Derrière le sourire lumineux et la tendresse naturelle qui font sa renommée, Mimie Mathy traverse aujourd’hui l’une des épreuves les plus douloureuses de son existence. L’inoubliable interprète de Joséphine, ange gardien, connue pour sa joie communicative et sa résilience face à la vie, pleure en silence la perte de son père, Marcel Mathy, décédé à l’âge de 89 ans. Un choc immense pour la comédienne, tant leur lien était fort, profond et indéfectible.

Discret, humble et passionné de culture, son père avait toujours été une figure essentielle dans son parcours personnel et professionnel. Véritable pilier dans sa vie, Marcel Mathy était pour Mimie bien plus qu’un parent : il était son confident, son repère, son complice de toujours. Dans de rares interviews passées, la comédienne n’hésitait pas à évoquer leur relation exceptionnelle, faite de confiance mutuelle, d’écoute bienveillante et d’une grande liberté de parole. Elle racontait même avoir partagé avec lui des moments très intimes de sa vie, comme sa première expérience amoureuse, qu’elle lui avait confiée avec fierté et bonheur, sans gêne ni tabou.

Ce lien singulier les unissait dans la tendresse, mais aussi dans une passion commune pour le spectacle, la musique et l’humour. Marcel Mathy aimait organiser des soirées animées à la maison, où l’on chantait, où l’on riait, où l’on rêvait. C’est dans cette ambiance chaleureuse et vivante que Mimie a puisé ses premières inspirations, son goût pour la scène, et cette énergie communicative qui fait aujourd’hui encore son charme irrésistible.

Depuis l’annonce du décès de son père, Mimie Mathy s’est volontairement retirée de la sphère médiatique. Elle a choisi de vivre son deuil à l’abri des regards, dans la pudeur et le recueillement, fidèle à sa discrétion naturelle. Si elle n’a pas encore souhaité s’exprimer publiquement sur cette perte, ses proches rapportent une grande tristesse, mêlée de reconnaissance pour tout ce que Marcel lui a transmis.

Les hommages affluent de toutes parts. Fans, amis et collègues saluent la mémoire de cet homme simple et généreux, qui a su, dans l’ombre, accompagner avec tendresse le destin extraordinaire de sa fille. Un père aimant, fier, qui aura vu Mimie briller de mille feux tout en restant lui-même une étoile discrète, mais essentielle, dans son ciel personnel.

Dans cette période douloureuse, le souvenir de cet homme qui « dévorait la vie » demeure une source de force pour Mimie. Car si les pères ne sont pas éternels, leur amour, lui, l’est à jamais.