégants de Paris ou de Madrid. “La nourriture est l’une des choses qui me manque le plus”, admit-il. Non pas que la cuisine saoudienne ne soit pas excellente à sa façon, mais il y a des saveurs, des plats qui sont liés à nos souvenirs, à notre identité compléta Duupfren “Exactement”, confirma Benzema, surpris par cette compréhension intuitive. Le serveur vint prendre leur commande. Dufrain opta pour un fois gras suivi
d’un filet de bœuf tandis que Benzema choisit une entrée de légumes grillé et un loup de mer pour plat principal. Une fois le serveur parti, du Fren se pencha légèrement en avant, son expression devenant plus sérieuse. “Je voulais vous dire quelque chose”, commença-t-il après notre rencontre au café l’autre jour.
J’ai fait quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. Benzema l’encouragea à continuer d’un regard curieux. J’ai réuni dirigeants et j’ai annoncé un changement dans notre politique de recrutement. Dufren Investment va mettre en place un programme spécifique pour identifier et recruter des talents issus de quartiers défavorisés, de l’immigration, de milieux traditionnellement sous-représentés dans la finance.
Benzema hasa lescils, surpris par cette annonce inattendue. “Ce n’est pas juste une question de diversité pour l’image de l’entreprise”, précisa rapidement Dufrin. “C’est une question de bon sens économique. Combien de brillants esprits passons-nous à côté parce que nous cherchons toujours les mêmes profils dans les mêmes écoles avec les mêmes parcours ? Il y avait une sincérité dans sa voix qui convainquit Benzema que ce haine était pas simplement un geste symbolique ou une tentative de se donner bonne conscience. C’est impressionnant dit Benzema, et
inattendu. Dufren sourit légèrement. Disons que notre rencontre m’a fait réaliser que j’avais peut-être passé trop de temps à m’entourer de gens qui me ressemblent, qui pensent comme moi, qui viennent des mêmes milieux. Ce n’est pas seulement moralement problématique, c’est aussi mauvais pour les affaires. Les entrées arrivèrent, interrompant momentanément leur conversation.
Benzema apprécia ses légumes grillés, reconnaissant la touche française dans la préparation et l’assaisonnement. “Et vous ?” demanda Dufren après quelques bouchées, “Avez-vous des projets pour l’après-fotball ? Je sais que vous êtes encore en pleine carrière, mais j’imagine que vous y pensez parfois. Benzema considéra la question.
À trente ans, il était indéiablement dans les dernières années de sa carrière professionnelle, même s’il se sentait encore en excellente forme physique. “J’ai quelques projets”, dit-il prudemment, “des investissements immobiliers principalement, quelques idées dans le domaine du sport, bien sûr, peut-être un rôle au sein de la formation des jeunes talents.
” Il fit une pause, réfléchissant à ce qu’il pouvait partager sans entrer dans trop de détails. Mais pour être honnête, je n’ai pas encore de plan précis. Le football a été toute ma vie depuis que j’ai 6 ans. C’est difficile d’imaginer un quotidien sans lui. Du freine au chat la tête, compréhensif. Je peux l’imaginer.
C’est comme demander à un pianiste virtuose ce qu’il compte faire quand il ne pourra plus jouer. L’identité est tellement liée à la pratique. Exactement, confirma Benzema, appréciant cette comparaison pertinente. Si je peux me permettre, continua Dufrine, je pense que vous avez un potentiel énorme au-delà du terrain. Votre parcours, votre expérience, votre façon de voir le monde. Tout cela a une valeur inestimable.
Benzema sourit légèrement embarrassé par ce compliment inattendu. “Qui aurait cru, plaisanta-t-il, qu’en moins de heures, vous passeriez de vouloir changer de siège pour ne pas être à côté de moi, à me faire des compliments sur mon potentiel” du frinerie, acceptant cette taquinerie de bonne grâce. La vie est pleine de surprise, n’est-ce pas ? Et parfois nos pires moments peuvent mener à des épiphanies importantes.
Les plats principaux arrivèrent et leur conversation dériva vers des sujets plus légers. les différences culturelles entre la France et l’Arabie Saoudite, les défis de s’adapter à un nouveau pays, les projets respectifs qu’ils avaient pour les mois à venir.
Au dessert, une mousse au chocolat pour Dufrine et une simple salade de fruits frais pour Benzema, toujours attentif à son alimentation, la conversation revint sur un sujet plus personnel. “Si vous me permettez une question un peu indiscrète, commença du frein qui vous manque le plus de votre vie en Europe ? réfléchi un moment avant de répondre. La famille bien sûr, dit-il finalement.
