Accords de 1968 : Le RN Force un Vote Historique – Le Silence de l’Élysée Révèle-t-il la Peur de Macron Face à l’Algérie ?

Article: Le Tremblement de Terre Parlementaire : La Fin du Régime d’Exception Algérien Votée à une Voix Près
La France a vécu un moment qualifié d’historique dans l’enceinte du Palais Bourbon. Profitant de sa « niche parlementaire », le Rassemblement National (RN) a fait voter une résolution appelant à mettre fin à l’accord migratoire Franco-Algérien de 1968. La décision, adoptée à une voix près (185 voix pour, 184 contre), n’est certes pas contraignante, mais elle a provoqué un véritable « tremblement de terre » politique, embarrasse l’exécutif et met en lumière le dilemme profond d’Emmanuel Macron face à Alger.
Pour la première fois de son histoire, le RN est parvenu à imposer un texte au Parlement sur un sujet aussi sensible. Marine Le Pen a immédiatement revendiqué une victoire majeure, saluant une « journée qu’on peut qualifier d’historique » pour un texte jugé « extrêmement important pour notre pays. » L’adoption de cette résolution est un coup de semonce retentissant qui expose la fragilité de la majorité et interroge sur la fermeté de l’État français face aux exigences d’un partenaire diplomatique de plus en plus assertif.
Le Grand Paradoxe de 1968 : Un Régime Dérogatoire aux Conséquences Abyssales
Au cœur de la controverse se trouve l’accord de 1968, signé pour conclure symboliquement la guerre d’Algérie. Ces textes ont établi un régime migratoire d’exception pour les ressortissants algériens, un régime aujourd’hui dénoncé comme obsolète et injustifié par la droite et l’extrême-droite.
Les chiffres avancés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et par l’Algérie elle-même témoignent de l’ampleur de cet accord. Depuis 1968, 1,5 million d’entrées nettes et régulières auraient été enregistrées, aboutissant, selon l’aveu même du président algérien Abdelmadjid Tebboune en 2020, à la présence de six millions de ressortissants algériens en France aujourd’hui.
Ce régime dérogatoire offre des avantages considérables aux Algériens par rapport aux autres nationalités, notamment :
Résidence Facilitée : Ils bénéficient d’un certificat de résidence d’un an, et non d’un simple visa.
Accès Rapide au Long Séjour : Ils peuvent accéder plus rapidement à un titre de séjour de dix ans.
Liberté Professionnelle : Ils jouissent d’une plus grande liberté pour exercer une activité commerciale ou une profession.
Regroupement Familial Accéléré : L’accueillant peut assurer un certificat de résidence immédiat de dix ans dans le cadre du regroupement familial.
Pour le RN et les élus de droite (UDR), « plus rien aujourd’hui ne justifie le maintien de cette convention. » L’objectif est clair : appliquer le droit commun à l’Algérie, le même que celui appliqué « à l’égard du Mali, de l’Australie, des États-Unis. »
Le Double Chantage d’Alger : Otages et OQTF Ignorées

La demande de mettre fin à ce régime d’exception n’est pas uniquement motivée par des raisons migratoires ; elle est profondément ancrée dans les tensions diplomatiques actuelles. La France est accusée par les députés d’opposition de subir un double chantage de la part d’Alger.
Premièrement, le chantage politique est incarné par l’incarcération, jugée arbitraire, de deux compatriotes : l’intellectuel franco-algérien Boem Sansal et le journaliste Christophe Glaise. Ces deux Français sont utilisés, selon les élus, comme « des otages de la dictature algérienne » pour faire pression sur Paris.
Deuxièmement, le chantage migratoire est lié au refus systématique de l’Algérie de reprendre ses ressortissants visés par une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Les chiffres sont frappants : seulement 6 % des OQTF délivrées à des personnes de nationalité algérienne sont effectivement appliquées. Les élus de droite ont ainsi réclamé de cesser « toute relation avec l’Algérie tant que l’Algérie ne respectera pas la teneur de nos accords », insistant sur le fait qu’une relation bilatérale implique une « responsabilité » et non une soumission automatique.
La Défection Calculée de la Majorité : La Peur à l’Élysée ?
L’adoption de la résolution, malgré son caractère non contraignant, est un revers cuisant pour l’exécutif, qui a pourtant le pouvoir d’empêcher ce vote. L’Élysée a refusé tout commentaire, affichant un « silence radio » qui en dit long sur l’embarras. De son côté, le Premier ministre Sébastien Lecornu a admis, discrètement, qu’il fallait « renégocier l’accord de 1968 avec l’Algérie qui appartient selon lui à une autre époque. » Il a néanmoins rappelé que « c’est le président de la République qui était garant des traités internationaux, » une manière de minimiser la portée du vote tout en respectant l’humeur de l’Assemblée.
Le texte a été adopté grâce aux voix de l’opposition de droite (RN, UDR) et de certains centristes (LR et Horizon, le parti d’Édouard Philippe). Mais le facteur décisif fut la désertion, jugée sciemment organisée, de nombreux députés du parti Renaissance. Leur absence a permis au texte de passer, à une voix près, laissant planer l’hypothèse d’un « calcul politique » visant à donner un os à ronger à l’opposition sans engager la responsabilité directe du président sur le plan international.
Ce silence et cette dérobade alimentent la question centrale : Emmanuel Macron a-t-il peur d’affronter l’Algérie ? La France, héritière de son statut de puissance coloniale, semble paralysée par la crainte d’une rupture diplomatique ou d’une crise majeure, alors même que l’Algérie est accusée de se comporter de « manière complètement irresponsable » à l’endroit de la France. L’inaction, selon la droite, a trop tardé, encourageant Alger à croire que « le rapport de force ne tournerait jamais en son avantage. »
Un Chaos Idéologique : « Racisme » contre « Bon Sens Migratoire »
Le vote a immédiatement ravivé les tensions idéologiques à l’Assemblée. À gauche, les réactions ont été vives et émotionnelles. L’écologiste Marine Tondelier a dénoncé un « racisme totalement décomplexé », tandis que Clémentine Autain pointait du doigt une « passerelle » entre la majorité macroniste et le RN.
Le député LFI, Abdel Kader Lamar, fils d’immigré algérien, a fustigé le vote en s’émouvant que des députés considèrent des citoyens comme lui comme des « ennemis de l’intérieur, » parlant d’un « texte raciste haineux » voté avec la complicité de la droite républicaine. Il est même allé jusqu’à prédire le « retour de l’OAS à l’Assemblée nationale » et une politique étrangère du RN fondée sur la haine qui referait « des expéditions coloniales en Algérie. »
Face à ces accusations virulentes, la droite a plaidé pour le « bon sens migratoire » et la « fermeté diplomatique ». Leur argument est simple : il ne s’agit pas de haine ou de racisme, mais de souveraineté et d’équité. Il s’agit de demander à l’Algérie une « responsabilité » qu’elle refuse d’assumer en continuant de laisser la France gérer seule les conséquences d’un accord jugé déséquilibré.
En dépit de son absence de valeur contraignante, la résolution du RN est un acte politique fort. Elle force l’exécutif à sortir de son « silence honteux » et met sur la table, pour la première fois, la question d’une souveraineté française bafouée par l’arrogance d’un partenaire et la peur d’un président. Le message est envoyé : la France doit cesser d’être « la serpière d’Alger » et réclamer enfin le respect de ses lois et de ses citoyens.
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