« La Russie vous soutient » : L’Accusation qui Fait Exploser l’Assemblée Nationale et Fait Trembler le Rassemblement National

Le Débat Interdit : Quand la Question des Éoliennes se Transforme en Duel Géopolitique à l’Assemblée
L’Assemblée nationale est le théâtre de joutes oratoires intenses, mais ce lundi, un débat anodin en apparence sur la fiscalité des éoliennes terrestres a basculé dans un territoire inédit, celui des allégeances internationales et des financements russes. En quelques minutes, l’hémicycle s’est transformé en arène, opposant la majorité présidentielle (Macronistes) au Rassemblement National (RN). Le ton a été donné par une accusation d’une rare violence, suggérant que l’opposition anti-renouvelable du RN ne serait pas motivée par l’économie, mais par un alignement forcé sur les intérêts de Moscou.
La confrontation, menée par la députée Agnès Panier-Runacher et relayée par Cyrielle Chatelain, visait directement Jean-Philippe Tanguy, député du RN. Elle illustre la nouvelle donne du paysage politique français, où les questions de souveraineté énergétique se mêlent désormais, sans détour, aux soupçons d’ingérence étrangère. L’argumentaire, loin de se cantonner aux chiffres et aux kilowatt-heures, a versé dans le règlement de comptes géopolitique, faisant trembler les murs du Palais Bourbon.
Le Piège des Coûts : Le RN Accuse la Majorité d’Incompétence
L’échange a débuté sur le terrain choisi par le Rassemblement National : la critique acerbe de la gestion énergétique du gouvernement. Jean-Philippe Tanguy a attaqué la majorité en place sur l’explosion des coûts de l’électricité, soulignant l’échec de la politique énergétique actuelle.
Le député RN a martelé des chiffres qui font froid dans le dos : en raison de la situation actuelle, l’État français doit mobiliser « près de 10 milliards d’euros » (voire 12 milliards sur l’ensemble du périmètre) pour la seule charge publique du service de l’électricité, notamment pour les tarifs de rachat et autres mesures. Pour Tanguy, la situation est un « état tabou de l’État français, » une impasse dont la majorité avoue elle-même ne pas savoir comment se sortir. La proposition du gouvernement de récupérer seulement « 50 millions sur les 10 milliards » est, selon lui, un signe d’incompétence et d’impuissance criantes.
L’argument est clair : vous, le gouvernement, avez mis la France dans une situation financière intenable. Vous êtes incapables de gérer la crise, et votre politique coûte des milliards aux contribuables. C’est sur cette base économique que le Rassemblement National a cherché à asseoir sa légitimité, avant que la discussion ne change brutalement de dimension.
Le Coup de Poignard : L’Accusation de l’Allégeance à Moscou
C’est Agnès Panier-Runacher qui a introduit l’« éléphant dans la pièce » : la dépendance française aux énergies fossiles. Avec une rhétorique tranchante, elle a déplacé le débat du coût des éoliennes vers le coût réel, colossal et stratégique, des hydrocarbures.
« Combien ça nous coûte les énergies fossiles ? Des dizaines de milliards d’euros, » a-t-elle lancé. Mais le coup de grâce est venu immédiatement après, lorsqu’elle a enchaîné sur la provenance de ces énergies. Où achetons-nous les énergies fossiles ? « En Russie. »
L’attaque a atteint son paroxysme avec une interpellation directe, chargée d’une signification géopolitique explosive : « Alors peut-être la Russie vous soutient mais nous nous ne soutenons pas la Russie. » L’implication est limpide : le Rassemblement National, par son hostilité aux énergies renouvelables (qui renforcent la souveraineté locale), et par son historique de liens financiers avec Moscou, défend in fine les intérêts de la Russie, principal fournisseur de ces énergies fossiles si coûteuses pour l’économie française.
Panier-Runacher a ensuite souligné la vertu des énergies renouvelables, rappelant qu’elles contribuent à l’économie locale (80 % de la valeur ajoutée des projets serait française), contrairement aux fossiles importés à 99 %. Le message est double : le RN nuit à l’économie française et sert des puissances étrangères.