Même si je peux les faire venir régulièrement, ce n’est pas la même chose que de être proche d’eux au quotidien. Et puis il y a une certaine liberté qui me manque parfois pouvoir me promener dans les rues sans attirer autant l’attention. Ici, je suis encore plus reconnu qu’en Europe, si c’est possible. Du freine ho la tête, compréhensif. Et pourtant, continua Benzema, je ne regrette pas ma décision.
Ce nouveau chapitre de ma vie m’a apporté des expériences que je n’aurais jamais eu autrement. Une nouvelle culture, une nouvelle façon de voir le monde, de nouveaux défis et l’argent bien sûr, ajouta Dufrine avec un petit sourire. Benzema sourit en retour, appréciant la franchise. “L’argent fait partie de l’équation”, admit-il sans honte. comme dans votre métier, je suppose, mais ce n’est qu’une partie de l’histoire, pas toute l’histoire. Le repas touchait à sa fin.
Dufren insista pour régler l’addition, malgré les protestations polies de Benzema. Alors qu’il quittèrent le restaurant, se tenant sur le trottoir dans la douce soirée saoudienne, du Freine sembla soudain hésitant, presque vulnérable. Je voulais juste vous dire, commença-t-il, que cette rencontre, aussi mal qu’elle est commencé a été significative pour moi.
Vous m’avez fait réfléchir à des aspects de moi-même que j’ignorais ou que je préférais ne pas voir. Et pour ça, je vous suis reconnaissant. Benzema fut touché par cette confession sincère, si éloigné de l’arrogance que Dufren avait affiché lors de leur première rencontre. Les vraies rencontres sont celles qui nous changent”, répondit-il simplement.
Dans les deux sens, ils se serrèrent la main et changeant un regard qui en disait plus que les mots. Puis ils se séparèrent, chacun montant dans sa voiture respective. Benzema dans la Mercedes du club du Freine dans une berline de luxe avec chauffeur. Sur le chemin du retour vers son appartement, Benzema réfléchit à cette étrange série de événements comment une confrontation désagréable dans un avion S était transformée en une connexion significative entre deux hommes que tout semblait séparer.
l’origine, la culture, la profession, la vision du monde. Toute sa vie, il avait dû faire face au préjugés, au jugement atfs, aux étiquettes qu’on tentait de lui coller. Et pourtant, cette expérience avec Duupfren lui avait rappelé que les gens pouvaient changer, que les perceptions pouvaient évoluer, que les ponts pouvaient être construits même après des débuts difficiles. Son téléphone vibra.
Un message de Dufren. Merci encore pour cette soirée. Notre rencontre m’a rappelé l’importance de regarder au-delà des apparences, de confronter mes propres préjugés. Si votre emploi du temps le permet, j’aimerais vous inviter à visiter nos bureaux à Paris lors de votre prochain passage en France.
Je pense que votre perspective pourrait être inspirante pour notre équipe, surtout dans le cadre de notre nouvelle initiative de diversité. Benzema sourit, appréciant la sincérité de ce message. Il répondit simplement : “Ce serait avec plaisir. Merci pour la soirée. À bientôt en France ou ailleurs.
” Alors que la voiture s’arrêtait devant son complexe résidentiel, Benzema jeta un dernier regard aux lumières de Riad qui brillait dans la nuit saoudienne. sa vie avait pris des tournants qu’il n’aurait jamais pu imaginer lorsqu’il était un jeune garçon courant dans les rues de Bron. Des sommets avec le Real Madrid au Ballon d’Or, des controverses aux rédemptions, des exclusions aux célébrations.
Et maintenant cette rencontre improbable avec un homme qu’il avait d’abord jugé sans le connaître avant de voir au-delà des apparences et de remettre en question ses propres préjugés. Peut-être était cela une des plus grandes victoires, non pas sur un terrain de football, mais dans cette arène bien plus complexe qu’était la vie elle-même.
La capacité à transformer la confrontation en connexion, l’hostilité en compréhension, le préjugé en respect. Alors qu’il entrait dans son appartement, Benzema se sentait étrangement en paix. Un match gagné d’une certaine façon, non pas avec ses pieds ou sa technique, mais avec sa patience, sa dignité, sa capacité à rester fidèle à lui-même face à l’adversité.
Une victoire silencieuse, invisible aux yeux du monde, sans trophée à soulever, sans foule pour l’acclamer, et pourtant peut-être une des plus significatives de toutes.
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