L’Idéologie Révélée : Pourquoi L’Élite Médiatique et Culturelle Insulte le Peuple qui Vote RN

Article: L’Idéologie Révélée : Pourquoi L’Élite Médiatique et Culturelle Insulte le Peuple qui Vote RN
La scène médiatique française est depuis plusieurs années le théâtre d’une guerre de positionnement idéologique. Cependant, les récentes joutes verbales autour du vote pour le Rassemblement National (RN) et les commentaires d’artistes iconiques ne sont que la partie visible d’un conflit bien plus profond, une véritable « gangrène idéologique » qui, selon certains observateurs, ronge le service public et une partie de l’élite culturelle. L’onde de choc provoquée par les propos d’Alain Souchon et leur analyse par des figures comme Patrick Cohen n’a fait qu’ouvrir la boîte de Pandore, révélant un mépris de classe déguisé en pureté républicaine.
Le Mépris de l’Élite : Quand un Poète Juge le Peuple
Alain Souchon, monument intouchable de la chanson française, poète dont l’œuvre capte l’air du temps depuis plus d’un demi-siècle, s’est récemment trouvé au centre de la tempête. Alors qu’il dénonçait la montée des « vents mauvais » de l’extrême droite, l’usage d’un mot jugé méprisant à l’égard des électeurs du RN a provoqué une réaction en chaîne.
Sur France Inter, Patrick Cohen a tenté de désamorcer l’incident, reléguant l’« insulte » au rang d’« anecdote », insistant sur la liberté de parole de l’artiste. Mais pour les critiques, dont Sabrina Medjebeur, cet éditorial ne fait qu’aggraver le diagnostic : le cœur du débat n’est pas l’invective, mais la méprise qu’elle véhicule.
La critique adressée à Souchon et à l’« intelligentsia » médiatique est cinglante : celle de ne pas connaître, et donc de ne pas comprendre, la réalité vécue par les Français qui se tournent vers le RN. « Ce que je reproche à Alain Souchon, c’est de ne pas connaître la situation de ceux qui votent pour le RN, » assène-t-on. Ces électeurs sont confrontés aux « fins de mois difficiles », à une insécurité croissante, et parfois à ce qu’ils perçoivent comme une « immigration massive ». Des difficultés XXL face auxquelles les politiques traditionnelles n’ont, selon eux, apporté aucune solution.
Cette déconnexion est d’autant plus frappante que les figures médiatiques et artistiques incriminées, à l’image de Cohen ou Souchon, sont reconnues comme « infiniment plus protégées » des réalités socio-économiques et sécuritaires qui frappent les classes populaires. Le vote RN est ainsi perçu comme un réflexe de survie, la « tentation » d’aller vers un parti qui, n’ayant jamais été au pouvoir, incarne une ultime alternative.
Un Concept «Démodé» : L’Idéologie Profonde
La lecture de ce clivage social trouve un écho dans les archives. Un extrait d’Alain Souchon datant de 1986, où il s’exprimait sur la France, est ainsi ressurgi, offrant une grille d’analyse de l’idéologie qui sous-tend ce mépris. L’artiste y déclarait sans ambages qu’il n’était « pas du tout pour la France en tant que pays » et que la France était un « truc démodé ». Son regard était déjà tourné vers l’Europe, seul avenir possible à ses yeux.
Ce n’est pas un simple propos anodin, mais une véritable signature idéologique qui révèle un certain détachement, voire une condescendance, envers le concept de nation. La France, perçue comme un pays « vieilli » économiquement, ne serait qu’une vieille peau à jeter pour embrasser une modernité supranationale. Pour les critiques, cette position éclaire le manque de compréhension d’un vote qui, au contraire, se raccroche aux symboles et à l’identité nationale.
De même, l’appel de Patrick Cohen à un « sursaut » et à l’« intelligence collective » est retourné contre lui. Ces mots sous-entendent, selon les analystes, que les électeurs du RN seraient dénués de cette intelligence ou auraient besoin d’être ramenés à la raison par une élite éclairée, confirmant ainsi le jugement de valeur. Il y a, dans cette rhétorique, un refus obstiné de comprendre avant de juger, de tenter d’analyser ce qui n’est plus uniquement un vote de colère, mais une adhésion.
Du Vote Colère au Vote Adhésion : Un Phénomène Incompris
Une autre erreur de diagnostic pointée par l’analyse est la persistance à ne voir dans le vote RN qu’une simple expression de frustration. L’argument selon lequel le RN serait uniquement le refuge des « gens d’en bas qui sont en difficulté » est aujourd’hui obsolète.
