L’Implosion Suicide de la Macronie : Dette, Cynisme et Trahisons Révèlent l’Agonie d’un Régime à Bout de Souffle

 

L’Implosion Suicide de la Macronie : Dette, Cynisme et Trahisons Révèlent l’Agonie d’un Régime à Bout de Souffle

 

L’air est électrique au Parlement. Tandis que l’examen du Budget de l’État (PLF) et du financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 commence, le système politique français assiste à un spectacle digne des arènes romaines : l’implosion spectaculaire de la majorité présidentielle. La Macronie, ce bloc autrefois monolithique, est en train de se disloquer, non pas sous le poids de l’opposition, mais sous celui de ses propres figures tutélaires. Ces derniers jours, c’est une véritable “chasse aux requins” qui a commencé, où les anciens piliers du pouvoir se dévorent les uns les autres, révélant au passage la petitesse, l’amertume et surtout, le cynisme qui ronge l’Élysée. Pour les observateurs, il ne s’agit pas d’une simple crise de fin de règne, mais bien de l’agonie d’un régime qui a perdu toute ligne directrice et toute souveraineté. La chute du gouvernement Lecornu semble désormais n’être qu’une question de temps, rendue inéluctable par l’affaiblissement d’un Emmanuel Macron contesté de toutes parts.

La Grande Défection : Le Maire Brise l’Omerta de la Dette

Le symptôme le plus frappant de cette décomposition vient de ceux qui étaient aux premières loges. Si les tensions entre Emmanuel Macron et ses anciens Premiers ministres, Édouard Philippe et Gabriel Attal, sont connues – avec Philippe réitérant par deux fois sa demande de démission présidentielle, selon Le Point – l’attaque la plus frontale est venue de l’intérieur, de celui qui a tenu les rênes des finances pendant sept années cruciales.

Bruno Le Maire, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances de 2017 à 2024, a jeté un pavé dans la mare. Interrogé sur la dette abyssale de la France, qui a explosé de plus de 1000 milliards d’euros durant son mandat, il n’a pas cherché à se disculper, mais à partager le fardeau, dénonçant une “fourberie” généralisée au sein de son propre camp. Le Maire a rappelé que ceux-là mêmes qui lui reprochent aujourd’hui d’avoir creusé la dette venaient « gémir et pleurer » dans son bureau pour qu’il « dépense plus » durant les crises du Covid et de l’inflation.

Cette riposte est dévastatrice. Elle expose le double jeu de la classe politique macroniste qui, en coulisses, exigeait des dépenses colossales (estimées à 400 milliards d’euros rien que pour les politiques Covid et énergie) tout en s’érigeant aujourd’hui en gardienne de la rigueur budgétaire. Ce faisant, Le Maire balance également du lourd sur l’irresponsabilité des politiques menées, notamment sur la gestion du Covid et la crise énergétique. Ces politiques, comme la dépendance au marché européen de l’électricité et le refus de reprendre le contrôle public d’EDF pour diviser par trois les prix, ont coûté une fortune aux Français. L’ancien ministre enfonce le clou en révélant que depuis son départ en septembre 2024, la dette a encore augmenté de 185 milliards d’euros, signifiant que la folie dépensière n’est pas le fait d’un seul homme, mais d’un système.

Quand l’Absence de Ligne Politique Mène au Dégoût

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L’amertume et la désillusion transparaissent également chez d’autres figures de premier plan, confirmant l’absence totale de direction stratégique au sommet de l’État.

Élisabeth Borne, ancienne Première ministre et ministre de l’Éducation Nationale, a reconnu dans une interview à La Tribune Dimanche qu’elle avait quitté l’exécutif « faute de connaître sa ligne politique ». Ses mots sont implacables : « Les turbulences de ces dernières semaines m’ont fait mesurer qu’il n’était pas possible d’être dans un gouvernement dont je ne connais pas la ligne ». C’est une reconnaissance rare de l’inanité politique. Si l’ancienne cheffe du gouvernement elle-même ne sait plus quelle est la feuille de route, c’est que l’État, dépourvu de souveraineté, est désormais ballotté par les flots des événements, incapable de piloter l’avenir du pays. Elle crache le morceau, tardivement certes, mais son témoignage révèle l’impasse stratégique de la Macronie.

