À 50 ans, Flavie Flament ne se cache plus. Ni derrière un sourire, ni derrière un maquillage télévisuel. “Plus on m’impose, plus je m’oppose”, lâche-t-elle comme un manifeste. Une phrase cinglante, à l’image du chemin de croix qu’elle a traversé et de la femme libre qu’elle est devenue. L’ancienne animatrice de TF1, révélée à 14 ans par “Miss Podium”, a grandi sous nos yeux, entre strass et failles, rires et cicatrices.
Avec l’âge, Flavie dit avoir gagné une chose précieuse : la hauteur. « Vieillir, c’est prendre de l’orbite », confie-t-elle. Une manière poétique de dire qu’elle s’est libérée du regard des autres. Fini les injonctions, les carcans sociaux, les attentes pesantes.
Elle a déposé les armes face à la quête de perfection pour se recentrer sur l’essentiel : le vrai, le sincère, le vital. “Je suis plus légère, plus folle, moins soumise aux diktats”, dit-elle en souriant. Et pourtant, face à son reflet à l’écran chaque matin dans Télématin, le combat reste quotidien. « La télé ne pardonne rien. Elle vous renvoie votre dos, vos rides, vos doutes. »
Mais Flavie Flament ne s’arrête pas à son image. Elle a transformé sa douleur intime en combat public. En dénonçant son violeur, le photographe David Hamilton, elle a ouvert une brèche dans le silence assourdissant autour de l’inceste et des violences sexuelles. “Je ne l’ai pas fait seule”, insiste-t-elle avec humilité. Pourtant, c’est bien elle qui a permis de faire évoluer la loi, en repoussant le délai de prescription des viols sur mineurs et en instaurant un âge minimum de consentement.
Ce parcours, elle l’assume sans triomphalisme. “Je n’esquive pas la vérité, mais j’esquive la fierté”, avoue-t-elle. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle sait à quel point ce combat l’a exposée. À la suspicion, aux critiques, au doute, même dans sa propre famille. “J’ai préféré sacrifier une partie de mes vérités pour que l’autre puisse être entendue”, dit-elle. Une phrase d’une force immense, qui dit tout du prix du courage dans une société qui, trop longtemps, n’a pas voulu écouter.
Aujourd’hui, Flavie Flament continue de tracer sa route. Pas pour plaire. Pas pour séduire. Mais pour être. Entière, lucide, imparfaite, libre. Et c’est peut-être cela, le plus beau message qu’elle offre aux femmes : la possibilité d’exister pleinement, après les blessures, après le chaos, après le silence. Être à soi. Être à nouveau. Être, tout simplement.
Dans cet échange poignant, une femme se livre avec une sincérité bouleversante sur son parcours de reconstruction après des traumatismes profonds. Elle évoque sans détour la douleur du déni familial, cette volonté de certains de nuire pour se protéger, qu’elle qualifie de “lâche” et “assassin”. Elle raconte comment son rôle de mère a été une forme de guérison, notamment grâce au fait d’avoir eu deux fils et non une fille. Elle reconnaît que cela aurait ravivé des angoisses profondes, issues de son passé, au point de risquer une surprotection néfaste.
Très marquée par ses engagements militants, notamment dans le cadre de projets de loi liés aux violences sexuelles, elle admet que ce combat l’a happée entièrement, nuit et jour, jusqu’à ce que ses enfants — en particulier son fils Enzo — lui demandent de sortir de cette spirale pour leur bien, mais aussi pour le sien. Elle leur a fait la promesse de se retirer une fois la loi passée. Cette parole donnée lui a permis de ne pas se consumer dans une lutte qui, si elle était juste, risquait de l’engloutir.
Elle parle aussi de cette « flamme » intérieure, métaphore puissante de la résilience : une petite lueur qu’il faut protéger coûte que coûte, même quand tout vacille autour. Dans les moments de violence, d’humiliation ou de doute, elle s’imaginait mettant ses mains autour de cette flamme pour qu’elle ne s’éteigne jamais. Parce qu’elle savait, au fond d’elle, qu’un jour viendrait où elle ferait un grand feu. Ce feu-là, elle l’allume désormais dans sa « vie d’après », qu’elle embrasse avec force et lucidité.
Elle revient également sur son image médiatique d’animatrice de télévision “gentille et docile”, construite à une époque où il n’était pas toléré qu’une femme à l’écran soit aussi autrice, penseuse ou combattante. Méprisée pour son intelligence, son courage et sa profondeur, elle raconte ce qu’elle devait taire pour se conformer. Pourtant, nourrie par l’amour immense de son grand-père, un homme libre, éleveur de chevaux, elle a toujours su, malgré les humiliations, qu’elle était capable de déplacer des montagnes.
Enfin, avec une touche d’humour et d’autodérision, elle parle de ses fesses — symbole inattendu mais assumé de son acceptation d’elle-même. Elle affirme les aimer aujourd’hui plus que jamais, dans une société qui valorise les corps vrais. “J’ai la fesse moderne”, dit-elle en riant, mêlant légèreté et puissance dans une déclaration de liberté et de fierté retrouvée. Ce récit, intime et inspirant, est celui d’une femme qui a appris à ne plus raser les murs.
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