Furieux d’avoir été trahi et éliminé par le Vosgien dans le jeu d’aventures de TF1, le chef d’entreprise de 39 ans a laissé éclater sa colère lors de leurs retrouvailles à la résidence du jury final, aux Philippines.

En rejoignant la résidence du jury final au matin du 34e jour de tournage de « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres », Maxime se doutait qu’il n’allait pas y être accueilli avec un verre de jus d’orange et une farandole de viennoiseries. Sacrifié lors de la réunion des ambassadeurs par Frédéric, Maël et surtout ses anciens alliés Louise et Pierre-Marie, le Vosgien de 33 ans avait très mal vécu son départ.

Grâce aux abandons médicaux de Frédéric et d’Adrien, Maxime avait pu revenir dans le jeu avec la volonté de prendre sa revanche. Tour à tour, il avait contribué aux éliminations de Louise, de Joana et du binôme du Sud Naïs et Pierre-Marie. Durant ces conseils, il s’était félicité auprès de Louise et de Pierre-Marie d’avoir orchestré secrètement leur sortie du jeu pour soulager sa conscience et apaiser sa colère.

« Pourquoi tu t’es fait mousser à la fin du conseil comme si tu avais inventé la machine à courber les bananes ? »

Pierre-Marie dans « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres »

Battu lors d’un jeu éliminatoire face à Claire et Jérôme le Catalan, Maxime a donc rejoint les victimes de ses stratagèmes à la résidence du jury final. Tous étaient unanimement contents de le savoir éliminé à son tour de « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres ». « On va pouvoir vider notre sac », s’est réjouie Joana. C’est surtout Pierre-Marie, éliminé un jour et demi plus tôt, qui a exprimé sa rancœur en dégainant un festival de punchlines.

« Pourquoi tu t’es fait mousser à la fin du conseil comme si tu avais inventé la machine à courber les bananes ? », lui a lancé l’entrepreneur de la Drôme. « Tu t’es presque levé en disant que tu avais tout planifié depuis le début, comme si tu faisais décoller des fusées. On avait l’impression que tu travaillais à la Nasa. » Pierre-Marie a reproché à Maxime d’avoir inscrit le prénom de son binôme, Naïs, au lieu d’avoir « le courage » de mettre le sien.

Maxime, Joana et Pierre-Marie à la résidence du jury final dans « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres » Capture écran TF1

« Un groupe de hyènes qui claquent des dents, je n’aime pas trop ça »

Maxime dans « Koh-Lanta, la revanche des 4 terres »

« Je pensais que tu étais quelqu’un de bien mais, finalement, tu es une trompette, a enchaîné l’ancien membre de l’équipe du Sud. Personne n’avait confiance en toi, tu es une pipe. » Le Vosgien a encaissé toutes les attaques de Pierre-Marie, de Joana et de Naïs sans broncher. « Ils y sont allés forts. Un groupe de hyènes qui claquent des dents, je n’aime pas trop ça. Je suis plus du côté du lion qui va toutes les bouffer une par une », a-t-il réagi face caméra en aparté.

« Je ne peux plus te blairer, a sèchement conclu Pierre-Marie. Je suis un sale gosse, j’ai un trait de caractère de merde, tout ce que j’ai dit, je le pense. Peut-être qu’avec le temps, ça passera. » Très calme, Maxime s’est dit satisfait de son parcours et d’avoir été plus loin que ceux qui l’accablent.

À 78 ans : Hervé Vilard brise le silence et parle de son amour et de sa famille

À 78 ans, alors que beaucoup choisissent le silence ou l’oubli, Hervé Vilard, l’icône de la chanson française, prend la parole. Derrière sa voix chaleureuse, célèbre depuis le mythique Capri c’est fini, se cache une vie faite de blessures secrètes, d’amours silencieux, et de résilience admirable. Pour la première fois, il décide de lever le voile sur son passé, livrant une confession touchante, à cœur ouvert.

Né René Vilard, il n’a jamais eu la chance de connaître un foyer stable. Très jeune, il est abandonné par une mère en grande détresse et placé en foyer. Il grandit dans des pensionnats, ballotté entre familles d’accueil, sans racines ni repères. Cette enfance brisée a laissé en lui une blessure profonde qui influencera toute sa vie. C’est peut-être pour cela que sa musique résonne avec autant de mélancolie, de recherche d’amour et de sens.

À travers ses chansons, il a sublimé la douleur. Mais dans sa vie privée, l’amour fut discret, parfois douloureux. Dans une interview, il dira un jour : « Je ne pouvais pas m’aimer, alors comment aimer les autres ? » Longtemps, Hervé Vilard a caché son homosexualité. Dans une époque peu tolérante, il a aimé dans l’ombre, avec pudeur et crainte. Il confiera plus tard avoir vécu une grande histoire d’amour avec un homme, sans jamais révéler son nom. Une relation intense, mais fragilisée par la célébrité, le secret, les non-dits.

Après cette rupture, il est retourné à la solitude, trouvant dans l’écriture, la musique et les voyages une forme de consolation. Du côté familial, il retrouvera sa mère des années plus tard, mais la douleur restait là, entre eux. Il dira : « Elle m’a donné la vie, puis m’a oublié. » Pourtant, il ne cédera jamais à l’amertume. Il choisira la lumière : celle de ses amis, de ses fidèles collaborateurs, de son public, qu’il appelle affectueusement « sa vraie famille ».

Aujourd’hui, Hervé Vilard vit entouré de souvenirs et de paix intérieure. Il parle avec tendresse de ses promenades, de ses chiens, de ses lectures. Il n’a jamais fondé de famille au sens traditionnel, mais il a su créer autour de lui un cercle d’amour sincère, discret, mais solide.

Son héritage va bien au-delà de la musique. Il nous laisse un exemple de courage, de résilience et de vérité. Il a transformé les blessures en poésie, l’abandon en tendresse, la solitude en art. Et à travers sa voix, c’est une génération entière qui a appris que l’on pouvait guérir, aimer, et vivre pleinement, même après avoir tant souffert.