Manuel Valls, qui occupait un poste de ministre d’État et numéro 2 du gouvernement jusqu’à peu, est allé encore plus loin dans son expression de dégoût. Congédié par l’exécutif, il a déclaré dans L’Express avoir été « victime de la petitesse et du cynisme », confessant son « malaise » et son « dégoût » face au spectacle politique offert aux Français. Entre la “fourberie” de Le Maire et le “cynisme” de Valls, le vocabulaire utilisé par les proches de Macron dépeint un régime rongé par des jeux d’ego et d’intérêts personnels, bien loin des grandes ambitions affichées.

Le “Budget Frankenstein” et le Gouvernement sur un Fil

Ces règlements de comptes internes ne sont pas de simples anecdotes. Ils interviennent au moment le plus critique pour le gouvernement : l’examen budgétaire. La presse a déjà qualifié le projet de « Budget Frankenstein », une métaphore révélatrice de sa composition hybride et de son caractère explosif.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a succédé à Borne, a fait le pari risqué de vouloir se passer du fameux 49.3 pour faire adopter ce budget. Or, comme le souligne L’Express, cela ouvre un « débat parlementaire inédit où alliance fragile, pression sociale [et] rigueur budgétaire risquent de se télescoper ». L’équilibre du gouvernement s’annonce « très précaire », d’autant que ses anciens “amis” sont désormais bien occupés à le saboter.

La pression est maximale, d’autant plus que l’exécutif doit gérer le dossier empoisonné de la réforme des retraites. Pour éviter une motion de censure lors de l’épisode précédent, un accord avait été passé, notamment avec le Parti Socialiste, promettant la « suspension » de cette réforme.

L’Illusion des Retraites et le Retour du Boomerang

Mais cet accord, ce “deal” politique, est en train de se révéler être un feu de paille. La promesse de suspension des retraites « fait pchit », selon l’expression consacrée par Midi Libre. Le constitutionnaliste Benjamin Morel, cité par la presse, a douché les espoirs, estimant que les chances de suspension sont « très réduites ». Les obstacles sont nombreux : le vote du Sénat, la Commission Mixte Paritaire, le risque de censure par le Conseil Constitutionnel pour un « cavalier budgétaire », etc.

Les Échos confirment le danger immédiat : si la suspension doit passer par un amendement gouvernemental, l’approbation du PLFSS doit se faire dans un délai très court (50 jours). Si ce délai expire sans vote, le gouvernement pourrait théoriquement recourir à l’article 47 de la Constitution pour faire passer le projet par ordonnance, une hypothèse sans précédent sous la Cinquième République. Or, une telle manœuvre risquerait de l’exposer instantanément à une « motion de censure spontanée » et évidente.

En d’autres termes, le gouvernement Lecornu est pris entre deux feux : soit il trahit sa promesse sur les retraites et fait face à la colère de l’opposition et de la rue ; soit il tente une manœuvre constitutionnelle inédite et précipite sa propre chute par une motion de censure.

L’Urgence du Combat et la Chute du Régime

L’implosion de la Macronie est un cadeau inespéré pour l’opposition souverainiste. Elle met en lumière l’agonie d’un régime dont l’unique moteur est désormais la survie personnelle et l’amertume. Pendant que les anciens ministres se déchirent, l’exécutif continue de concocter des mesures fiscales lourdes, comme la taxation des tickets restaurant, la fiscalisation des revenus liés aux affections de longue durée (ALD) ou le déremboursement de certains médicaments.

Le combat n’est pas terminé, bien au contraire. L’histoire n’est pas écrite. Cet affaiblissement de Macron et de son gouvernement appelle à un renforcement de la pression, non seulement pour la motion de censure classique contre le gouvernement, mais également pour la motion de destitution contre le Président lui-même, et, plus fondamentalement, la motion de censure contre le système : le Frexit, la sortie de la France de l’Union européenne.

Ce n’est qu’en soutenant ces trois fronts que les Patriotes pourront convertir l’effondrement moral et politique de la Macronie en une véritable victoire nationale. La décomposition du système est un carburant inestimable pour ceux qui prônent le retour à la souveraineté, à la vérité, à l’attachement à la France et à son patrimoine. Le régime agonise, il est temps de lui donner le coup de grâce.