La réalité électorale est bien plus nuancée : « Aujourd’hui, le RN c’est un vote d’adhésion parce que il y a les gens d’énom […] mais aujourd’hui vous avez beaucoup d’avocats, même des enseignants d’ailleurs qui se reconnaissent dans le vote RN. » Le parti de Marine Le Pen attire désormais un socle d’électeurs qui ne sont pas nécessairement en situation de précarité, mais qui adhèrent à la ligne politique et aux propositions du parti. Ce vote d’adhésion, qui « ne leur plaît pas mais c’est comme ça », contraint l’élite médiatique à revoir son récit, un exercice difficile.
Le « Privilège Rouge » : Deux Poids, Deux Mesures Historiques
Face à ce phénomène, le service public peine à trouver une grille d’analyse objective, préférant souvent recourir à l’argument historique pour délégitimer le RN. C’est le cas de Samuel Étienne qui, en analysant les racines du mouvement, rappelle doctement qu’historiquement, le parti a été fondé par des néonazis et des collaborateurs, considérant que le RN n’est qu’un « changement d’appellation marketing » du Front National.
Cette argumentation, qualifiée de « niveau zéro de l’argumentation » par les critiques, est jugée trop courte et sélective. Elle ne tient pas compte des évolutions internes, notamment l’éviction du père par Marine Le Pen. Surtout, elle révèle un « privilège rouge » au sein du débat médiatique. L’histoire et la généalogie des partis de gauche ne sont jamais soumises au même procès. Le passé du communisme français, et les idéologies totalitaires auxquelles il fut lié, n’est jamais convoqué avec la même insistance pour disqualifier les formations politiques contemporaines qui s’en revendiquent ou en sont issues. Cette sélectivité délibérée conforte le sentiment d’une justice à deux vitesses dans l’espace médiatique.
L’Omerta Idéologique : La Gangrène du Service Public
Mais le cœur de la dérive idéologique réside dans le fonctionnement interne des rédactions. Sabrina Medjebeur a livré un témoignage édifiant sur le « magma idéologique » et l’« omerta » qui règne, en particulier au sein du service public.

« Il y a une idéologie qui gangrène le service public, » a-t-elle déclaré, ajoutant que cette idéologie « fait peur à certains journalistes ». Elle a révélé le cas d’une consœur qui, après avoir qualifié les massacres du 7 octobre en Israël de « pogrom » dans un article, s’est retrouvée « mise au banc au sein de sa rédaction ». L’utilisation de ce terme, pourtant factuel pour décrire des violences organisées contre une population spécifique, était incompatible avec « le récit de la France insoumise qui considère que c’est une action de résistance ».
Ce cas est la preuve la plus troublante qu’au-delà de la ligne politique, c’est une véritable dictature de pensée qui s’installe, où la sémantique et la nuance sont sacrifiées sur l’autel du consensus idéologique. Les journalistes qui osent s’écarter de la ligne prescrite, notamment sur des sujets aussi sensibles que le conflit israélo-palestinien, sont sanctionnés par l’ostracisme. Pendant ce temps, des syndicats de journalistes (SNG, CGT, CFDT) organisent des journées de « résistance » contre les « médias extrême droite », assimilant des chaînes comme CNews ou Europe 1 à un danger qu’il faut combattre activement.
Clichés et Succès Insupportable : La Mise au Ban de la Réussite
Enfin, la dernière grille de lecture de cette bataille idéologique est la sainte horreur de la réussite. Les exemples abondent. Le club des Girondins de Bordeaux se sent obligé de se désolidariser publiquement d’Éric Zemmour qui a posé avec un maillot, insistant sur le caractère « inclusif » et « solidaire » du club, dans une posture de vertu imposée.
Plus frappant encore, une journaliste de BFM interroge Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, en résumant le parc avec une série de clichés « terrifiants » : « nostalgique, » « trop catholique » et « trop blanche. » L’host qualifie cette démarche de « racisme antiblanc roue libre » ou, a minima, de tentative de « racialisation » du débat. Un tel langage, qui pointerait la couleur ou l’appartenance religieuse d’une autre communauté, serait immédiatement condamné. Le double standard est flagrant.
L’analyse conclut que le véritable scandale, ce qui rend cette élite « dingue », n’est pas tant le contenu idéologique que le succès. Le fait que CNews, Europe 1, le JDD ou le Puy du Fou, des entités régulièrement décriées, parviennent à « marcher » et à attirer un public massif, est perçu comme une insulte à l’idéologie dominante. C’est la preuve que les Français, lassés par les jugements de valeur et les leçons de morale, cherchent ailleurs une information et un divertissement qui leur ressemblent, créant ainsi une rupture définitive entre l’élite médiatique qui prétend leur donner la parole et le peuple qu’elle refuse d’écouter.
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