Ah, Nagui… Le militant écolo le plus médiatisé du PAF. Toujours prêt à donner une leçon, que ce soit sur la viande, les bains ou les sacs plastiques. Mais cette fois, l’animateur a dû admettre une petite incohérence : il prendra l’avion cet été, du sud au nord de la France, pour tourner Intervilles. Et il le dit lui-même : “Je ne suis pas parfait.”

Pas parfait, mais un peu donneur de leçons quand même, non ? On se souvient de ses remarques bien senties à des candidats sur N’oubliez pas les paroles, leur expliquant qu’il faut manger moins de viande, prendre des douches courtes et sauver la planète à coups de petits gestes.

"Tôi phải gọi điện cho vợ tôi!": Nagui xấu hổ vì lời đề nghị khiếm nhã của một ứng viên trong Don't forget the lyrics (VIDEO) | Télé 7 Jours

Sauf que quand il s’agit de son propre confort ou de ses tournages… hop, un petit billet d’avion. Et il se justifie en expliquant que l’avion coûte 40 euros quand le train en coûte 150. Argument entendu, mais curieux pour quelqu’un qui, lui, n’est pas concerné par les fins de mois difficiles.

Alors oui, on comprend que personne n’est irréprochable, mais peut-être faudrait-il commencer par l’humilité, surtout quand on a l’habitude de faire la morale aux autres. Parce qu’en matière d’écologie, ce qui fatigue, ce ne sont pas les contradictions : ce sont les donneurs de leçons à géométrie variable.

Dans cet échange poignant, une femme se livre avec une sincérité bouleversante sur son parcours de reconstruction après des traumatismes profonds. Elle évoque sans détour la douleur du déni familial, cette volonté de certains de nuire pour se protéger, qu’elle qualifie de “lâche” et “assassin”.

Nagui dans l'embarras : il se justifie mais ne convainc personne. - YouTube

Elle raconte comment son rôle de mère a été une forme de guérison, notamment grâce au fait d’avoir eu deux fils et non une fille. Elle reconnaît que cela aurait ravivé des angoisses profondes, issues de son passé, au point de risquer une surprotection néfaste.

Très marquée par ses engagements militants, notamment dans le cadre de projets de loi liés aux violences sexuelles, elle admet que ce combat l’a happée entièrement, nuit et jour, jusqu’à ce que ses enfants — en particulier son fils Enzo — lui demandent de sortir de cette spirale pour leur bien, mais aussi pour le sien. Elle leur a fait la promesse de se retirer une fois la loi passée. Cette parole donnée lui a permis de ne pas se consumer dans une lutte qui, si elle était juste, risquait de l’engloutir.

Elle parle aussi de cette « flamme » intérieure, métaphore puissante de la résilience : une petite lueur qu’il faut protéger coûte que coûte, même quand tout vacille autour.

 

Dans les moments de violence, d’humiliation ou de doute, elle s’imaginait mettant ses mains autour de cette flamme pour qu’elle ne s’éteigne jamais. Parce qu’elle savait, au fond d’elle, qu’un jour viendrait où elle ferait un grand feu. Ce feu-là, elle l’allume désormais dans sa « vie d’après », qu’elle embrasse avec force et lucidité.

Elle revient également sur son image médiatique d’animatrice de télévision “gentille et docile”, construite à une époque où il n’était pas toléré qu’une femme à l’écran soit aussi autrice, penseuse ou combattante.

"Hãy để anh ta chết": Nagui kể lại những cuộc tấn công dữ dội mà anh ta nhận được khi bị ốm trên sóng truyền hình | Télé 7 Jours

Méprisée pour son intelligence, son courage et sa profondeur, elle raconte ce qu’elle devait taire pour se conformer. Pourtant, nourrie par l’amour immense de son grand-père, un homme libre, éleveur de chevaux, elle a toujours su, malgré les humiliations, qu’elle était capable de déplacer des montagnes.

Enfin, avec une touche d’humour et d’autodérision, elle parle de ses fesses — symbole inattendu mais assumé de son acceptation d’elle-même. Elle affirme les aimer aujourd’hui plus que jamais, dans une société qui valorise les corps vrais. “J’ai la fesse moderne”, dit-elle en riant, mêlant légèreté et puissance dans une déclaration de liberté et de fierté retrouvée. Ce récit, intime et inspirant, est celui d’une femme qui a appris à ne plus raser les murs.