Fin d’une époque pour Monaco.
Stéphanie de Monaco, 60 ans, a choisi de se retirer discrètement de la vie médiatique. Dans une interview accordée à Point de Vue, la princesse rebelle annonce sa “retraite” : plus de projecteurs, plus d’interviews, juste l’essentiel. Un choix radical… mais fidèle à elle-même.

Un engagement intact : Fight Aids Monaco.
Pas question pour elle de tout arrêter. Elle continuera à se battre pour les malades du VIH, à travers la Maison de Vie de Carpentras, fondée il y a 15 ans. Une cause qu’elle porte dans son cœur, née d’un drame personnel.

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Stéphanie de Monaco : à 60 ans, l’ancienne princesse rebelle choisit l’ombre pour mieux éclairer les autres

Elle fut tour à tour chanteuse, mère, figure médiatique, princesse hors normes. Aujourd’hui, à 60 ans, Stéphanie de Monaco tourne une page. Dans une déclaration empreinte de sincérité et de simplicité, la sœur du prince Albert a confié son désir de se retirer progressivement de la lumière, de fuir les projecteurs pour mener une vie plus discrète, plus intime, plus alignée avec ses valeurs profondes. Un cap symbolique dans la vie de celle que l’on appelait autrefois “la princesse rebelle”.

Ce retrait n’est pas un abandon, encore moins un renoncement. Bien au contraire. Stéphanie souhaite désormais consacrer toute son énergie à ce qui compte réellement à ses yeux : son association Fight Aids Monaco, qu’elle a fondée en 2004. Une structure engagée, humaine, profondément utile, qui accompagne les personnes vivant avec le VIH, leur offrant non seulement du soutien, mais aussi de la dignité, de l’écoute, et un foyer dans un monde parfois encore dur et injuste envers les plus vulnérables.

Le 4 juin dernier, à Carpentras, elle célébrait les 15 ans de la Maison de Vie, un lieu essentiel pour ceux que la vie n’a pas toujours épargnés. Un espace de répit, de chaleur humaine, de solidarité. Cette maison, elle y tient comme à un trésor. C’est là que son engagement prend tout son sens. Et c’est là que l’on comprend combien Stéphanie a mûri, loin des clichés qui lui collaient à la peau dans les années 80.

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Une motivation viscérale, née d’une blessure personnelle

À l’origine de cette vocation humanitaire, il y a une histoire personnelle : une amie proche, atteinte du VIH, s’est retrouvée isolée, stigmatisée, sans aide ni soutien. Cette injustice, cette détresse, ont profondément bouleversé Stéphanie. Elle a alors pris la décision de mettre sa notoriété au service des autres, de devenir une voix pour ceux que l’on entend trop peu, d’offrir un visage compatissant à ceux que la société préfère encore cacher.

Pendant que les projecteurs scrutaient ses moindres gestes, que les tabloïds traquaient ses histoires d’amour ou ses choix de vie, Stéphanie agissait en silence, sur le terrain, sans fanfare ni stratégie de communication. Pendant que d’autres cultivaient leur image, elle semait des graines d’humanité, année après année, sans rien attendre en retour.

Une transmission incarnée par sa fille Camille

Ce retrait progressif de la vie publique ne signifie pas la fin de l’engagement, bien au contraire. Stéphanie de Monaco sait que le flambeau doit être transmis. Et elle n’aurait pu rêver meilleure relève que sa propre fille, Camille Gottlieb, aujourd’hui âgée de 26 ans.

Depuis ses 18 ans, Camille s’implique activement dans Fight Aids Monaco. Présente lors des grandes étapes de l’association, investie avec authenticité et fraîcheur, elle incarne la nouvelle génération d’engagement, à la fois connectée et ancrée dans le réel. On sent chez elle la même sincérité, la même force tranquille que chez sa mère. Pour Stéphanie, voir sa fille reprendre le relais est une source d’apaisement. Elle sait désormais que, même en se retirant, son combat continuera.

De chanteuse à militante : un parcours à contre-courant

Stéphanie n’a jamais fait comme les autres. Elle aurait pu se contenter du confort des palais, de la vie dorée à Monaco, de son statut de fille de Grâce Kelly et du prince Rainier. Elle a choisi le risque, l’émotion, la liberté. Dans les années 80, elle monte sur scène, devient chanteuse, enflamme les charts avec “Ouragan”, au grand dam parfois des traditionalistes du Rocher.

Elle est aussi l’une des rares princesses à avoir mené une vie amoureuse tumultueuse, faite de passions sincères, de mariages inattendus, de ruptures commentées. Mais à chaque chute, elle s’est relevée avec une dignité farouche, fidèle à elle-même. Aujourd’hui encore, cette liberté l’habite. C’est elle qui la pousse à dire stop à la surexposition, à faire le choix courageux de se taire pour mieux écouter, de se retirer pour mieux transmettre.

Une retraite ? Non, un nouveau chapitre

Ce n’est pas une fin, c’est un nouveau chapitre. Un chapitre où l’on ne verra peut-être plus Stéphanie dans les grands événements mondains, sur les plateaux de télévision ou à la une des magazines. Mais un chapitre où elle sera plus présente que jamais là où cela compte : dans les cœurs, dans les foyers de Fight Aids Monaco, dans les regards de ceux qu’elle a aidés, dans l’engagement de sa fille, dans les souvenirs des combats qu’elle a menés sans bruit mais avec ferveur.

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Cette retraite de la lumière, Stéphanie l’a choisie avec la même liberté farouche qui a guidé toute sa vie. Elle ne cherche ni les honneurs, ni les statues, ni les adieux en grandes pompes. Elle veut simplement vivre pleinement, aimer sans calcul, aider sans condition.

Et peut-être est-ce cela, la plus belle leçon de cette princesse pas comme les autres : nous rappeler que la grandeur ne se mesure pas à la lumière que l’on reçoit, mais à celle que l’on offre.

Une relève assurée avec sa fille Camille.
Camille Gottlieb, 26 ans, s’implique déjà avec force dans l’association. Pour Stéphanie, le temps est venu de transmettre. L’icône s’efface, la militante demeure.

Chanteuse, princesse, militante… une femme libre jusqu’au bout.
Stéphanie ne veut plus « parler d’elle ». Et pourtant, son départ marque la fin d’un chapitre inimitable dans l’histoire du Rocher. Une page se tourne… en douceur, mais avec panache.