La Riposte du RN : Sanctions Incompétentes et Argument « Pitoyable »
Mis en cause de façon aussi frontale, le député Jean-Philippe Tanguy a immédiatement demandé la parole au titre de l’article 70, alinéa 3, sur le fait que « la Russie le soutiendrait. » Sa réplique, pleine d’une colère contenue, a cherché à renvoyer l’accusation à l’envoyeur, la qualifiant d’« argument pitoyable. »
Le député RN a choisi une stratégie de contre-attaque en deux temps. Premièrement, il a rappelé que la facture des hydrocarbures est « votre facture » (celle du gouvernement), et non celle du Rassemblement National. Deuxièmement, il a accusé la majorité de s’être montrée incompétente dans l’application des sanctions internationales. Selon Tanguy, la politique menée par le gouvernement a eu pour effet pervers d’enrichir la Russie.
« Vous avez été tellement incompétent que vous avez enrichi la Russie avec vos sanctions, » a-t-il affirmé, achevant sa réplique par une formule lapidaire : « Donc avec vos ennemis comme ça, pas besoin d’amis imaginaire à Panier-Runacher. » L’argument est simple : si la Russie est riche, c’est à cause de votre maladresse politique, et non de notre prétendue allégeance.
L’Estocade Finale : Le Rapport Parlementaire sur l’Ingérence
Toutefois, l’accusation d’allégeance a été renforcée de manière factuelle par l’intervention de la députée Cyrielle Chatelain (du groupe Écologiste, mais s’alignant ici sur la majorité contre le RN). Relevant l’« obsession » du Rassemblement National à vouloir « lutter contre les énergies renouvelables, » Chatelain a déclaré que cette position trouvait ses racines dans des éléments concrets, qui ne sont « pas une attaque, » mais bien « factuels. »
Elle a rappelé sans détour l’historique des liens entre le RN et le Kremlin :
Les prêts russes accordés au parti.
La rencontre entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine.
La mise au pilon de centaines de milliers de tracts montrant la poignée de main entre les deux leaders.
Plus grave encore, la députée a convoqué l’autorité de la Chambre elle-même, en citant le rapport parlementaire sur les ingérences étrangères. Ce document officiel, adopté par l’Assemblée, a rappelé que le Rassemblement National est la « courroie de transmission de la Russie en France. »
Cette dernière phrase a agi comme une véritable estocade. L’accusation n’était plus une simple invective politique, mais la reprise d’une conclusion établie dans un rapport d’enquête parlementaire. Chatelain a conclu que l’obsession anti-éolienne du RN était légitimement questionnable quant à son origine, qui pourrait bien être l’allégeance à Vladimir Poutine.
Au-Delà de l’Énergie : Le Vrai Enjeu du Débat
Ce débat, qui devait porter sur quelques dizaines de millions d’euros de fiscalité éolienne, a révélé une tension profonde au cœur de la démocratie française. L’enjeu a cessé d’être l’énergie pour devenir l’identité et la loyauté de l’opposition.
Pour la majorité, l’attaque était une stratégie calculée pour décrédibiliser le RN sur la question de la souveraineté. Comment un parti opposé aux renouvelables peut-il prétendre défendre l’autonomie française, tout en étant accusé par un rapport parlementaire d’être la « courroie de transmission » d’une puissance qui s’est enrichie grâce à la dépendance fossile ? C’est le paradoxe existentiel du Rassemblement National qui a été jeté en pleine lumière.
Pour le RN, la riposte visait à dénoncer une diversion, un « argument pitoyable » visant à masquer l’échec cuisant du gouvernement face à la crise du pouvoir d’achat et au coût exorbitant de l’électricité. Le député Tanguy a choisi de se positionner comme le défenseur des Français pénalisés par l’incompétence de ceux qui, selon lui, ont involontairement renforcé la puissance de Moscou par une politique de sanctions inefficace.
Finalement, si les deux camps se sont mutuellement accusés d’avoir enrichi la Russie, l’échange a marqué une escalade significative dans l’affrontement politique. Il démontre que l’ère de la prudence est révolue : désormais, au Palais Bourbon, la question des factures d’électricité n’est plus seulement une affaire de chiffres, mais une question de loyauté nationale, posée sans aucune retenue.
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