Derrière le sourire de Nagui, une angoisse silencieuse qu’il affronte chaque année
À l’écran, Nagui rayonne. Animateur emblématique du paysage audiovisuel français, il multiplie les émissions à succès avec un enthousiasme communicatif. Toujours souriant, blagueur, charmeur, l’homme de télévision semble tout avoir pour être heureux : une carrière florissante, une vie de famille accomplie, une renommée sans faille. Pourtant, sous cette façade joviale se cache une inquiétude tenace que peu de gens connaissent.
Chaque année, dans le plus grand silence, Nagui fait face à une peur intime. Celle de découvrir un jour une mauvaise nouvelle médicale. Ce n’est pas une simple crainte vague, mais une angoisse bien réelle qui s’invite à chacun de ses bilans de santé. Il l’avoue lui-même : « Tous les ans, j’ai la petite boule au ventre quand je me retrouve devant mon toubib. »
À 63 ans, alors que tout semble lui réussir, Nagui ne se repose pas pour autant sur ses acquis. Son rendez-vous annuel chez le médecin est devenu un rituel immuable, chargé d’émotions. Analyses de sang, radios, examens complets… pendant quelques minutes, il se retrouve suspendu aux mots du médecin devenu son ami, guettant le verdict comme on attend une sentence. Il confie avec lucidité : « Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres. »
Heureusement, jusqu’à présent, les résultats ont toujours été rassurants. Mais cette appréhension, elle, ne disparaît jamais vraiment. Elle s’inscrit peut-être dans une part plus profonde de lui, dans cette mémoire affective liée à son père qui rêvait de le voir médecin. Nagui ne porte pas de blouse blanche, mais il a trouvé une autre manière d’apporter sa contribution à la lutte contre la maladie.
À travers ses émissions caritatives, notamment en faveur de la recherche contre le cancer, il s’engage avec une sincérité bouleversante. Il en parle avec émotion, évoquant ces moments où des chercheurs viennent le remercier en personne. « Prendre un chercheur dans les bras qui me dit merci, ça me fait pleurer », confie-t-il, la gorge serrée. Car au fond, dit-il, « Peut-être que là aussi, je résous un souvenir d’enfance… Je n’ai pas été médecin, papa, mais indirectement, en aidant des chercheurs, j’espère sauver des vies. »
Ce besoin d’agir, de prévenir, de protéger, Nagui le traduit en gestes concrets. Il met sa notoriété au service de causes qui lui tiennent à cœur. C’est une forme de thérapie, un exutoire, mais aussi un hommage discret à ses racines, à ses blessures invisibles.
Derrière les caméras, derrière les sourires complices avec les candidats de N’oubliez pas les paroles, il y a donc un homme profondément humain, conscient de la fragilité de la vie. Un homme qui, chaque année, regarde la vérité en face dans un cabinet médical, en espérant pouvoir continuer à sourire encore longtemps.
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